Roche-la-Molière
Roche-la-Molière est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Roche-la-Molière | |||||
Vue de Roche-la-Molière depuis Saint-Genest-Lerpt. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Saint-Étienne | ||||
Intercommunalité | Saint-Étienne Métropole | ||||
Maire Mandat |
Éric Berlivet 2020-2026 |
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Code postal | 42230 | ||||
Code commune | 42189 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rouchons, Rouchonnes[1] | ||||
Population municipale |
9 863 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 566 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
374 643 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 26′ 05″ nord, 4° 19′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 469 m Max. 700 m |
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Superficie | 17,44 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Saint-Étienne (banlieue) |
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Aire d'attraction | Saint-Étienne (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Étienne-3 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | roche-la-moliere.fr | ||||
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Géographie
modifierRoche-la-Molière est située à 6 km de l'hôtel de ville de Saint-Étienne[2].
Liant les deux parties de Saint-Étienne[3], Roche est constituée de plusieurs quartiers parmi lesquels la Cité de Beaulieu, Côte Durieux, L'Écho, Le Pontin, La Varenne, Grangeneuve…
La ville est traversée par deux cours d'eau, l'Égotay et le Lizeron qui rejoint la Loire par la retenue de Grangent.
Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.
La superficie de la commune est de 17,44 km2 ; son altitude varie de 469 à 700 mètres[4].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 768 mm, avec 8,7 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Étienne », sur la commune de Saint-Étienne à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 793,9 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,2 | −0,1 | 2,5 | 5,8 | 9,1 | 13,1 | 14,7 | 14,2 | 11 | 8,3 | 4,2 | 1,1 | 7 |
Température moyenne (°C) | 3 | 3,4 | 7,1 | 10,8 | 14,1 | 18,6 | 20,5 | 19,9 | 16,1 | 12,2 | 7,4 | 4,1 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,9 | 6,9 | 11,6 | 15,8 | 19,1 | 24 | 26,3 | 25,6 | 21,3 | 16,2 | 10,6 | 7,1 | 15,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,9 13.01.03 |
−15,6 05.02.12 |
−16,5 01.03.05 |
−4,5 08.04.21 |
0,1 06.05.10 |
4,4 02.06.06 |
7,4 10.07.07 |
7,4 31.08.06 |
2,1 27.09.10 |
−5 26.10.03 |
−8,7 28.11.13 |
−11,1 26.12.10 |
−16,5 2005 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,2 10.01.15 |
20,9 23.02.20 |
24 30.03.21 |
27,8 22.04.18 |
32 13.05.15 |
36,8 27.06.19 |
39 07.07.15 |
38,6 24.08.23 |
33,5 05.09.23 |
29,9 02.10.23 |
23,1 02.11.20 |
18,3 05.12.06 |
39 2015 |
Précipitations (mm) | 41,8 | 38,7 | 39,7 | 62,7 | 83,7 | 80,6 | 78,7 | 79,4 | 65,1 | 81 | 87,1 | 55,4 | 793,9 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Roche-la-Molière est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,8 %), zones urbanisées (18,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), forêts (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8 %), mines, décharges et chantiers (3,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
modifierLa permutation de 1173 entre le comte de Forez et l'Église de Lyon indique que quiconque aura le château de Roche devra hommage lige et fidélité au comte[17].
