Martha Argerich

pianiste argentine

Martha Argerich, née le à Buenos Aires, est une pianiste argentine. Elle possède aussi la nationalité suisse.

Martha Argerich
Martha Argerich en 2015.
Biographie
Naissance
Nationalités
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Activité
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Chen Liang-Sheng (d) (jusqu'en )
Charles Dutoit (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Lyda Chen-Argerich (d)
Annie Dutoit (d)
Stéphanie Argerich (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Personnes liées
Dora Bakopoulou (d) (ami ou amie), Nelson Freire (ami ou amie), Daniel Barenboim (ami ou amie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Distinctions

Enfant prodige du piano, elle a apporté à l'interprétation du répertoire romantique et moderne un souffle nouveau qui l'a propulsée rapidement sur le devant de la scène internationale. Plusieurs des grands concertos pour piano et orchestre, tels ceux de Chopin, Schumann, Liszt, Tchaikovsky, Ravel, Prokofiev et Rachmaninov, ont trouvé en Martha Argerich une interprète flamboyante et réfléchie. Fuyant la publicité, elle s'éloigne de la scène pendant une partie importante de sa carrière[1]. Artiste exigeante et femme de caractère, elle n'accorde que peu d'entrevues et ne joue plus, depuis quelques années, qu'en formation de musique de chambre ou avec orchestre. Elle est considérée comme une des plus talentueuses interprètes de la musique pour piano.

Biographie

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Martha Argerich en 1962 à l'âge de 21 ans.

Le nom d’Argerich est typiquement catalan, porté par plusieurs centaines de personnes en Catalogne espagnole[2]. Son père est en effet issu d'une lignée de Catalans installés à Buenos Aires depuis le XVIIIe siècle. Ses grands-parents maternels étaient, quant à eux, des juifs russes.

Ses dons pour la musique sont remarqués dès l'âge de 2 ans et demi. Elle est alors capable de reproduire au piano les partitions qu'étudie son frère, ou rejoue immédiatement sur un piano un air qu'elle a entendu chanter[1]. Elle a la capacité, enfant, de jouer les octaves comme de simples notes (Eugene List). À l'âge de 5 ans, et contre son gré (la petite Martha voulait être médecin[3]), elle est présentée par sa mère à Vincenzo Scaramuzza, qui lui donnera ses premières leçons de piano et favorisera le développement de sa sensibilité et de son lyrisme naturels. Elle est dirigée dans un de ses premiers concerts, à 11 ans, jouant le concerto pour piano de Schumann au Teatro Colón, par Washington Castro (es)[4].

En 1949, à l'âge de 8 ans, elle joue en concert le Concerto pour piano no 1 en do majeur op. 15 de Beethoven, le Concerto pour piano no 20 en ré mineur K. 466 de Mozart, ainsi que la Suite française no 5 en sol majeur BWV 816 de Bach.

En 1955, la famille Argerich émigre en Europe. Grâce à une bourse octroyée par l’État argentin (à l’époque dirigé par Juan Perón), Martha Argerich étudie avec de nombreux grands maîtres à Londres, Vienne, de même qu'en Suisse : Bruno Seidlhofer, Friedrich Gulda, Nikita Magaloff, Madeleine Lipatti. Elle complétera sa formation auprès d'autres grands noms : Arturo Benedetti Michelangeli, Stefan Askenase et Abbey Simon[5]. Elle confie : « De tous mes professeurs, Gulda a été celui qui m'a le plus aidée. Ses explications étaient claires, il me critiquait réellement […][6]. »

En 1957, âgée de seulement 16 ans, elle remporte deux concours importants en l'espace de deux semaines[1] : le Concours international d'exécution musicale de Genève (conjointement avec Dominique Merlet) et le Concours Busoni à Bolzano[7]. C'est lors de ce dernier concours qu'elle rencontre Michelangeli, à qui elle demandera des leçons quatre ans plus tard.

En 1965, elle est remarquée lors du Concours international de piano Frédéric-Chopin de Varsovie. Sa maîtrise exceptionnelle de l'instrument et sa sensibilité remarquable lui font remporter trois prix[1] : le premier prix, le prix du public et celui de la meilleure interprétation des Mazurkas. « Martha Argerich est la première à se présenter sur scène. Elle a déjà attiré l'attention du public par la qualité de son jeu [pianistique] lors des éliminatoires. Sa prestation est alors attendue avec fébrilité. Les brillantes études et mazurkas interprétées avec fougue confirmèrent sa technique extraordinaire, le public accueillant sa prestation en lui offrant une ovation spontanée »[8]. Critiques et spectateurs ne tarissent alors pas d'éloges[9],[10].

L'année suivante, elle commence une carrière professionnelle au Lincoln Center de New York.

