Paolo Di Lauro
Paolo Di Lauro dit « Ciruzzo 'O Milionario » (né le , à Naples), est un criminel italien, chef de clan de la Camorra, la mafia napolitaine, notamment actif des années 1980 jusqu'à son arrestation au milieu des années 2000.
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Ciruzzo 'o Milionario |
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Biographie
modifierL'ascension
modifierPaolo Di Lauro naît dans un milieu modeste à Naples le . Il émerge au début des années 1980 à une époque où une terrible guerre de camorra ravage les rues napolitaines, une faide opposant le clan du « boss » Raffaele Cutolo (arrêté en 1982), la NCO (la « Nuova Camorra Organizzata »), aux clans rivaux refusant la suprématie de Cutolo. Dans la seule année 1982, cette sanglante guerre de clans ne fit pas moins de 264 morts. Paolo Di Lauro faisait alors partie de la « Nuova Fratellanza », une bande mafieuse englobée dans la « Nuova Famiglia », l'organizzazione camorristica qui luttait contre la NCO de Cutolo. Il fut arrêté la première fois à l'âge de 29 ans, le , quand il fut trouvé en compagnie de quelques parrains et membres du puissant clan Giuliano dans un appartement de Forcella, un quartier populaire de Naples où le clan Giuliano règne en maître.
Officiellement, Paolo Di Lauro était un commerçant qui possédait même des magasins de vêtements dans l'Hexagone, à Nice, Paris et Lyon[1].
Homme plutôt réservé mais grand stratège, il grimpe les échelons de la camorra discrètement, sans s'exposer et en opposant les clans adverses les uns contre les autres.
Au début des années 1990, Paolo Di Lauro est devenu un puissant parrain contrôlant de nombreux quartiers napolitains et dont l'activité principale est le trafic de stupéfiants ; Scampia, l'un des quartiers dominé par son clan, est en effet considéré comme étant le plus grand supermarché européen de vente de drogue au détail. Une activité très lucrative qui rapporte au clan environ 500 000 € par jour[2]. Mais le trafiquant de drogue international est également un entrepreneur dont les activités vont du racket au commerce de vêtements de contrefaçon, en passant par l'importation de fausses perceuses « Black&Decker » fabriquées en Chine[3].
La chute
modifierEn septembre 2002, il est officiellement recherché par la gendarmerie italienne (carabinieri) pour « association mafieuse », « trafic de drogue international » et un mandat d'arrêt est lancé contre lui. Le parrain risque gros : la prison à vie (ergastolo). En fuite, vivant dans la clandestinité durant 3 années, Paolo Di Lauro fait dès lors partie des 30 criminels les plus recherchés d'Italie (latitanti), parmi lesquels Bernardo Provenzano, le puissant parrain de la « Cosa nostra », la mafia sicilienne, en cavale depuis les années 1960 et arrêté dans une modeste ferme de la campagne sicilienne le .
C'est surtout à partir de cette période que ses fils aînés Cosimo, Vincenzo et Ciro, obtiennent un rôle plus important au sein du clan Di Lauro, ce qui sera assez vite contesté par ses membres importants et influents, bras-droits de Paolo Di Lauro, ce qui conduira d'abord à la scission, puis à la terrible faide.
Le , Paolo Di Lauro est finalement arrêté dans le quartier de Secondigliano, son fief, dans un modeste appartement situé à quelques dizaines de mètres à peine de son domicile principal. Ce qui a permis de le localiser fut entre autres, un péché de gourmandise. En effet, la qualité de poisson, dont Paolo Di Lauro était friand, a permis aux enquêteurs de retrouver la trace de son épouse faisant régulièrement ses courses et de remonter ainsi jusqu'à sa planque[4].
Le ministre de l'Intérieur de l'époque, Giuseppe Pisanu, qui qualifie le mafieux de « leader indiscutable de la camorra... au curriculum vitæ criminel d'une richesse extraordinaire », déclare alors à propos de son arrestation : « Les forces de l'ordre sont en train de gagner la partie contre la camorra ».
Jugé en mai 2006, Paolo Di Lauro est condamné à 30 ans de prison ferme[5].
