Rue Henri Maus
La rue Henri Maus est une rue liégeoise qui va de la rue Bassenge à la rue de Tilleur dans le quartier du Laveu.
Rue Henri Maus, 72 : maison Art nouveau | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 50° 37′ 54″ nord, 5° 33′ 13″ est |
Section | Liège |
Quartier administratif | Laveu |
Début | Rue Bassenge |
Fin | Rue de Tilleur |
Morphologie | |
Type | Rue |
Fonction(s) urbaine(s) | Résidentielle |
Forme | côte |
Longueur | ~1550 m |
Transport | |
Bus | TEC 21 |
Histoire | |
Anciens noms | Rue Haut Laveu |
modifier |
Histoire
modifierC’est une rue très ancienne, elle existe déjà depuis longtemps quand le , le conseil communal liégeois détermine pour elle un plan d'alignement. C’est le qu'on vote un plan qui prolonge cette rue jusqu'à la rue de Tilleur sur douze mètres de largeur. Le , le plan est modifié de façon à porter cette largeur à vingt mètres pour la partie entre la rue Chauve-Souris et la rue de Tilleur. Cette section devait former la continuation directe du grand boulevard circulaire. Jusqu'en 1889, la rue est connue sous le nom de Haut Laveu. C'est le 29 juillet de cette année-là qu’elle est appelée rue Henri Maus, en hommage à l'ingénieur namurois auteur des plans inclinés d'Ans à Liège.
Effondrement du 5 mai 1881
modifierLe , le charbonnage de la Haye s’y effondre en entraînant dans sa chute plusieurs maisons. La rue est alors obstruée à partir de la rue Lambinon. Durant plusieurs mois, on se sert d’un étroit passage qui a été pratiqué pour se rendre rue Chauve-Souris. L’année suivante, la société des Charbonnages de la Haye fait établir une voie ferrée partant de son siège de Saint-Gilles et aboutissant au siège Piron pour déverser les schistes extraits de ses puits, car la ville ne permet plus de les déposer au Laveu.
Un autre travail s’impose depuis de longues années à l'entrée de la rue : l’élargissement du viaduc. Craignant les tassements du terrain par suite des travaux houillers, les autorités se range en 1913 à un projet de viaduc métallique sur piles en granit. L’exécution en avait été entreprise en juillet 1914, quand quelques jours plus tard la déclaration de guerre vient suspendre à nouveau la réalisation de ce travail d’utilité publique. Le viaduc n’a été exécuté qu'en 1925[1].
Situation et description
modifierCette artère marque la limite nord du quartier du Laveu. Longue d'environ 1 550 m, la rue s'élève parallèlement à la rue Saint-Gilles (au nord) et à la rue du Laveu (au sud) pour rejoindre les hauteurs de la ville à Saint-Gilles. La partie supérieure de la rue, qui opère deux virages en épingle à cheveux, traverse une petite zone boisée non habitée. La rue compte environ 275 habitations.
Architecture
modifierLa rue possède quelques immeubles de style Art nouveau aux nos 44 (architecte Joseph Nusbaum), 56/58 (maisons Joachims, architecte Victor Rogister, sgraffites de chats, 1903), 72 (architecte A. Denoël, 1908) et 167 (maison Demblon, architecte Joseph Nusbaum).
Une maison de style moderniste datée de 1936 et réalisée par l'architecte J. Minguet se situe au n° 162.
Voies adjacentes
modifierNotes et références
modifier- « Rue Henri Maus »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur centremultimedia.com (consulté le ).