Artiste rebelle, son indépendance — qu'elle revendique farouchement — est parfois source de problèmes pour les organisateurs de concerts : elle peut se désister au dernier moment, se présenter pour son récital en décidant de changer le programme, ou cesser abruptement de se produire malgré un carnet de prestations rempli pour plusieurs mois. C'est ainsi qu'elle décide brusquement de se retirer de la scène de 1961 à 1965, après avoir donné naissance à son premier enfant, puis à nouveau entre 1973 et 1976[1]. Elle n'est jamais poursuivie pour rupture de contrat simplement parce que, jalouse de son indépendance, elle n'en signe jamais[11]. Son caractère entier se manifeste jusque dans sa discographie : aucune grande série d’œuvres d'un même compositeur, à la différence de Brendel, d'Ashkenazy ou de Pollini. Elle interprète ce qu'elle aime au gré de sa fantaisie.

Martha Argerich s'est mariée trois fois. D'une première et brève liaison avec le compositeur et chef d'orchestre chinois Robert Chen naît une fille, Lyda Chen[12]. De 1969 à 1973, elle est la femme du chef d'orchestre suisse Charles Dutoit, avec qui elle collaborera régulièrement tant sur la scène que sur disque après leur séparation. Ils ont ensemble une fille, Annie Dutoit. Un troisième enfant, Stéphanie Argerich, naît de l'union avec son troisième époux, le pianiste américain Stephen Kovacevich[13].

De nature généreuse, Martha Argerich œuvre sans relâche afin de promouvoir de jeunes talents. Hélène Grimaud, qui la rencontre à 20 ans en 1989[14], lui rend hommage dans un essai autobiographique, Variations sauvages (2003) : « Martha, c'est la souveraineté de l'élan vital… Ce qu'elle m'a transmis ? La force vitale de l'intuition. » En 1999, Martha Argerich crée à leur intention un concours international de piano, le Festival Martha Argerich de Buenos Aires, et en le Martha Argerich Project de Lugano[15].

Elle participe à de nombreux jurys lors de concours importants et possède une réputation de juge opiniâtre. Elle démissionne ainsi de son poste de juré lors du Concours international de piano Frédéric-Chopin de 1980 lorsque le pianiste croate Ivo Pogorelić est éliminé au deuxième tour.

Martha Argerich réside présentement à Genève avec sa fille Stéphanie et accueille régulièrement de jeunes pianistes. Elle est réputée pour se coucher au petit matin après avoir joué du piano, écouté de la musique et participé à de longues conversations sur son blog[16]. Martha Argerich possède également un pied-à-terre dans le seizième arrondissement de Paris, dans l'immeuble où habitait Nelson Freire.

En 1990, Martha Argerich est soignée avec succès pour un mélanome. Elle rechute en 1995 avec des métastases pulmonaires et un envahissement des ganglions lymphatiques. Un traitement expérimental lui est administré au John Wayne Cancer Institute. Il consiste en une lobectomie pulmonaire associée à un vaccin expérimental[17]. Il permet d'obtenir une nouvelle rémission. En remerciement, Argerich donne un récital à Carnegie Hall au bénéfice de l'Institut[18]. Fumeuse, Argerich abandonne la cigarette après son traitement. Son cancer n'est pas réapparu depuis lors.

La première biographie mondiale de la pianiste sort aux éditions Buchet-Chastel en . Bernard Pivot écrit dans une chronique : « Martha Argerich est une artiste si riche et si complexe, une femme d’une telle densité, qu’il n’était pas commode d’écrire sa biographie, même avec son accord et sa participation. Le livre d’Olivier Bellamy mérite les ovations du public[19]. »

En 2002 Georges Gachot (de) réalise le premier film sur Martha Argerich, Martha Argerich, conversation nocturne. Ce film obtient différents prix, dont le prix Italia 2002, le Golden Prague 2002, le Premio Asolo 2003, le prix Citation musique décerné par l'Unesco en 2002[réf. nécessaire].

Un film sur sa vie, Bloody Daughter (2012), réalisé par sa fille Stéphanie Argerich Blagojevic, est montré dans différents festivals en 2013[20].

Carrière

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Le répertoire de Martha Argerich est très vaste, allant de Bach au compositeur contemporain d'origine russe Alexandre Rabinovitch[21], en passant par Beethoven, Chopin, Liszt, Debussy, Franck, Ravel, Prokofiev, Bartók, Stravinsky, Tchaïkovsky, Rachmaninov et bien d'autres[1].

