Nicolas-Joseph Hüllmandel

compositeur français

Nicolas-Joseph Hüllmandel, né à Strasbourg le et mort à Londres le , est un compositeur, claveciniste, pianiste et joueur d’harmonica de verre alsacien.

Nicolas-Joseph Hüllmandel
Biographie
Naissance
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LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Enfant
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Mouvement
Instrument
Maîtres
François-Xavier Richter, Joseph Garnier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Né dans une famille de musiciens, il est le fils de Michel Hüllmandel, violoniste à la cathédrale de Strasbourg et le neveu, du côté maternel, du violoniste et corniste Jean-Joseph Rodolphe[1].

Hüllmandel entame ses études musicales avec soit Joseph Garnier soit Franz Xaver Richter, soit les deux, maîtres de chapelle de la cathédrale de Strasbourg. C’est tout ce que l’on sait à propos de son éducation musicale ; Fétis mentionne que Hüllmandel aurait étudié avec Carl Philipp Emanuel Bach, mais ceci reste à prouver.

Vers l’âge de 20 ans, Hüllmandel s’installe à Paris où il rencontre un succès immédiat dans les cercles aristocratiques et salons privés[2] comme l’attestent les dédicataires de ses premiers opus : Marie-Antoinette, la baronne Talleyrand et le duc de Guines. Il enseigne notamment à George Onslow, Hyacinthe Jadin, ou encore Madame de Villeblanche, à laquelle il dédie un recueil de trois sonates en 1782[3],[4].

Hüllmandel est l'ami de Charles Nodier, qui parle de lui ainsi, dans Promenades de Dieppe aux montagnes d'Écosse : « notre inappréciable ami, M. Hulmandell, dont la sollicitude pour nos besoins et pour nos plaisirs passe toutes les expressions. ».

Lors de la Révolution, Hüllmandel s’expatrie à Londres où il vit jusqu’à sa mort.

Hüllmandel a composé 12 numéros d’opus, tous pour clavier solo (clavecin ou piano-forte) ou avec accompagnement ad libitum ou obligé ; ces œuvres ont toutes été éditées à Paris entre 1773 et 1788, sauf la dernière, publiée à Londres en 1796. On peut se demander pourquoi il a apparemment cessé de composer après cette date. Hüllmandel a également rédigé les articles « clavecin » et « forte-piano » de l’Encyclopédie méthodique.

Voir aussi

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Bibliographie

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Références

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  1. Schmitt, Michel,, L'Alsace et ses compositeurs de la Renaissance à nos jours, t. 1 (ISBN 978-2-7521-0238-6 et 2-7521-0238-0, OCLC 957633975, lire en ligne), p. 321
  2. Théodore Gérold, « Nicolas-Joseph Hüllmandel », L'Alsace française : revue hebdomadaire d'action nationale,‎ , p. 63 (lire en ligne)
  3. Dominique Salva, « Madame de Villeblanche, sonates pour une amante défunte », sur Enquêtes d'identité, (consulté le )
  4. Nicolas-Joseph Hüllmandel, Trois Sonates pour le piano forte ou le clavecin avec accompagnement d’un violon ad libitum pour les deux premières et obligé pour la troisième, dédiées à Madame de Villeblanche… Gravées par Mme Oger…, 1782 [lire en ligne]

Liens externes

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