Paul Rechsteiner

homme politique suisse

Paul Rechsteiner, né le à Saint-Gall (originaire d'Appenzell), est un homme politique et syndicaliste suisse membre du Parti socialiste. Il siège au Conseil national de 1986 à 2011 et au Conseil des États de 2011 à 2022.

Paul Rechsteiner
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller aux États
Législature 49e, 50e et 51e
Successeur Esther Friedli
Président de l'Union syndicale suisse (USS)
Prédécesseur Christiane Brunner
Vasco Pedrina
Successeur Pierre-Yves Maillard
Conseiller national
Législature 42e à 49e
Successeur Barbara Gysi
Député au Grand Conseil du canton de Saint-Gall
Législature 1984-1988
Biographie
Date de naissance (72 ans)
Lieu de naissance Saint-Gall
Nationalité suisse
Parti politique Parti socialiste
Profession Avocat

Biographie

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Rechsteiner au Conseil national le 8 décembre 2008.

Paul Rechsteiner naît le à Saint-Gall. Il est originaire du village d'Appenzell[1].

Il travaille comme avocat[1] depuis 1980 dans le cabinet qu'il a fondé à Saint-Gall.

Il est marié à la journaliste et documentariste Irene Loebell (de)[2].

Parcours politique

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Paul Rechsteiner commence sa carrière politique comme conseiller communal socialiste de Saint-Gall entre 1977 et 1984, date à laquelle il est élu au parlement du canton de Saint-Gall où il siège durant deux ans[1]. Élu au Conseil national en 1986, il en devient le doyen lorsqu'il le quitte en 2011. Durant son mandat, il siège à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique et à la Commission de l'économie et des redevances[1].

Le , Rechsteiner annonce sa candidature au Conseil des États sur son site web[3]. Au premier tour de scrutin, le 23 octobre, il obtient 44 348 voix et n'atteint donc pas la majorité absolue[4]. Au deuxième tour, le 27 novembre, il est élu avec 54 616 voix face au président de l'UDC, Toni Brunner (53 308 voix)[4].

Il annonce le sa démission pour la fin de la session d'hiver[5].

Positionnement politique

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Paul Rechsteiner est cité dans les médias en 2008 comme membre du comité de l'initiative populaire fédérale « pour un âge de l'AVS flexible ». Il dit du néolibéralisme qu'il est « économiquement en échec, moralement en faillite et une menace pour la démocratie » et critique le paquet de 68 milliards de dollars destiné à sauver la grande banque UBS ; il appelle à voter pour l'initiative qui échoue finalement[6],[7]. Il plaide également en faveur du référendum sur la libre circulation des personnes et son extension à la Roumanie et à la Bulgarie. Disant de la question européenne qu'elle n'est pas un sujet facile, il préconise donc un rapprochement par étape avec l'Union européenne[8].

Autres activités

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De 1998 à 2019, il préside l'Union syndicale suisse[1]. Il est également membre du conseil de la Fondation Paul Grüninger[1].

Distinctions

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En 2005, Paul Rechsteiner remporte le Prix Fischhof (de) décerné par la Fondation contre le racisme et l'antisémitisme (de) et la Société des minorités en Suisse[9].

Notes et références

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(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Paul Rechsteiner » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d e et f « Biographie de Paul Rechsteiner », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. (de) Hannes Nussbaumer, « Einer von ganz unten »  , sur Tages-Anzeiger, (consulté le )
  3. (de) Paul Rechsteiner, « Kurz und knapp: Warum ich wieder kandidiere », sur paulrechsteiner.ch, (consulté le )
  4. a et b (de) « Ergebnisse des 2. Wahlganges der Ständeratswahlen vom 27. November 2011 », sur abstimmungen.sg.ch (consulté le )
  5. furr avec ats, « Le Saint-Gallois Paul Rechsteiner va quitter le Parlement fédéral en décembre », sur rts.ch, (consulté le )
  6. (de) « Demonstration legt Zürcher Paradeplatz lahm », sur tagesanzeiger.ch, (consulté le )
  7. (de) Paul Rechsteiner, « Vor allen Augen », sur woz.ch, (consulté le )
  8. (de) Christof Moser, Markus Somm et Daniel Sutter, « Der Kampf muss wieder losgehen », sur weltwoche.ch, (consulté le )
  9. (de) « Preisträger Fischhof-Preis 2005 », sur gra.ch, (consulté le )

Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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