La faide
modifierLa violente faide (faida) qui ensanglanta la banlieue de Naples entre 2004 et 2005 et qui rappela la guerre de camorra à l'époque de Raffaele Cutolo, fit une cinquantaine de morts, dont plusieurs innocents, abattus par erreur ou au nom de la vendetta trasversale (vengeance indirecte)[6] : c'est la faide dite de Scampia (la faida di Scampía), dite aussi faide de Secondigliano (faida di Secondigliano), opposant le clan Di Lauro aux sécessionnistes (scissionisti au pluriel ; scissionista au singulier). Fin 2005, le clan Di Lauro est décimé et désorganisé, privé non seulement de Paolo Di Lauro, arrêté le 16 septembre, mais également de ses fils aînés, détenus (Cosimo, Vincenzo, Ciro puis Salvatore) ou obligés de vivre dans la clandestinité (Marco puis Nunzio). Mais la faide se poursuivit en 2006 et en 2007, avec les assassinats, souvent en plein jour et au milieu de la foule, d'éléments de pointe du clan Di Lauro, les fidèles des fidèles comme :
- : double assassinats de Ciro Fabricino, 31 ans, et de Ciro Fontanarosa, 30 ans, assassinés alors qu'ils circulent dans une Smart dans une zone pourtant contrôlée par le clan Di Lauro[7],[8].
- 3 juin : double assassinats des frères Girardi (dont le père fut abattu en 1997) : Ciro, 26 ans[9], et son frère Domenico, 22 ans[10], sont assassinés à coup de kalashnikov alors qu'ils circulent en scooter[11].
- 28 octobre : assassinat de la mère des frères Girardi, Patrizia Marino : accompagnée de sa fille, est à son tour abattue dans un commerce, réussissant à faire fuir sa fille juste avant les tirs[12].
- : assassinat du capopiazza Giuseppe Pica, 34 ans[13], abattu quelque temps avant son guardaspalle (garde-du-corps), Francesco Cardillo, 36 ans, qui parvient un temps à s'échapper avant d'être massacré après une course-poursuite dans les ruelles de Secondigliano[14].
- 21 mars : assassinat d'un parrain du clan Di Lauro, bras-droit de Paolo Di Lauro, Lucio De Lucia[15] (père de Ugo de Lucia ; cf. plus bas).
- 31 mai : assassinat de Patrizio DeVitale[16].
- 1er juin : assassinat de Antonio Silvestri, 22 ans, neveu du précédent[17].
- 25 septembre : assassinat dans un bar de Salvatore Ferrara, 22 ans[18]; le principal objectif des tueurs parvient à fuir de justesse mais le propriétaire du bar est blessé dans la fusillade, ainsi qu'un ami de Ferrara, grièvement blessé. L'un des tueurs présumés de Ferrara (Luigi Magnetti, 21 ans [ [2][3] ]) sera abattu le soir même par des tueurs du clan Di Lauro.
En 2008, la faide continue dans une moindre mesure, mais les Sécessionnistes semblent vouloir éradiquer totalement les Di Lauro, pourtant très diminués et ne contrôlant plus qu'une seule place de vente de drogue (piazza di droga) rapportant environ 5 000 € par jour, située dans un quartier populaire à fort taux camorristique, le « Rione dei Fiori », surnommé « 'O Terzo Mondo » à cause de son délabrement :
- : Vittorio Iodice, 21 ans, est abattu[19].
- 31 janvier : l'oncle de Vittorio Iodice, Ciro Reparato, 39 ans, est tué alors qu'il circule en scooter[20].
- 9 février : Carmine Fusco, 34 ans, est abattu au volant de sa Mini Cooper[21].
- 22 février : Sergio De Lucio, parrain du clan et bras droit de Paolo Di Lauro (et frère de Lucio ; cf. plus haut) échappe de peu à une deuxième tentative d'assassinat[22].
- 13 mars : Antonio Orefice, 57 ans[23].
- 6 août : Ciro Maisto, 28 ans (considéré comme le successeur de Giuseppe Pica ; cf. plus haut), est à son tour abattu[24].
