Rue Jean-Beausire
La rue Jean-Beausire est une voie du 4e arrondissement de Paris, en France.
4e arrt Rue Jean-Beausire
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Situation | |||
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Arrondissement | 4e | ||
Quartier | Arsenal | ||
Début | 7, rue de la Bastille | ||
Fin | 13, boulevard Beaumarchais | ||
Morphologie | |||
Longueur | 130 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Rue d'Espagne rue Jean-Boissier rue du Rempart |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 4772 | ||
DGI | 4861 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
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Situation et accès
modifierElle débute au 7, rue de la Bastille et se termine, après avoir formé un « T » avec l'impasse Jean-Beausire qui la prolonge, au 13, boulevard Beaumarchais.
Le quartier est desservi par la ligne 5 à la station Bréguet - Sabin et par les lignes 1, 5 et 8 à la station Bastille.
Origine du nom
modifierElle porte le nom de l’architecte français Jean Beausire (1651-1743), qui fut maître des œuvres et contrôleur général des bâtiments de la Ville sous Louis XV et sous Louis XVI. Il n'y a pas de parenté avec la famille d'architectes du même nom, active à Paris aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle[1].
Historique
modifierCette rue existe déjà au XIVe siècle. Elle porte le nom de « rue d'Espagne », puis de « rue Jean-Boissier ». Elle est citée sous son nom actuel en 1532 par Gilles Corrozet, nom qu'elle garde jusqu'à nos jours, après un court intermède (XVIIe siècle) au cours duquel elle est appelée « rue du Rempart » en raison de sa situation jouxtant intérieurement l'enceinte de Charles V[2], dont faisait partie la porte Saint-Antoine située entre la rue et la rue des Tournelles[3].
En 1672, un arrêt du Conseil d’État ordonne l’alignement et le pavage de la rue[4].
La voie devait être prolongée jusqu’à la rue Saint-Gilles. La réalisation fut suspendue, en 1685, car elle aurait traversé les jardins de l’hôtel de Sagonne[5].
Une ordonnance royale en date du a fixé la largeur de la rue à 10 m[6].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 10 : en 1937, dans le cadre de l’enquête sur les dirigeants de la Cagoule, une organisation politique et militaire clandestine, la police découvre à cette adresse un dépôt d’armes composé de 1500 grenades et de plusieurs fusils-mitrailleurs[7],[8].
- No 19 : immeuble de 1860 construit par l’architecte Émile Seveste, signé en façade.
Références
modifier- « rue Jean Beausire », sur www.v2asp.paris.fr (consulté le ).
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historiques des rues de Paris, t. 1, p. 671.
- La ville lumière : anecdotes et documents historiques, ethnographiques, littéraires, commerciaux et encyclopédiques, Paris, 1909, sur Gallica.
- Lucien Lazard, « Rue Jean-Beausire », Inventaire sommaire de la collection Lazare-Montassier, conservée aux archives de la Seine, Paris, 1889, sur Gallica.
- Danielle Chadych et Malika Turin, Le Marais: évolution d'un paysage urbain promenades d'architecture et d'histoire, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-900-6).
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire des rues et monuments de Paris en 1855 avec les plans des 48 quartiers, Maisonneuve & Larose, Paris, 2003 (réimpression) (ISBN 2-7068-1668-6), p. 200.
- « Perquisitions dans toute la France pour rechercher l’état-major des Cagoulards », Paris-soir, 20 novembre 1937, sur Gallica.
- « Près de 1500 grenades rue Jean-Beausire... et encore des fusils-mitrailleurs allemands ! », Le Populaire, 19 novembre 1937, sur Gallica.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Rue Jean-Beausire (mairie de Paris)