Oviraptoridae

famille de dinosaures

Les Oviraptoridae (oviraptoridés en français) forment une famille éteinte de dinosaures théropodes à plumes, généralement de taille modeste (rarement plus de 2 mètres de long), qui ont vécu au Crétacé supérieur, dans l'actuelle Chine et en Mongolie[Note 1].

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Description

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Squelette de Citipati sp. (spécimen IGM 100/42), exposé à l'Experimentarium de Copenhague au Danemark.
 
Dessin de Jiangxisaurus ganzhouensis.

La caractéristique principale permettant d'identifier les oviraptoridés est sans doute la structure crânienne. Ces dinosaures avaient de courts museaux et de très longues mandibules. Quelques taxons (Oviraptor, Citipati, Rinchenia) avaient des crêtes sur le sommet du crâne, semblable à celle du casoar. D'autres caractéristiques reconnaissables sont le fait que les narines sont placées très haut et loin derrière le museau, des os crâniens hautement pneumatisés (allégés) et une barre osseuse extrêmement mince au-dessous des yeux. Comme leurs parents les caenagnathidés, la mâchoire était édentée, ne possédant que deux projections osseuses sur la mâchoire supérieure.

Le régime alimentaire de ces animaux n'est pas très bien connu, mais on sait que certains mangeaient de petits vertébrés. La preuve de cela consiste en un squelette de lézard préservé dans le squelette d'un oviraptoridé[réf. souhaitée] et de deux crânes de bébé troodontidés dans le nid d'un oviraptoridé du genre Citipati[réf. souhaitée]. L'inclusion de plantes et de mollusques à leur diète est en discussion. Les oviraptoridés étaient initialement considérés comme étant des pilleurs de nids à cause de la découverte en Mongolie d'un oviraptor sur un nid. Des études postérieures ont cependant démontré que l'animal était en fait mort sur son propre nid. Une autre découverte, celle d'un citipati sur le dessus d'un nid, couvant ses œufs avec ses bras (on trouva des embryons de citipati dans ces œufs), vient étayer l'hypothèse que les oviraptoridés n'étaient pas les « voleurs d'œufs » que leur nom suggère mais plutôt des animaux qui prenaient soin de leur progéniture.

Les oviraptoridés étaient probablement couverts de plumes, étant donné que quelques proches parents ont été retrouvés avec des plumes bien conservées (Caudipteryx et probablement Protarchaeopteryx). Une autre découverte chez le genre Nomingia, celle d'un pygostyle, un os qui résulte de la fusion des dernières vertèbres caudales, qui supporte les plumes de la queue des oiseaux. De plus, la position des bras de Citipati couvant ses œufs n'est efficace que si les bras sont couverts de plumes.

Classification

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La phylogénie des oviraptoridés n'est pas encore complètement stabilisée. Les analyses phylogénétiques conduites par M. C. Lamanna et al. en 2014[2] et par et al. en 2016[3] montrent cependant de nombreuses analogies.

Caenagnathoidea

Caenagnathidae


Oviraptoridae


Nankangia jiangxiensis




Yulong mini



Nomingia gobiensis






Oviraptor philoceratops





Rinchenia mongoliensis




oviraptoridé de Zamyn Khondt (? Citipati)[4]



Citipati osmolskae







Wulatelong gobiensis



Banji long





Shixinggia oblita




Jiangxisaurus ganzhouensis



Ganzhousaurus nankangensis



Nemegtomaia barsboldi



Machairasaurus leptonychus



Conchoraptor gracilis



Khaan mckennai




Ingenia yanshini



Heyuannia huangi










Oviraptoridae

Nankangia jiangxiensis



Oviraptor philoceratops




Yulong mini



Nomingia gobiensis





Rinchenia mongoliensis




"Citipati" de Zamyn Khondt




Huanansaurus ganzhouensis



Citipati osmolskae








Tongtianlong limosus




Wulatelong gobiensis



Banji long






Shixinggia oblita




Khaan mckennai




Conchoraptor gracilis




Machairasaurus leptonychus




Jiangxisaurus ganzhouensis




Ganzhousaurus nankangensis




Nemegtomaia barsboldi




Ajancingenia yashini



Heyuannia huangi












Notes et références

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  1. Certaines découvertes d' oviraptorosauriens aux États-Unis (Montana) parfois considérées comme des oviraptoridés, sont généralement regroupées dans la famille proche des Caenagnathidae[1].

Références

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  1. (en) G. F. Funston et P. J. Currie. 2016. « A new caenagnathid (Dinosauria: Oviraptorosauria) from the Horseshoe Canyon Formation of Alberta, Canada, and a reevaluation of the relationships of Caenagnathidae ». Journal of Vertebrate Paleontology, 6(4):e1160910, p. 1-18.
  2. a et b (en) M. C. Lamanna, H. D. Sues, E. R. Schachner et T. R. Lyson, « A New Large-Bodied Oviraptorosaurian Theropod Dinosaur from the Latest Cretaceous of Western North America », PLoS ONE, vol. 9, no 3,‎ , e92022 (PMID 24647078, PMCID 3960162, DOI 10.1371/journal.pone.0092022)
  3. a et b (en) Junchang , Rongjun Chen, Stephen L. Brusatte, Yangxiao Zhu et Caizhi Shen, « A Late Cretaceous diversification of Asian oviraptorid dinosaurs: evidence from a new species preserved in an unusual posture », Scientific Reports, vol. 6,‎ , p. 35780 (DOI 10.1038/srep35780).
  4. (en) H. Osmólska, P.J. Currie et R. Barsbold (2004). Oviraptorosauria. In: D.B. Weishampel, P. Dodson, and H. Osmólska (eds.), The Dinosauria (second edition). University of California Press, Berkeley p. 165-183.

Articles connexes

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