Victimes de la faide
modifier- : Francesco Giannino[25], 23 ans, membre important du clan Di Lauro, bras-droit de Cosimo Di Lauro. Abattu d'une rafale de mitraillette alors qu'il circule en voiture; les 2 passagers sont blessés. Prémices de la faide.
- : Ferdinando Bizzarro, dirigeant du groupe camorriste de Melito di Napoli, opposé aux Di Lauro[26].
- : Mariano Nocera, 27 ans, tué par le clan Di Lauro.
- : Luigi Aliberti, 30 ans, Di Lauro (peut-être abattu par son propre clan : devenait trop puissant et influent).
- : Fulvio Montanino, 30 ans, et son oncle Claudio Salerno, 40 ans. Membres importants des Di Lauro. Abattus alors qu'ils circulent à moto. Véritable déclenchement de la faide[26].
- : Massimo Galdiero, abattu[27] dans un centre commercial Auchan; proche des Di Lauro.
- : Antonio Laudieri, 25 ans; handicapé mental, ne peut fuir à une fusillade et est abattu par erreur[27]. 5 amis blessés dont le vrai objectif des tueurs.
- : les cadavres de Mario Maisto, 31 ans, de son cousin Stefano Maisto, 22 ans, et de Stefano Mauriello, 31 ans, sont retrouvés dans le coffre d'une voiture à Scampia. Sécessionnistes[27].
- : Biagio Migliaccio, 34 ans, cousin d'un membre des Di Lauro. Peut-être innocent[28].
- : Gennaro Emolo, 54 ans, Di Lauro[28].
- : Salvatore Gagliardi, 57 ans. Sécessionniste[29].
- : Domenico Riccio, 49 ans. Innocent peut-être lié aux sécessionnistes[29].
- : Francesco Tortora. Sécessionniste[29].
- : Gelsomina Verde, 22 ans ( [4] Photo )[30],[31]. Victime innocente de la faide. Fiancée d'un membre important des Sécessionnistes. Ne voulant pas révéler la cache de ce dernier, elle est enlevée et séquestrée dans une voiture où elle sera abattue et brûlée à l'intérieur[32].
- : Salvatore Abinante, 31 ans. Sécessionniste[33].
- : Antonio Esposito, probablement un innocent peut-être lié aux Sécessionnistes[34].
- : Giuseppe Bencivenga, 30 ans. 1 blessé. Sécessionnistes[35].
- : Massimiliano De Felice, 30 ans. De la famille de Salvatore Abinante, abattu 4 jours plus tôt. Sécessionnistes[35].
- : Salvatore De Magistris, 64 ans. Battu à mort par un ou plusieurs individus ; pour l'achever on roule sur son corps à moto[36]. Sécessionniste.
- : Enrico Mazzarella, abattu dans son restaurant devant les clients. Sécessionniste[35].
- : Giovandomenico Piscopo, 22 ans, Di Lauro.
- : Antonio De Luise, 20 ans, Di Lauro, abattu dans un commerce[37].
- : Gennaro Marino, 38 ans, sécessionniste.
- : Pasquale Galasso. Sécessionniste[38].
- : Vincenzo Iorio, 50 ans, abattu dans une pizzeria. Di Lauro[38].
- : Antonio Pezzella, 35 ans, abattu dans le café où il tente de se réfugier, sécessionniste[38].
- : Dario Scherillo, 26 ans. Innocent. Abattu par erreur alors qu'il circule à moto[39].
- : Emmanuele « Manuel » Leone, 21 ans, Di Lauro[38].
- : Antonio Scafuro, 46 ans, parent d'un parrain du clan Ferrone, allié des Di Lauro. Il est blessé par balles aux jambes[38].
- : Salvatore Barra, 30 ans, abattu dans un bar. Di Lauro[40].
- : Crescenzo Marino, 70 ans, innocent abattu au volant de sa voiture. Père d'un des chefs des Sécessionnistes, Gennaro Marino dit « Genny McKay ».
