Pierre de Nantes
Pierre de Nantes, dit aussi Pierre de Guémené, Pierre Benoît ou Pierre Bernard, (né vers 1300 et mort en 1363) est un évêque français, après avoir été doyen de Châteaubriant, dans le diocèse de Nantes et simple diacre.
Pierre de Nantes | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | XIVe siècle | |||||||
Décès | ||||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
évêque de Rennes | ||||||||
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évêque de Saint-Malo | ||||||||
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évêque de Saint-Pol-de-Léon | ||||||||
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Évêque successivement dans trois diocèses
modifier- Le (XVe jour des calendes de juin), il est nommé évêque de Saint-Pol-de-Léon. C'est lui qui en 1334 consacre la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon.
- Le , il fait soumission à la chambre apostolique comme évêque de Saint-Malo. En 1350, il fixe les statuts de son nouveau diocèse.
- En février 1359, il permute avec Guillaume Poulart et devient évêque de Rennes. Le , il entre solennellement dans la cathédrale de Rennes. Les verrières de la cathédrale de Rennes lui donnent pour armoiries : d'argent semé de merlettes d'azur à un croissant d'or en abîme et au franc quartier de sable[1].
Il meurt à la fin de l'année 1363.
Son rôle dans la propagation du culte des Trois Marie
modifierLes trois Maries sont Marie (mère de Jésus), Marie Jacobé, épouse d'Alphée et mère de Jacques d'Alphée, dit aussi Jacques le Mineur et Marie Salomé, épouse de Zébédée et mère de Jacques de Zébédée, dit aussi Jacques le Majeur.
Jean de Venette, carme parisien et auteur d'un long poème en vers en langue française sur l' Histoire des Trois Marie[2] raconte dans son poème qu'il rendit visite à plusieurs reprises à Pierre de Nantes, alors évêque de Saint-Pol-de-Léon, qui était alors malade de la goutte et alité au prieuré de Saint-Éloy près de Longjumeau[3] et que ce dernier n'aurait dû sa guérison miraculeuse qu'à l'intercession des trois Marie. Le culte des trois Marie a été alors propagé en France par la Légende dorée et Pierre de Nantes a contribué à sa propagation en Bretagne[4].
Guéri, Pierre de Nantes aurait accompli un pèlerinage aux Saintes-Maries-de-la-Mer sur les tombeaux de Marie Jacobé et Marie Salomé ; il aurait aussi composé un office et fait élever trois autels en l'honneur des Trois Marie dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes, le couvent des Carmes de Paris[5] et à Longjumeau.
Le culte des Trois Marie en Bretagne, et en Mayenne
modifier- à Corps-Nuds (Ille-et-Vilaine), localité appelée par le passé Cornut-les-Trois-Marie ou Corps-Nuds-les-Trois-Marie en raison de la chapelle des Trois-Marie qui se trouvait probablement dans l'église initiale (Sanctus Petrus de Corporibus Nudis vel tres Mariae).
- à Cardroc (Ille-et-Vilaine).
- à Vitré (Ille-et-Vilaine) se trouvait une chapelle des Trois-Marie.
- Un couvent des Carmes des Trois-Marie existait au Bondon près de Vannes[6] fut fondé en 1463 par Françoise d'Amboise.
- Plusieurs chapellenies des Trois-Maries existaient dans le diocèse de Nantes :
- à Gouézec (Finistère), la fontaine des Trois-Marie se trouve près de la chapelle Notre-Dame-des-Trois-Fontaines.
- à Montsûrs se trouvait une chapelle des Trois-Marie qui sera jointe à la Collégiale Saint-Tugal de Laval
Notes et références
modifier- A. Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, Volume 1, p. 73
- M. de La Curne, Mémoire concernant la Vie de Jean De Venette, avec la Notice de l'Histoire en vers des Trois Maries, dont il est Auteur, 1736, lire en ligne
- Depuis août 1331, Chilly et Longjumeau appartenaient au duc de Bretagne
- Claudia Rabel, Des histoires de famille : la dévotion aux trois Maries en France du XIVe au XVe siècle : textes et images, Revista de historia da arte, 7, 2009, p. 121-136.
- Situé Place Maubert
- « Le couvent des Carmes du Bondon à Vannes (Bretagne) », sur infobretagne.com (consulté le ).
Source
modifier- (la) Jean-Barthélemy Hauréau, Gallia Christiana, vol. XIV Provincia Turonensi, Paris, Firmin-Didot, , p. 757 Episcopi Redonensis XLVII Petrus IV