1) Les de Lavieu et leurs descendants d'Augerolles et (de) Capponi[18],[19] :
Les Lavieu, qui ont longtemps possédé Roche-la Molière — d'abord sous la suzeraineté des seigneurs de Jarez — ont constitué une des grandes dynasties foréziennes, aux origines cependant confuses. Jean-Antoine de La Tour-Varan (1798-1864) pense encore que les Lavieu sont issus des vicomtes de Lyon (au sens du grand comté de Lyon qui englobait donc le Forez avant 1173), et que les Jarez puis les d'Urgel de St-Priest en sont issus[20]. Mais l'historien Édouard Perroy (1901-1974) revisite la question[21] : les Lavieu n'avaient pas de rapport direct avec Lavieu, ni Saint-Bonnet (Dauphine de St-Bonnet, fl. au XIIIe siècle, mère de Sibylle de Bâgé, est dite à tort « de Lavieu » par la tradition), ni les vicomtes de Lyon - ce que soutenait donc l'historiographie traditionnelle, reprenant La Mure ou Guichenon - et ils n'ont pas plus porté le titre inventé de vicomte de Forez ou de Lavieu, mais ils venaient des Monts du Lyonnais (vers Ternand et Savigny ; Lavieu en Lyonnais pourrait être le nom d'une terre, fief ou château disparu et méconnu de ces contrées, et doit être en tout cas distingué de Lavieu en Forez). Membres notables de la noblesse du Lyonnais dès le XIe siècle, ils commencèrent leur carrière comme co-seigneurs de Chamousset et de St-Symphorien. À leurs débuts, leur généalogie n'est pas connue avec certitude. Les deux frères Jocerand/Josserand (Ier) et Guillaume de Lavieu sont actifs entre 1084 et 1100, liés aux comtes de Lyon et de Forez mais aussi aux archevêques. À la génération suivante, les deux frères Briand (Ier) (époux d'Aia) et autre Guillaume de Lavieu sont cités entre 1134 et 1145 ; puis Jocerand/Josserand (II), probable fils de Briand, hérite des châteaux d'Yzeron et de Pizay. Briand (II), fils de Jocerand (II), obtient dès avant 1173 une part de Grangent sur Loire et une part de St-Chamond en Gier, et co-fonde l'abbaye de Valbenoîte en 1180. La permutatio de 1173 le fait vassal de l'archevêque de Lyon pour Chamousset et St-Chamond, et du comte de Forez pour Grangent (la tradition le dit d'ailleurs neveu du comte Guigues II de Forez, sans jamais expliciter cette éventuelle parenté). Ses fils, actifs dans le 1er quart du XIIIe siècle, se partagent son héritage et sont à l'origine des différentes branches des Lavieu :
- Le fils aîné de Briand (II), Jocerand/Josserand (III) de Lavieu, obtient Yzeron et Pizay (Pizay passera ensuite aux Lavieu de Feugerolles), puis son propre fils aîné Briand (III) († v. 1270) : Doizieu et Boisset (qui seront hérités plus tard par les Lavieu-Roche-Sennecterre ci-dessous).
- Briand (III) avait pour frère Bérard de Lavieu, et probablement aussi Guillaume de Feugerolles (probable père lui-même d'Hugues de Lavieu († 1296), souche des seigneurs de Feugerolles, qui auront aussi Chalain, Marclopt, Écotay et Pizay).
- Le fils cadet de Briand (II), Guillaume de Lavieu (fl. 1217, 1224), fieffé à Saint-Chamond, est souche des sires de Roche-la-Molière (les Lavieu de Roche ont aussi possédé Poncins, Boisset, Grézolles, Thorrenc) :
- son fils Artaud de Lavieu-Roche (cité en 1240, † v. 1274/1278) semble en effet recevoir le château de Roche-la-Molière du comte Guigues V, fils de Guigues IV (et en tout cas son fils Gaudemar de Lavieu, qui vient), et il hérite Thorenc de son beau-frère Aymar de Roussillon d'Annonay (marié en 2° noces à sa sœur Philippa de Lavieu) ; Artaud engendre :
- l'archevêque Briand, chanoine de Lyon dès 1275, archevêque de Vienne en 1307-1318 ; et Gaudemar de Lavieu (mineur en 1248, † vers 1301) : il hérite de sa mère des biens à Saint-Julien, et il possède aussi Poncins, acheté vers 1280/1283 au vicomte de Thiers, et Thorenc en Vivarais (hérité des Roussillon d'Annonay) ; Père de :
- Jean (Ier) de Lavieu-Roche († 1317), qui avait hérité Grézolles avant 1297, sans doute de sa mère ou de sa femme, et dont le fils,
