Rue de Viarmes
La rue de Viarmes est une rue du 1er arrondissement de Paris.
1er arrt Rue de Viarmes
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Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Halles | ||
Début | Rue Sauval | ||
Fin | Rue Clémence-Royer | ||
Morphologie | |||
Longueur | 125 m | ||
Largeur | 18 m | ||
Historique | |||
Création | 25 novembre 1762 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 9743 | ||
DGI | 9733 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierElle s'étend de la rue Sauval à la rue Clémence-Royer.
Elle a la caractéristique d’être semi-circulaire sur 125 m, longeant la façade ouest de la Bourse de commerce de Paris.
Ce site est desservi par la station de métro Louvre - Rivoli.
- Voies contiguës ou traversées
Origine du nom
modifierCette voie porte le nom du prévôt des marchands de Paris, Jean-Baptiste de Pontcarré de Viarmes, qui avait fait reconstruire l’ancienne Halle au blé, devenue Bourse du commerce.
Historique
modifierCréation de la rue dans les années 1760
modifierLe lotissement des terrains de l'ancien hôtel de Soissons est autorisé par lettres-patentes du 25 novembre 1762, enregistrées en parlement le 22 décembre suivant. Cette rue circulaire est percée en avril 1765 autour de la nouvelle Halle aux grains et farines (actuelle Bourse du commerce)[1],[2]. Contrairement aux six autres rues percées au même moment à l'emplacement de l'hôtel (rue Oblin, rue Vannes, rue de Varennes, rue Babille, rue Mercier et rue Sartine) dont la largeur est fixée à 24 pieds, celle de la rue de Viarmes est fixée à 39 pieds[3].
En 1849, la largeur de la voie est fixée à 12,70 mètres[4]
Transformation de la rue des années 1880 aux années 1970
modifierLa rue subit d'importants travaux dans le cadre des transformations de Paris sous le Second Empire.
Un décret d'avril 1860 prévoit l'extension du périmètre des halles centrales de Paris « au moyen de l’établissement de deux nouveaux pavillons qui seront construits sur l'emplacement de l'îlot de maisons situé entre les rues du Four et de Viarmes et des rues de Vannes et Oblin à supprimer ». En juin de la même année, le décret déclarant d'utilité publique le percement de la rue du Louvre prévoit la « régularisation des abords de la halle au blé, du côté de l'ouest », ce qui entraine la disparition de la rue Sartine, de la rue Mercier et de la rue Babille qui donnaient dans la rue de Viarmes[5].
Ces deux décrets ne sont pas appliqués immédiatement. Le décret de juin 1860 est mis en application à la fin des années 1880. Après qu'un arrêté préfectoral du 4 décembre 1886 a déclaré cessible immédiatement les propriétés pour le dégagement des abords de la bourse de commerce à l'ouest, les immeubles sont démolis en juillet-août 1887[6]. Les immeubles la bordant sont décrits, en 1887, comme étant « vieux et généralement malsains » [7]. La rue est alors élargie à l'ouest et les deux ilots d'immeubles à colonnades encadrant la rue Adolphe-Jullien, nouvellement créée, (nos 1 à 29) sont alors construits[8].
En 1884 est apposée sur le mur ouest de la halle, face au no 6 de la rue, l’inscription suivante : « Sur l’emplacement de la Halle au blé et des rues avoisinantes s’élevait l’hôtel de la reine, nommé plus tard hôtel de Soissons, construit pour Catherine de Médicis en 1572, par Philibert Delorme - La colonne astronomique, dernier vestige de cet hôtel, fut rachetée et conservée, en 1748, par Petit de Bachaumont et donnée par lui à la ville de Paris »[9].
Le décret d'avril 1860 n'est mis à exécution que dans les années 1930. Un arrêté préfectoral du 27 septembre 1930 déclare les immeubles de la rue Vannes et de la rue Oblin cessibles et ils sont démolis en 1934. Les pavillons nos 1 et 2 sont alors construits en 1936[10],[11],[12].
Les halles centrales sont détruites dans les années 1970. La section est de la rue est définitivement déclassée par l'arrêté préfectoral du 17 août 1973[10],[13]. L'actuel jardin Nelson-Mandela est aménagé à leur emplacement.
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La rue de Viarmes et la colonne Médicis en mars 1884
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La rue de Viarmes au moment de la démolition de l'ancienne halle au blé
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- Les immeubles à colonnade bordant la rue, « dans le genre des galeries de la rue de Rivoli », sont en cours d’achèvement en janvier 1889, celui de droite est aménagé en hôtel, l’autre en maison de rapport[14].
- Au no 2, la Bourse de commerce de Paris.
- Au sud-est, la colonne de l’ancien hôtel de Soissons, appelée « colonne Médicis » ou « colonne astrologique de Ruggieri ».
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Rue de Viarmes.
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Bourse de commerce de Paris et la colonne Médicis.
Notes et références
modifier- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, (lire en ligne), p. 667-668.
- « Les rues de Paris. Origines - Anecdotes », Le Petit Moniteur universel, 10 février 1876, sur RetroNews.
- Plan des Halles couvertes et incombustibles pratiquées pour les grains, farines et grenailles, en l'emplacement de l'ancien Hôtel de Soissons, quartier de Sr Eustache sur Gallica
- Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Décret du 16 juillet 1849 », p. 245.
- Ibid., p. 319, [lire en ligne].
- « Rue de Sartine, 1868 », sur vergue.com (consulté le ).
- « Les rues nouvelles », La Lanterne, 20 mars 1887, sur RetroNews.
- « Plateforme de webmapping ALPAGE », sur Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE) (consulté le ).
- « Le vieux Paris », La Petit Moniteur universel, 17 janvier 1884, sur RetroNews.
- « Rue Oblin, de la Halle au blé, c. 1868 », sur vergue.com (consulté le ).
- « Rue de Vannes, c. 1868 », sur vergue.com (consulté le ).
- « Photographie du pavillon n°1 des halles, construit en 1935-1936 », sur Archives de la ville de Paris (consulté le )
- « Rue de Viarmes, c. 1866 », sur vergue.com (consulté le ).
- « Nouvelles diverses », Le Figaro, 23 janvier 1889, sur RetroNews.