- : Giovanni Urzini, 41 ans, abattu au bar "Champs-Élysées". Di Lauro
- : Carmela Attrice, 49 ans. Innocente. Mère d'un jeune chef sécessionniste de 28 ans, Francesco Barone (vendetta trasversale). Abattue en plein jour au milieu de la foule. Un jeune lui demande de descendre de son appartement pour lui parler. À peine la porte ouverte elle est abattue[41]
- : Pasquale Paladini, 44 ans, Di Lauro
- : Giulio Ruggiero, 44 ans; le corps décapité est retrouvé dans une voiture carbonisée (tué par le clan Di Lauro)
- : Attilio Romano, 30 ans, abattu par erreur dans un magasin de téléphones mobiles
- : Vincenzo De Gennaro, 22 ans. Sécessionniste. Son neveu de 13 ans blessé
- : Vittorio Bevilacqua, 64 ans, abattu dans un commerce. Innocent. Père d'un jeune chef important des sécessionnistes, Massimo Bevilacqua, 28 ans
- : dans la nuit, 3 jeunes membres du clan Ferrone (allié aux Di Lauro) âgés de 23 (Giovanni Orabona), 25 (Antonio Patrizio) et 25 ans (Giuseppe Pizzone), sont arrêtés et menottés (1 et 2) par de faux policiers alors qu'ils circulent à pied. Ils sont abattus[42],[43].
- : tard le soir, Angelo Romano, 27 ans, est retrouvé agonisant dans la rue d'une ville de la région de Naples, Giugliano, où il se cachait. Sécessionniste
- : Davide Chiarolanza, 24 ans. Sécessionniste.
- : Antonio Russo, dit « 'O Ciuccio », 28 ans. Di Lauro
- : Luigi Barretta, 22 ans, sécessionniste. Porté disparu début mai, son cadavre criblé de balles est retrouvé dans la campagne, dans un sac. Peu de temps avant, Salvatore Di Lauro, fils cadet du parrain, lui avait ordonné de ne plus venir sur une place de vente de drogue (piazza di droga) gérée par les Di Lauro et convoitée par les Sécessionnistes
- : Renato Crimaldi, 32 ans, abattu au bas de son immeuble. Di Lauro
- : Giuseppe Pezzurro. Sécessionniste
- : Eduardo La Monica, 29 ans. Enlevé, séquestré, torturé et abattu. Son cadavre est jeté dans une décharge publique[44]. Peut-être une victime innocente qui a payé ses liens avec un ou des membres des Di Lauro
- 2004/2005: 4 cas de lupara bianca.
Les fils du boss
modifier- Cosimo Di Lauro, né le [45]. Capturé en pleine faide le à Secondigliano[46] et condamné à 15 ans de prison ferme en février 2008[47]. Condamné en décembre 2008 à la prison à vie[48] pour avoir commandité l'assassinat de Gelsomina Verde (21/11/2004) ;
- Vincenzo, né le [45]. Incarcéré une première fois d'avril 2004[49] à juin 2006 (avait été condamné à 8 ans de prison ferme pour « association mafieuse » et « trafic de drogue international »; son avocat réussissant à le faire libérer, il prend alors la fuite). Arrêté le [50], incarcéré depuis (toujours en juillet 2009) ;
- Ciro, né le [45]. Capturé dans la nuit du lors d'une vaste opération de police à Scampia et Secondigliano[51] qui aboutira à plusieurs dizaines d'arrestations (la mort fin novembre d'une innocente, la jeune Gelsomina Verde, avait fait réagir les autorités). Condamné à 14 ans de prison ferme en février 2008[47] ;
- Marco, né le [45]. Recherché depuis 2005[52], vit dans la clandestinité. Condamné par contumace à 14 ans de prison ferme en février 2008[53]. Il est arrêté le à Naples, dans le quartier de Chiaiano[54] ;
- Nunzio, né le [45]. Recherché officiellement depuis le , capturé le près de Naples[55] où il vivait caché avec sa femme et son jeune fils. Condamné à 20 ans de prison ferme en avril 2008[56],[57] ;
- Domenico († oct./dec. 2003 ou mai 2004, à 15/16 ans), mort à l'hôpital des suites de ses blessures après un accident de moto survenu entre octobre 2003 et mai 2004[45],[58] ;
- Salvatore, né le [59]. Capturé le à Secondigliano[60] (malgré son jeune âge, était déjà le chef d'une zone de vente de drogue) et condamné à 10 ans de prison ferme le [61].