- Briand de Lavieu-Roche († v. 1357/1361), grand seigneur dépensier, vivant à crédit, endetté auprès des Lombards de Montbrison, fait l'hommage de sa terre et baronnie de Roche le 4 avril 1333 ; il est suivi par ses propres enfants (fils de Blanche Damas-Couzan, † vers 1378, dame de Roche-la-Molière — son douaire de veuve) :
- Jean (II) de Lavieu-Roche († v. 1369), cité en 1357, sire de Roche en 1361,
- et Catherine de Lavieu, dame de Roche-la-Molière, Poncins et Grézolles, Doizieu et Boisset (Thorrenc était resté à la veuve de son frère Jean II, Marguerite de Montchal (de Moncha), remariée à Guichard Durgel de St-Priest, seigneur de Saint-Chamond). Les Lavieu de Roche-la-Molière se fondent alors vers 1360 dans les Saint-Nectaire, car ladite héritière Catherine de Lavieu († 1386) épouse Eracle de Sennecterre/Saint-Nectaire, et cette branche de la grande famille auvergnate de Saint-Nectaire relève désormais le nom de Lavieu,
- dès leur fils Jean (III) de Lavieu-Roche (de St-Nectaire) (fl. 1390, 1430 : il teste le 17 septembre 1430) : vers 1390, il hérite Doizieux et Boisset de son beau-frère Pierre de Lavieu-Yzeron, mari de sa sœur Jeanne de Lavieu-Sennecterre ; il épouse Alix de Semur de Beauzac : D'où Jean (IV) de Lavieu-Roche (actif jusque vers 1446, 1453), marié à Marguerite, fille de Philibert III Cormoran de Lespinasse, et père de :
- Jean (V) († av. 1466), sire de Roche-la-Molière ; Claude de Lavieu de Poncins et Beauzac († av. 1472), x 1463 Catherine d'Albon-St-Forgeux : d'où la suite des sires de Poncins et de Beauzac par leur fille Marie-Marguerite de Lavieu, qui épouse en 1479 Artaud VIII Michel de St-Germain-Montrond ;
- et leur sœur Catherine de Lavieu (Saint-Nectaire), dame héritière de Roche, qui épouse Jean du Verney/du Vernay d'Augerolles vers le milieu du XVe siècle et lui transmet Roche-la-Molière (les d'Augerolles/d'Ogerolles de Sapolgue (St-Polgues)[22] sont une famille noble active en Forez et Roannais, originaire de la région de Feurs et Salt-en-Donzy — et non d'Augerolles en Auvergne — et qui a donné son nom à « Ogerolles en St-Romain et St-Just ; en fait, les du Verney/du Vernay/du Vernet d'Augerolles ne descendaient pas des anciens d'Augerolles, mais avaient relevé leurs nom et armes par volonté testamentaire de Guillaume Boissonier d'Augerolles (il teste en 1375 et † en 1378) en faveur de son filleul et petit-neveu par alliance Guillaume du Verney). Ils ont pour enfants : Antoinette d'Augerolles, x Jacques du Peschin, sgr. de Barbaste/Barbat(t)e et Montgeorge, et :
- Dauphin Ier d'Augerolles, x Isabeau, fille de Jean de St-Priest et Saint-Étienne ; → Parents (entre autres enfants) de : Dauphin II d'Augerolles († à Rethel en 1552), gouverneur du Comté d'Eu pour François Ier de Nevers, x Anne, fille d'Antoine Le Long de Chenillac ; → Parents (entre autres) d'Antoine d'Augerolles[23],[24], chevalier de Saint-Michel et mari d'Anne, fille de Jean Mitte de Miollans de Chevrières (elle teste le 16 mai 1620) ; le 31 mars 1584, Antoine d'Augerolles de Roche et son fils héritier Jean sont tués par leur ennemi Aymar de St-Priest de St-Etienne, lors d'une embuscade tendue à la Rochette, alors qu'ils se rendaient à une messe pascale dite en l'église de St-Genest ; l'assassin, d'ailleurs cousin issu de germain d'Antoine d'Augerolles, sera gracié par Henri III par des lettres royales de rémission). Parmi les trois sœurs de Jean, filles donc d'Antoine d'Augerolles et d'Anne Mitte de Chevrières,
- Catherine d'Augerolles, x 1° Guillaume de St-Pulgent puis 2° Antoine de Vichy-Champrond ; Antoinette d'Augerolles, x Louis II de Murat de L'Estang de la Sône, chevalier de St-Michel[25] ;
