Mohács

commune hongroise

Mohács (hongrois : Mohács [ˈmohaːtʃ] ; croate : Mohač ; allemand : Mohatsch ou Moosach ; serbe : Мохач) est une localité hongroise ayant le rang de ville dans le comitat de Baranya. Chef-lieu de la micro-région de Mohács, elle se situe sur la rive ouest du Danube.

Mohács
Mohač
Mohatsch
Mohács
Blason de Mohács Mohač Mohatsch
Blason de Mohács
Mohač
Mohatsch
Drapeau de Mohács Mohač Mohatsch
Drapeau de Mohács
Mohač
Mohatsch
(Voir carte Hongrie administrative)
Mohács Mohač Mohatsch
(Voir carte Hongrie topographique)
Mohács Mohač Mohatsch
Administration
Pays Drapeau de la Hongrie Hongrie
Comitat
(megye)
?
Rang Commune
Bourgmestre
(polgármester)
?
Code postal 7700
Indicatif téléphonique (+36)  ?
Démographie
Population 17 200 hab. ()
Géographie
Coordonnées 45° 59′ 45″ nord, 18° 40′ 47″ est
Altitude 82 m
Liens
Site web www.mohacs.hu
Sources
Office central de statistiques (KSH)
Élections municipales 2014

Mohács est surtout célèbre pour la bataille de Mohács, survenue le  : l'armée ottomane de Soliman le Magnifique y a écrasé les Hongrois conduits par leur roi Louis II, qui a péri dans les combats. Une seconde bataille de Mohács a eu lieu en 1687 entre les Turcs et les armées de l'empereur germanique commandées par Charles V de Lorraine. C'est cette fois une victoire du Saint-Empire.

En 1941, plus de 700 Juifs vivaient à Mohács, soit environ 4 % de la population[1]. Après l'occupation allemande en , l'administration hongroise créa, en mai 1944, deux ghettos, dans lesquels les Juifs ont été contraints de déménager. Début juillet les occupants de ces ghettos ont été déportés à Pécs puis à Auschwitz.

En 1949, les occupants soviétiques ont planifié la construction d'une grande aciérie à Mohács, mais à l'automne le projet a été déplacé à Dunaújváros. Les travailleurs ont été alors contraints de s'y déplacer[2].



La ville de Mohács est jumelée avec :

Personnalités liées à la localité

modifier

Notes et références

modifier
  1. (en) Mohacs: Brny. International Jewish Cemetery Project
  2. ̻(de) Anne Applebaum: Der eiserne Vorhang. Siedler, Munich 2012, page 415


Sur les autres projets Wikimedia :