Rue La Fayette (Nantes)
La rue La Fayette est une voie de Nantes, en France.
Rue La Fayette | ||||
Vue de la place des Volontaires-de-la-Défense-Passive. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 59″ nord, 1° 33′ 43″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Place Aristide-Briand | |||
Fin | Place des Volontaires-de-la-Défense-Passive | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Création | années 1830-1840 | |||
Anciens noms | Rue de Berry | |||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Situation et accès
modifierSituée dans le centre-ville de Nantes, la rue La Fayette, qui relie la place des Volontaires-de-la-Défense-Passive à la place Aristide-Briand, est bitumée et ouverte à la circulation automobile en sens unique. Sur son côté ouest elle rencontre la rue Dugommier.
Origine du nom
modifierLe nom de la voie, qui lui est attribué le , rend hommage à Gilbert du Motier de La Fayette (1757-1834), qui joue un rôle décisif dans la guerre d'indépendance des États-Unis, avant de devenir une personnalité de la Révolution française[1].
Historique
modifierElle suit l'évolution de l'actuelle place Aristide-Briand qui voit son urbanisation s'amorcer dans les années 1830-1840[1]. Cette artère qu a porté le nom de « rue de Berry »[2]. prend sa dénomination actuelle le .
C'est sur les terrains situés sur le côté est de la voie que se trouvait le « jardin des Apothicaires », propriété de la ville depuis la Révolution et sur lesquels est construit, notamment, le lycée Jules-Verne, entre 1878 et 1880.
Dans la première moitié du XXe siècle, la voie est une « rue cossue »[3], bordée de commerces de standing et de banques. En 1910, l'enseigne commerciale « À Réaumur », fondée en 1897 à Paris par l'industriel Jean-Baptiste Gobert-Martin, implante une succursale au no 10 de la rue La Fayette. En 1957, quatre ans avant la disparition de la chaîne de magasins, l'immeuble est vendu aux « Grands magasins Georges Braun et Cie ». La ville de Nantes en fait l'acquisition en 1960, et y installe un gymnase, baptisé « Armand-Coidelle » siège du club de gymnastique La Nantaise, pour remplacer celui de la rue Moquechien[4].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifierAu no 14 de la rue se trouve la succursale de la Banque de France, due à l'architecte nantais Jules Montfort, 2e grand prix de Rome en 1868, chez qui le futur architecte de la ville Étienne Coutan fait son apprentissage[5].
Références
modifier- Pied 1906, p. 162.
- « La Fayette, rue », archives municipales de Nantes (consulté le ).
- « La rue La-Fayette est une vieille dame respectable », Ouest-France, (consulté le ).
- Olart 2009, p. 21.
- Péneau 2006, p. 75.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 162
- Catherine Olart (photogr. Laurent Allenou), Nantes secret et insolite : les trésors cachés de la cité des ducs, Paris, Les Beaux Jours/Compagnie parisienne du livre, , 176 p. (ISBN 978-2-35179-040-3), p. 21
- Gaëlle Péneau (photogr. Bernard Renoux), « Étienne Coutan : l'architecte et sa production », dans Christophe Boucher et Jean-Louis Kerouanton (dir.), conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de Loire-Atlantique, Architectures et patrimoines du XXe siècle en Loire-Atlantique, Nantes, éditions Coiffard, , 224 p. (ISBN 2-910366-72-3), p. 74-77