- et → Françoise d'Augerolles, ce fut cette dernière qui hérita Roche-la-Molière de la succession de leur père Antoine : Françoise d'Augerolles épousa le 17 mars 1586 Alexandre (de) Capponi d'Ambérieux de Feugerolles (v. 1559-1601 ; fils de Laurent Capponi et d'Hélène de Gadagne)[26], chevalier de St-Michel, acquéreur de la baronnie de Feugerolles sur les Lévis-Couzan dès le 26 juin 1586, à qui elle apporta donc Roche-la-Molière et donna deux fils : Alexandre-François (le cadet ; né v. 1598 et mort v. 1629 au siège de Casal), et :
- Gaspard (de) Capponi (l'aîné ; 1596-1675), baron de Roche-la-Molière et de Feugerolles, seigneur du Chambon, de St-Romain, Jonzieux, aussi de St-Just et St-Genest en partie etc., page à la cour d'Henri IV, gentilhomme de la Chambre de Louis XIII, chevalier de St-Michel, x 1° 1623 Isabeau († 1645), fille de Renaud de Cremeaux (d'où 6 garçons et 6 filles), et x 2° 1647 Madeleine du Peloux, veuve de Balthazar de Clermont-Montoison, d'où 7 enfants dont l'héritière Catherine-Angélique (de) Capponi de Feugerolles, qui épousa en 1676 Pierre-Hector de Charpin, comte de Souzy et de la Forest-des-Halles. Madeleine du Peloux, sa fille Catherine-Angélique Capponi et son gendre Pierre-Hector de Charpin, vendirent plusieurs fois la baronnie de Roche-la-Molière, en 1677 (août, puis octobre) et en 1683 (décembre) : voir ci-dessous
- Dauphin Ier d'Augerolles, x Isabeau, fille de Jean de St-Priest et Saint-Étienne ; → Parents (entre autres enfants) de : Dauphin II d'Augerolles († à Rethel en 1552), gouverneur du Comté d'Eu pour François Ier de Nevers, x Anne, fille d'Antoine Le Long de Chenillac ; → Parents (entre autres) d'Antoine d'Augerolles[23],[24], chevalier de Saint-Michel et mari d'Anne, fille de Jean Mitte de Miollans de Chevrières (elle teste le 16 mai 1620) ; le 31 mars 1584, Antoine d'Augerolles de Roche et son fils héritier Jean sont tués par leur ennemi Aymar de St-Priest de St-Etienne, lors d'une embuscade tendue à la Rochette, alors qu'ils se rendaient à une messe pascale dite en l'église de St-Genest ; l'assassin, d'ailleurs cousin issu de germain d'Antoine d'Augerolles, sera gracié par Henri III par des lettres royales de rémission). Parmi les trois sœurs de Jean, filles donc d'Antoine d'Augerolles et d'Anne Mitte de Chevrières,
- dès leur fils Jean (III) de Lavieu-Roche (de St-Nectaire) (fl. 1390, 1430 : il teste le 17 septembre 1430) : vers 1390, il hérite Doizieux et Boisset de son beau-frère Pierre de Lavieu-Yzeron, mari de sa sœur Jeanne de Lavieu-Sennecterre ; il épouse Alix de Semur de Beauzac : D'où Jean (IV) de Lavieu-Roche (actif jusque vers 1446, 1453), marié à Marguerite, fille de Philibert III Cormoran de Lespinasse, et père de :
- Briand de Lavieu-Roche († v. 1357/1361), grand seigneur dépensier, vivant à crédit, endetté auprès des Lombards de Montbrison, fait l'hommage de sa terre et baronnie de Roche le 4 avril 1333 ; il est suivi par ses propres enfants (fils de Blanche Damas-Couzan, † vers 1378, dame de Roche-la-Molière — son douaire de veuve) :
- Jean (Ier) de Lavieu-Roche († 1317), qui avait hérité Grézolles avant 1297, sans doute de sa mère ou de sa femme, et dont le fils,
- l'archevêque Briand, chanoine de Lyon dès 1275, archevêque de Vienne en 1307-1318 ; et Gaudemar de Lavieu (mineur en 1248, † vers 1301) : il hérite de sa mère des biens à Saint-Julien, et il possède aussi Poncins, acheté vers 1280/1283 au vicomte de Thiers, et Thorenc en Vivarais (hérité des Roussillon d'Annonay) ; Père de :
- son fils Artaud de Lavieu-Roche (cité en 1240, † v. 1274/1278) semble en effet recevoir le château de Roche-la-Molière du comte Guigues V, fils de Guigues IV (et en tout cas son fils Gaudemar de Lavieu, qui vient), et il hérite Thorenc de son beau-frère Aymar de Roussillon d'Annonay (marié en 2° noces à sa sœur Philippa de Lavieu) ; Artaud engendre :
- Le fils benjamin de Briand (II), Pierre de Lavieu fonde la branche de Riverie, et des sous-branches auront Unias, Ronzières ou Veauche.