- Un fils né en 1992 ou 1993.
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Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Simone Di Meo, L'impero della camorra. Vita violenta del boss Paolo Di Lauro. Éditeur: Newton & Compton. Nuova narrativa Newton. 2008. (ISBN 88-541-0992-4)[62]
- Roberto Saviano, Gomorra, best-seller sorti en France le chez Gallimard (traduction française de Vincent Raynaud), réédité en 2018.
Notes et références
modifier- [1]
- Source : Radio France Internationale
- Source : Le Point
- « Un parrain de la mafia napolitaine arrêté », 18 septembre 2005
- « Giornata di sangue a Napoli: tre omicidi », Corriere della Sera, 15/03/2007
- On tue un parent de la personne à abattre, soit volontairement, faisant du coup deux victimes en une (une physiquement et une moralement), soit parce qu'on n'a pas le choix lorsque la personne à abattre se cache (l'obligeant du coup à se « sacrifier » pour éviter la vengeance indirecte)
- « Napoli, è di nuovo faida a Scampia : Uccisi due uomini del clan Di Lauro », La Repubblica, 21/03/2006
- InterNapoli, 22/03/2006
- Omicidio Ciro Girardi
- Omicidio Domenico Girardi
- InterNapoli, 06/06/2006
- Omicidio Patrizia Marino
- Omicidio Giuseppe Pica
- Omicidio Francesco Cardillo
- Omicidio Lucio De Lucia
- Omicido Patrizio DeVitale
- « Omicidio a Secondigliano », Videocomunicazioni.com, 01/06/2007
- « Faida per eliminare i giovani narcos », Il Roma, 27/09/2007 (document PDF).
- « Camorra scatenata a Napoli : un ferito e un morto », Videocomunicazioni.com, 25/01/2008
- « Agguato a Secondigliano - si riaccende la guerra di camorra », Videocomunicazioni.com, 01/02/2008
- « Agguato a Secondigliano : ucciso uomo dei Di Lauro », Videocomunicazioni.com, 10/02/2008
- « Agguato a Secondigliano nel mirino nuovamente Sergio De Lucia », Videocomunicazioni.com, 23/03/2008
- Omicidio Antonio Orefice
- « Agguato a Secondigliano… », videocomunicazioni.com, 07/08/2008
- « Agguato a Secondigliano », Videocomunicazioni.com, 23/03/2004
- Roberto Saviano, Gomorra, Dans l'empire de la camorra, Paris, Éditions Gallimard, , p. 128.
- Roberto Saviano, Gomorra, Dans l'empire de la Camorra, Paris, Éditions Gallimard, , p. 133.
- Roberto Saviano, Gomorra, Dans l'empire de la Camorra, Paris, Éditions Gallimard, , p. 133-134.
- Roberto Saviano, Gomorra, Dans l'empire de la Camorra, Paris, Éditions Gallimard, , p. 134.
- « Gelsomina vittima dei clan carbonizzata dopo l'esecuzione », La Repubblica, 22/11/2004
- « Camorra, un arresto in Slovacchia: È il killer di Gelsomina Verde », Cuntrastamu.org, 25/02/2005
- Son principal bourreau est Ugo De Lucia dit « Ugariello » ou « 'O Mostro » (« le Monstre » en napolitain), né en 1978, membre important du clan Di Lauro, bras-droit de Cosimo Di Lauro, tueur du clan; commet en novembre 2004 3 meurtres en un seul jour. Quelques semaines après l'assassinat de Gelsomina, fuit à l'étranger. Arrêté en février 2005 à Podran en Slovaquie, il est condamné à la perpétuité le 4 avril 2006. Peine confirmée en 2008
- Roberto Saviano, Gomorra, Dans l'empire de la Camorra, Paris, Éditions Gallimard, , p. 142-143.
- Roberto Saviano, Gomorra, Dans l'empire de la Camorra, Paris, Éditions Gallimard, , p. 143-144.
