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Roland Laudenbach

écrivain, éditeur, journaliste, critique littéraire et scénariste français
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Pour les articles homonymes, voir Laudenbach.

Roland Laudenbach, né à Paris 16e le et mort à Paris 8e le [1], est un écrivain, éditeur, journaliste, critique littéraire et scénariste français.

Roland Laudenbach
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Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
Michel BraspartVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Hélène Laudenbach (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Philippe Laudenbach (cousin germain)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique

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Biographie

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Proche des Hussards, comme Roger Nimier et Antoine Blondin, Roland Laudenbach fonde en 1944 la maison d'édition La Table ronde, qu'il dirige jusqu'en [2]. Il s'intéresse à la littérature, au théâtre et au cinéma. Il participe à l'établissement des œuvres complètes de Victor Hugo chez l'éditeur A. Martel et scénarise plusieurs films et courts métrages.

Maurrassien assumé dès les années 1930 sous l'influence de son grand-père Léon Mirman[3], journaliste politique, il collabore durant les années 1950 à la revue néoroyaliste La Nation française (dissidente d'Aspects de la France) de son ami Pierre Boutang et Michel Vivier[4] où il écrit sous le pseudonyme de « Michel Braspart ». Il fait partie de la rédaction du Crapouillot durant les années 1960. Il a publié quelques romans sous le même pseudonyme, qui lui servit également à signer des articles dans plusieurs revues dont la Revue de la Table ronde, qu'il contribua à créer en 1948.

Défenseur de l’Algérie française, il cesse toute contribution au journal protestant Réforme qu’il estime trop engagé en faveur de l’indépendance de l’Algérie et fonde, en , le mensuel Tant qu’il fait jour avec Philippe Brissaud[5]. De même, il quitte La Nation française avec d'autres collaborateurs de cet hebdomadaire pour fonder en 1960 une autre revue, antigaulliste et hostile à l'indépendance de l'Algérie, L'Esprit public . Il accepte aussi de prendre en 1961 la direction de l'action psychologique et de la propagande de l'OAS en métropole[6].

Il est en outre membre du comité de patronage de Défense de l'Occident[7].

Famille

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D'origine alsacienne, issu d'une famille protestante, Roland Laudenbach est le petit-fils de Léon Mirman, le neveu de l'acteur Pierre Fresnay[8] et le cousin germain de Philippe Laudenbach.

Théâtre

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Filmographie partielle

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(Comme scénariste.)

Notes et références

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  1. ↑ Relevé des fichiers de l'Insee
  2. ↑ Le Monde, 9 janvier 1986.
  3. ↑ La Nouvelle Action française, n° 37, 12 janvier 1972, « Entretien avec Roland Laudenbach », p. 4-5, Guillaume Gros, op. cit., p. 225.
  4. ↑ Notice sur Michel Vivier
  5. ↑ Le Monde, 7 juillet 1958.
  6. ↑ Georges Fleury, Histoire de l'OAS, Grasset, 2002.
  7. ↑ Olivier Dard, Michel Leymarie, Jacques Prévotat et Neil McWilliam (dir.), Le Maurrassisme et la Culture : l'Action française : culture, société, politique, t. III, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2010, p. 247.
  8. ↑ Jean-Luc Barré, François Mauriac, biographie intime, t. 2 - 1940-1970, éditions Fayard, 2010 (ISBN 978-2-213-65577-2), p. 177.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Michel Mourlet, « Roland Laudenbach et l'esprit L.T.R. », chapitre d'Une vie en liberté, Éditions Séguier, 2016
  • Guillaume Gros, Roland Laudenbach et la Table ronde, Jacques Perret et Aspects de la France, dans Michel Leymarie, Olivier Dard, Jean-Yves Guérin (dir.), Maurrassisme et littérature : L'Action française. Culture, société, politique, Presses universitaires du Septentrion, 2012, p. 219-232

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