2) Les 10 août et 25 octobre 1677, Madeleine du Peloux, veuve de Gaspard (de) Capponi de Feugerolles (Gaspard était le fils d'Alexandre (de) Capponi, acquéreur de Feugerolles en 1586, et de Françoise d'Augerolles, dame héritière de Roche-la-Molière, comme on l'a vu) puis sa fille Catherine-Angélique Capponi de Feugerolles, cédèrent Roche contre 111 000 livres à → Jean-François Anselmet des Brun(e)aux, mais Catherine-Angélique de Feugerolles et son mari Pierre-Hector de Charpin de Souzy de la Forest-des Halles (épousé en 1676) reprirent Roche le 20 août 1683 par échange avec Claude-Gabriel Anselmet, frère héritier de Jean-François, contre la part de St-Just-lès-Velay qui relevait de Feugerolles ; d'ailleurs, Jean-Baptiste-Michel Charpin de Feugerolles, le petit-fils de Catherine-Angélique Capponi et Pierre-Hector Charpin, épousera Anne-Marie Anselmet des Bruneaux, dame de Saint-Just-en-Feugerolles (ladite part de St-Just, donc, qui relevait de Feugerolles), fille de Jean-Marie Anselmet et petite-nièce de Jean-François et Claude-Gabriel Anselmet.
Mais dès le 12 (ou le 16) décembre 1683, Pierre-Hector de Charpin et sa femme Catherine-Angélique Capponi de Feugerolles vendirent Roche-la-Molière à → Pierre Duon, président des Trésoriers de France à Lyon, contre 74 500 (ou 76 000) livres ; sa veuve Madeleine Chappuis de La Faye vendit le 21 avril 1719 à → Jean Perrin de Vieuxbourg, ancien échevin de Lyon. Le fils de ce dernier, Alexis-Bonaventure Perrin de Vieuxbourg, céda le 25 janvier 1745 contre 136 000 livres à → Jean-Louis Girard, écuyer († le 9 août 1746 tué en duel à Lorient ; fils du secrétaire du roi Pierre Girard), qui fut lui-même suivi par sa sœur → Marie Girard (née en 1720-† le 14 novembre 1789), épouse en 1738 de Pierre-Antoine Chappuis de Maubon : le couple aliéna en 1765 au → duc Armand-Joseph de Chârost et d'Ancenis (1738-1800).
Le duc de Béthune-Chârost et d'Ancenis, aussi seigneur de Meillant et Charenton, philanthrope, féru d'agronomie, était aussi un entrepreneur dans l'âme : il était bien sûr attiré par la concession houillère de Roche, obtenue en 1766. Mais le 26 février 1772, le négociant → Jacques Neyron (1733-1811)[27], secrétaire du roi en 1768, maire de Saint-Étienne de 1778 à 1783, frère aîné d'Antoine et oncle d'André-Antoine Neyron, acquit pour 205 000 livres la terre féodale de Roche avec le château (la concession houillère de Roche étant, elle, cédée par le duc en 1786 à René Eustache d'Osmond). La ville récupéra le château de Roche-la-Molière en 1951 sur la famille Neyron.
La charte du Forez n°1576 de 1202 indique que le prieur percevra 3 deniers sur chaque molière qui serait ouverte et Gaudemar (de Jarez) aura le quart.
Roche ne deviendra Roche-la-Molière qu’en 1225, nommée ainsi dans une charte n° 901 datant de 1225 ou apparaît le nom composé complet, associé à l’église, sous la forme d’« ecclesia de Rochi la Moleri ».
Il est mentionné, dans l’ouvrage de La Tour de Varan, que ce château est bâti sur une butte de grès, « percée de larges et profondes galeries » dont on peut voir l’endroit d’où étaient tirées les meules.