- Roberto Saviano, Gomorra, Dans l'empire de la Camorra, Paris, Éditions Gallimard, , p. 146.
- Un individu arrêté le 7 décembre 2004 lors d'une vaste opération de police à Scampia: Antonio Mennetta dit « Ennino », 19 ans, qui sera condamné à la perpétuité en 2007
- Le soir du meurtre, son frère aîné Francesco, 23 ans, tue un sécessionniste. Arrêté le 16, condamné à 22 ans de prison ferme en 2006
- Roberto Saviano, Gomorra, Dans l'empire de la Camorra, Paris, Éditions Gallimard, , p. 154.
- Roberto Saviano, Gomorra, Dans l'empire de la Camorra, Paris, Éditions Gallimard, , p. 187-188.
- Roberto Saviano, Gomorra, Dans l'empire de la Camorra, Paris, Éditions Gallimard, , p. 156.
- Le lendemain, 6 jeunes membres du clan Di Lauro arrêtés (5 âgés de 22 à 28 ans et un mineur qui sera par la suite acquitté). Les tireurs sont Salvatore Tavassi dit « 'O Zuí », 22 ans, et Salvatore Starace dit « Bin Laden », 26 ans. Un majeur arrêté peu après. En 2007, les 6 majeurs, qui risquaient la perpétuité, sont condamnés à 23 ans de prison ferme. En 2008, 3 sont acquittés et libérés
- « Napoli, nell' ultima strage sicari travestiti da agenti », Il Corriere della Sera, 02/02/2005
- « Controlli e posti di blocco dopo la strage a Casavatore », La Repubblica, 01/02/2005
- « Napoli, torturato e ucciso: Ripresa la faida degli scissionisti », La Repubblica, 23/09/2005
- www.ilroma.net
- « Arrestato Cosimo Di Lauro figlio ed erede del boss Paolo », La Repubblica, 21/01/2005
- « Condannati i Di Lauro jr », Napolionline.org, 16/02/2008
- (www.robertosaviano.it)
- www.carabinieri.it
- « Arrestato il figlio del boss Di Lauro Gestiva il traffico di droga nel napoletano », La Repubblica, 27/03/2007
- « Mafia crackdown in Naples » bbc.co.uk, 07/12/2004
- www.interno.it (Site du Ministère de l'Intérieur italien)
- www.ilroma.net
- « L'un des deux chefs mafieux les plus recherchés d'Italie arrêté à Naples », RTS Info, (lire en ligne, consulté le )
- « Arrestato Di Lauro Jr », Videocomunicazioni.com,
- GdN
- GdN
- « Le visite in ospedale ai familiari di Paolo Di Lauro »
- www.repubblica.it
- « Napoli, blitz contro clan Di Lauro in manette figlio 18enne del boss », La Repubblica, 08/02/2006
- « Condannato Di Lauro Jr », InterNapoli, 16/02/2007
- www.unilibro.it
Liens externes
modifier- (fr) « Italie : Un des plus importants chefs de la mafia arrêté », AFP, 16/09/2005
- (fr) « La mafia napolitaine décimée », LCI, 16/09/2005
- (en) « Italian Police Arrest Fugitive Crime Leader in Naples Gang War », The New York Times, 17/09/2005
- (it) « Napoli: arrestato il boss Paolo Di Lauro », Il Corriere Della Sera, 18/09/2005
- (it) « Arrestato Paolo Di Lauro, uno dei trenta latitanti più pericolosi d´Italia, massimo esponente della criminalità organizzata della Campania » (site du Ministère de l'Intérieur italien), 21.09.2005
- (it) « Condannato il padrino di Scampia », L'Espresso, 18/05/2006
- (it) « Condannati i Di Lauro jr », Napolionline.org, 16/02/2008
- (it) Chronologie des faits mafieux en Italie depuis 1977 / Année 2004 (début de la faide)
- (it) « Faida di Scampia e Camorra a Napoli » (compilation d'articles de presse sur la camorra et la faide de Scampia)
- (it) Vue de Scampia/Secondigliano (vidéo)
- (it) Idem
- (it) « La Faida di Scampia/Secondigliano » (vidéo)
- (it) Idem