Région de Ménaka
La région de Ménaka est la dixième région administrative au Mali, située à l'est du pays. Créée après l'adoption par l'Assemblée nationale du projet de loi du [2],[3], soit en 2016, les cercles la composant faisaient auparavant partie de la région de Gao.
Région de Ménaka | |
Administration | |
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Pays | Mali |
Chef-lieu | Ménaka |
Cercles[1] | Andéramboukane, Ménaka, Inékar et Tidermène |
Code | 10 |
Démographie | |
Population | 74 859 hab. (2018) |
Densité | 0,96 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 16° 42′ nord, 2° 42′ est |
Superficie | 7 810 000 ha = 78 100 km2 |
Localisation | |
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Situation
modifierLa région s'étend à l'ouest du pays, elle est frontalière du Niger.
Histoire
modifierLe , le gouvernement adopte un projet de loi portant création des circonscriptions, cercles et arrondissements des régions de Tombouctou, Taoudénit, Gao et Ménaka. L'ancien Cercle de Ménaka qui appartenait à la région de Gao devient la région de Ménaka[4].
Administration
modifierLa région est composée de quatre cercles et 21 communes[5] :
- Cercle de Ménaka composé des communes de :
- Commune urbaine Ménaka ;
- Commune rurale de Infourkarétane ;
- Commune rurale de Tabankort ;
- Commune rurale de Tin Abaw ;
- Commune rurale de Inazole ;
- Commune rurale de Assakaraye ;
- Commune rurale de Izguirète ;
- Cercle d'Andéramboukane comprenant les Arrondissements de Andéramboukane central et Azawak (In Chinanane) ;
- Cercle d'Inékar comprenant les Arrondissements de Inékar central et Ilamawane (Fanfi) ;
- Cercle de Tidermène comprenant les Arrondissements de Tidermène central, Alata (Sahen) et Tedjarerte.
Population
modifierLa population régionale est estimée à 74 859 habitants en 2018, selon la Direction nationale de la population (DNP)[6]. La tribu dominante dans la région de Ménaka est celle des [idoguiritan] (idaksahak)[7].
Les principaux groupes minoritaires sont les Touaregs Imghad, Chamanamas et Ichadinharen, et la fraction Iskakna des Arabes du Tilemsi[7].
L'essentiel de la population de la ville est les iwillimidane parmi lesquels on peut cité kel talatayt, kel ahhara ikrabassan inzoubouroutan, idaragagan et les Iboguilitane etc. D’autres groupes moins importants se trouvent à Ménaka qui sont d'ailleurs des étrangers attirés par le commerce et la tranquillité tel que les Peuls et les sédentaires (principalement des Haoussa et quelques Songhaï) représentent l’essentiel de la population noire et métisse[7]. Les daousahak aussi constitue un groupement important en nombre. Ces 30 dernières années, les Daoussahak de la région de Ménaka ont été en conflit avec les Touaregs, les Iboguilitane et les Peuls[7].
Notes et références
modifier- Loi N°99-035 du 10 août 1999 portant création des collectivités territoriales de cercles et de régions
- « http://www.primature.gov.ml/index.php?option=com_content&view=article&id=8129:communique-du-conseil-des-ministres-du-14-decembre-2011&catid=79:les-communiques »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Gouvernement du Mali, « Conseil des Ministres du 14 décembre 2011 », journaldumali.com,
- Gouvernement du Mali, « Conseil des Ministres du 14 décembre 2011 », journaldumali.com,
- Loi 2018-041 du 27 juin 2018, portant création des collectivités territoriales de région, cercles et communes, publié par FAO
- Reliefweb, Profil humanitaire de la région de Ménaka, 2022
- Groupe d’experts créé en application de la résolution 2374 (2017) du Conseil de sécurité sur le Mali, « Rapport final », CSNU, , p. 20 (lire en ligne)