Louis Grüner (Grüner, Louis Emmanuel, 1809-1883) , dans son ouvrage, Bassin houiller de la Loire, publié en 1882 nous informe sur les carrières de pierres entre le bourg de Roche et Frécon.” L'affleurement du Peyron se voit à peu de distance au-dessus du banc de grès que l'on exploite, pour meulières et pierres de taille, dans plusieurs grandes carrières, situées entre le hameau de Frécon et le bourg de Roche."
Les dernières recherches en archives et prospections archéologiques pédestres à travers le territoire de la commune de Roche-la-Molière permettent d'observer une exploitation meulière intense sur plusieurs sites qui équivalent aujourd'hui une superficie de dix hectares. L'exploitation meulière médiévale pourrait faire suite à une exploitation déjà plus ancienne et se serait poursuivie jusqu'au XIXe siècle, comme le confirme Louis Grüner.[réf. nécessaire]
Des traces d'outils, d'alvéoles (négatif de meule) sont présentes autour du Château, ainsi qu'une exploitation dans le jardin de la "Résidence du parc", confirmant sur,-sous-, cette butte de grès houiller, une activité meulière importante. Une galerie apparaît sur une photographie aérienne de 1949 (IGN, Remonter le temps), suggérant une activité de taille de grès souterraine.[réf. nécessaire]
« Il serait difficile d'expliquer pourquoi le nom de Roche-la-Molière fut donné à ce château ; il le portait déjà sur la fin du XIIIe siècle. On prétend que la-Molière fut ajouté au nom de Roche, à cause de la grande quantité de meules qui se faisaient dans ce lieu où le gré abonde. D'autres le font venir de molaris qui signifie une crête, une sommité, ce qui pourrait être juste en ce que ce château, élevé sur une roche de gré, domine la campagne. Pour fortifier la première opinion, nous dirons que ce rocher qui sup- porte le château est percé de larges et profondes galeries, et qu'on reconnaît encore la place d'où furent enlevées des meules. Le seigneur retirait un tribut sur l'exportation de chaque meule, il dut, dans son intérêt, en favoriser l'exploitation, et ce ne serait pas sans raison qu'on aurait ajouté au nom de Roche l'épithète de la-Molière »[28].
« Molière » pourrait se rapporter au terme meule à cause d'un lieu d'extraction de meules situé sur le territoire de cette commune. Le qualificatif de « molière » se rapporterait plutôt à la qualification de l'éperon rocheux sur lequel le château de Roche-la-Molière a été construit : un éperon rocheux en forme de meule[29]. Il pourrait aussi dériver d'un qualificatif de la pierre extraite, un grès houiller, assez meuble. Les travaux les plus récents indiquent que le toponyme « Molière » fait référence à un terrain humide[30].
Trois actes des XIVe et XVe siècles témoignent de l'exploitation médiévale réalisée à partir de la surface par décaissements du terrain. Le charbon y apparaît comme un combustible précieux dont l'extraction était imposable et soumise au contrôle des seigneurs de Roche, de Saint-Priest et du comte de Forez.
En 1786, René Eustache d'Osmond achète la concession houillère que Armand Joseph de Béthune avait obtenue sur les mines de Firminy et de Roche-la-Molière. Il se heurte à l'hostilité des propriétaires locaux qui entravèrent l'exploitation.
Au XIXe siècle, l'expédition se faisait à dos de mulet en direction de la Loire par laquelle il était acheminé vers la façade atlantique via les « rambertes » et la région parisienne par le canal de Briare. La Compagnie des Mines de Roche-Firminy fut nationalisée à la libération et les Houillères de la Loire prirent le relais en 1945. L'activité cesse avec la fin de l'activité du puits Charles en 1976.
Roche a un passé de cité ouvrière bâtie sur la mine et le ruban. En lien avec ces activités, une forte population étrangère s'est installée au début du XXe siècle.
Dans la nuit du au , la statue « À nos gueules noires », célébrant le travail des mineurs de Roche, est détruite par des émeutiers[31]. Elle est réédifiée quelques mois plus tard[32],[33].
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierTendances politiques et résultats
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 9 863 habitants[Note 5], en évolution de −0,05 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Jumelages
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Notre-Dame-de-l'Assomption de l'Essartery.
- Église Saint-Joseph de Cité de Beaulieu.
- Église de la Sainte-Vierge de Roche-la-Molière.
- Le château, complet et préservé, est entièrement restauré. Il est nommé dans l'acte de partage Forez-Lyonnais de 1173. Les Lavieu en sont les premiers propriétaires connus. En 1772, le négociant Jacques Neyron acquiert le domaine, et y fait réaliser d'importants travaux (surtout intérieurs : salons). La ville le récupère en 1951 pour en faire, sur une période très brève, un collège, avant de passer dans le giron de la société d'histoire locale. L'ensemble, aujourd'hui espace culturel (expositions), est constitué d'un vaste parc jalonné de sentiers de promenade, jeux pour enfants et, au fond dans la partie nord : les voûtes, témoins du passé.
- Collège Louis-Grüner.
- ZA Buisson/Galinay/Puits Grüner, au nord vers la rocade.
- ZI Puits Charles, en direction opposée, face à la cité de Beaulieu, route d'Unieux-Firminy.
- Monument aux morts, situé à côté de l'église.
-
Le Château.
-
Le monument aux morts.
Culture
modifier- Centre Musical Municipal échange avec le Collège des Arts et de la Culture de Louhansk et la Filarmonica de São Brás de Alportel au Portugal.
- Harmonie des Mineurs, Orchestre de Chambre et Orchestre Fil'Harmonie.
- Ensemble Syrena, danses et chants du folklore polonais, ils se produisent en spectacle depuis 1974.
- Festi'Roche, festival de folklore international. Des groupes professionnels venus d'horizons divers, se produisent depuis 2004.
- Harmonia de Beaulieu, Harmonie musicale franco-polonaise, créée en 1923.
- Musique de folklore Polonais.
- Festival de street art SAFIR (Street Art Festival In Roche La Molière) : réalisation de fresques et de trompe l'œil sur les bâtiments de la ville[41].
Tissu industriel
modifier- Possehl Electronics France
- SAFRAN Aerotechnics, équipementier aéronautique
- Carbon, photovoltaics made in France
Sports
modifier- 24 heures de Roche-la-Molière, épreuve annuelle de course à pied sur route.
- Jeu de sarbacane
- Rugby
- Amicale Laïque de Roche la Molière
- Espérance sportive de Roche
- Handball Roche St-Genest
- Polonia Beaulieu foot
- FC Roche St Genest
- Cyclo club Roche
- FC Côte Durieux (football et korfbal)
- Centre de tir Rouchon
Personnalités liées à la commune
modifier- Jean Colly (1858-1929), mineur, ouvrier, homme politique, né à Roche-la-Molière.
- Joseph Sanguedolce (1919-2010), mineur, résistant, homme politique, inhumé à Roche-la-Molière. Une rue porte son nom.
- Stéphane Klimek (1927-2019), coureur cycliste, né et mort à Roche-la-Molière.
- Georges Peyroche (1937-), ancien footballeur international de l'ASSE et ancien entraineur du PSG, né à Roche-la-Molière.
- Fernand Barek (1942-), footballeur, né à Roche-la-Molière.
- Difool (1969), animateur radio a grandi dans la commune[42].
- Hérita Ilunga (1982-), footballeur professionnel, a vécu à Roche-la-Molière[43].
- Alexandra Louison (1982-), triathlète et duathlète, championne de France de duathlon courte distance et longue distance et vainqueur sur triathlon Ironman, née à Roche-la-Molière[43].
Héraldique
modifierLes armoiries de Roche-la-Molière se blasonnent ainsi : |
Bibliographie
modifier- Renaud Aulagner, Cités minières - cités jardins : le logement des mineurs par la Compagnie R.M.F.(1875-1945), éd Lulu.com, 2010, 215 p.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Saint-Étienne, il y a une ville-centre et 31 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Carte
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Cartes
modifierRéférences
modifier- « Loire », sur habitants.fr (consulté le ).
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Roche-la-Molière et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Ville à l'est, écart de St-Victor et Gorges de la Loire à l'ouest.
- Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Roche-la-Molière et Saint-Étienne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Étienne », sur la commune de Saint-Étienne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Saint-Étienne », sur la commune de Saint-Étienne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Roche-la-Molière ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Étienne », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Mais quiconque aura le château de Saint-Priest, ou de Rochetaillée, ou le Château-Roche, ou de Fougerolles, ou de Grangent, doit hommage lige & fidélité au Comte », bulle du pape Alexandre III confirmant la permutation de 1173-1174 http://museedudiocesedelyon.com/MUSEEduDIOCESEdeLYONlettrepapepermutation1174.htm
- « Château de Roche-la-Molière, p. 177-262, et Généalogies des familles seigneuriales, p. 220-262 », sur Etudes historiques sur le Forez : Chronique des châteaux et des abbayes, vol. II, par Jean-Antoine de La Tour-Varan, chez Montagny, à Saint-Etienne, 1857.
- « Les blasons des sires de Roche-la-Molière », sur ForezInfo.
- « Lavieu et Jarez, p. 309-328 », sur Etudes historiques sur le Forez : Chronique des châteaux et des abbayes, vol. II, par Jean-Antoine de La Tour-Varan, chez Montagny, à Saint-Étienne, 1857.
- « Lavieu, p. 416-458 », sur Les familles nobles du Forez, t. Ier, par Édouard Perroy, Centre d'Etudes foréziennes (à St-Étienne), et la Diana (à Montbrison), 1976.
- « Famille d'Augerolles, p. 88-89 », sur Les Familles nobles du Forez, t. Ier, par Edouard Perroy, Centre d'Etudes foréziennes (à St-Etienne), et la Diana (à Montbrison), 1976.
- « Antoine d'Augerolles, ascendance et postérité », sur Geneanet, arbre de Gilles Lecomte.
- « Les d'Augerolles, sires de Roche-la-Molière : le drame de mars 1584, par Georges Benoît », sur Amiproche : les Amis du Patrimoine de Roche-la-Molière.
- Généalogie Murat de l'Estang, 1892, p. 48, en ligne sur Gallica
- « Le Patrimoine de Roche-la-Molière : les Capponi, et autres familles seigneuriales », sur Amiproche : Les Amis du Patrimoine de Roche-la-Molière.
- « Les Neyron (avec portraits de famille et vues du château de Roche) », sur Noms de rues, Saint-Etienne.
- Extrait de Études historiques sur le Forez, page 187, Antoine de La Tour de Varan, 1854.
- Jean-Claude Saby, A cor et à cri, 2000, 182 p.
- L'adjectif *mol, -a « mou, molle » d'où « mouillé, humide, détrempé » a été précocement substantivé au féminin pour désigner un marécage, transfert qu'attestent également les parlers occitans. Sur cette base ont été formés les dérivés moleri, correspondant au français molière, en occitant molièra « terrain marécageux, bourbier » et *molet, (...) « bourbier dans un champ », « terrain aqueux sans consistance ». Xavier Gouvert, Problème et méthodes en toponymie française, Thèse ss. la direction de Jean-Pierre Chambon, 2008, p. 591.
- Carole Bouard, « La statue du mineur détériorée et cassée : l’émotion à Roche-la-Molière », Le Progrès, (consulté le )
- René Mounier, « Réparée après un acte de vandalisme, la statue du mineur retrouve sa place », Le Progrès, (consulté le )
- « 10 300 € de travaux de rénovation pour la statue du mineur », Le Progrès, (consulté le )
- Les derniers maires depuis la Révolution, sur le site de l'association Amiproche : les amis du patrimoine de Roche La Molière.
- Notice MAGAND Jean par Jean-Michel Steiner, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 27 avril 2022
- Notice RULLIÈRE Jean par Jean-Michel Steiner, version mise en ligne le 26 mai 2015, dernière modification le 30 juin 2015
- Dominique Goubatian, « Éric Berlivet : « Agir est le lien entre LREM et le MoDem » », Le Progrès, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « 1/ Festival Safir : 4 jours de street art à Roche-la-Molière », Le Progrès, (consulté le ).
- Dominique Goubatian, « Difool mène la lutte à la tête de la radio Skyrock », Le Progrès, (consulté le ).
- « Roche-la-Molière », sur Association Anciens Maires de la Loire (42) (consulté le ).
Voir aussi
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Essai historique sur les cités minières de Roche la Molière (1875-1945)