Artiste réclamée par les chefs d’orchestre et les orchestres les plus prestigieux, Martha Argerich se produit dans de nombreux festivals de musique aux États-Unis, en Europe et au Japon. Elle joue régulièrement en compagnie du pianiste brésilien Nelson Freire — son grand ami depuis 1957[22] —, du pianiste Alexandre Rabinovitch, du violoncelliste Mischa Maisky et du violoniste Gidon Kremer[15].

Son premier disque, enregistré en 1960 par la Deutsche Grammophon, incluant des œuvres de Chopin, Brahms, Ravel, Prokofiev et Liszt, lui vaut les éloges de Vladimir Horowitz. Quelques années plus tard, elle enregistre la troisième sonate de Chopin, de même que la Polonaise op. 53 du même compositeur. Suivront de nombreux disques, dont le troisième concerto pour piano et orchestre de Prokofiev, enregistré avec l'Orchestre philharmonique de Berlin sous la direction du chef d'orchestre italien Claudio Abbado en 1968.

Elle est pour certains la dernière pianiste de légende[23], la meilleure pianiste de sa génération par sa grande sensibilité alliée à une technique virtuose, et à une imagination débordante[15]. Sa technique pianistique est considérée comme l'une des plus impressionnantes dans le cercle relativement restreint des plus grands interprètes contemporains. Certains n'hésitent pas à la comparer à Vladimir Horowitz ou à Maurizio Pollini[24]. Bien que certains critiques trouvent sa dynamique sonore et ses tempi parfois exagérés, son jeu est caractérisé par un son puissant malgré son étonnante immobilité des poignets.

Il serait néanmoins plus juste de la comparer à Friedrich Gulda, dont elle a été l'élève et a conservé la technique ainsi que la stylistique de jeu très aseptisé, sans fioritures, aux tempi très souvent plus rapides que la plupart de ses confrères[réf. nécessaire].

Atteinte de myopie et timide sur scène[15], Martha Argerich a plusieurs fois exprimé un sentiment de « solitude » lorsqu'elle joue en soliste[1],[25]. De fait, depuis 1980, à l'exception d'un récital au Carnegie Hall de New York en faveur d'une fondation de lutte contre le cancer et d'un autre au Festival de Beppu (Japon) — dont elle est la directrice artistique depuis 1996 —, elle joue très rarement seule, préférant les concertos, la musique de chambre, ou les œuvres pour deux pianos dont elle partage l'exécution avec le pianiste Nelson Freire[26]. Elle s'est néanmoins produite lors du festival de Verbier en 2008, où elle a, entre autres, interprété la Partita no 2 de Bach, de même qu'en 2014.

Elle est également appréciée pour ses enregistrements d’œuvres de compositeurs du XXe siècle, tels que Rachmaninoff, Messiaen ou Prokofiev. Shura Cherkassky n'a cessé de louer le « génie » de Martha Argerich ; Stephen Kovacevich parle, quant à lui, « d'une facilité et d'une aisance au-delà de tout entendement ». « Un phénomène de la nature », selon Eugene List.

Artiste exceptionnelle entrée de son vivant dans la légende, Martha Argerich a été largement récompensée :

Pour ses nombreux enregistrements qui ont fait date dans l’histoire de la musique, Martha Argerich s’est vu décerner :

  • 1999 : Grammy Award pour la meilleure interprétation des Concertos pour Piano No 1 & 3 de Prokofiev et du Concerto pour Piano No 3 de Béla Bartók (EMI) ;
  • Gramophone Artist of the Year, Best Piano Concerto Recording of the Year pour ses Concertos de Chopin (EMI) ;
  • 2005 : Grammy Award de la meilleure prestation de musique de Chambre pour Ma Mère L'Oye de Ravel et la suite Cinderella de Prokofiev (arrangement pour deux pianos) en compagnie de Mikhail Pletnev (DG) ;
  • 2006 : Grammy Award de la meilleure prestation instrumentale avec orchestre pour les Concertos pour piano No 2 & 3 de Beethoven, direction Claudio Abbado (DG) ;
  • Choc du Monde de la Musique pour son Récital d’Amsterdam (EMI) ;
  • Künstler des Jahres der deutschen Schallplattenkritik pour la suite Cinderella (arrangement pour deux pianos) en compagnie de Mikhail Pletnev (DG) ;
  • 2016 : Médaille d'or du mérite des beaux-arts (Espagne)[27].

Elle a également été nommée pour les Grammy Awards suivants :

  • Martha Argerich and Friends / Live from the Lugano Festival (EMI) ;
  • Meilleur Album de musique classique ;
  • Meilleure musique de chambre ;
  • Concertos pour Piano 2 & 3 de Beethoven. Mahler Chamber Orchestra. Direction Claudio Abbado (DG) ;
  • Meilleure Soliste.

Discographie et vidéographie partielles

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Une discographie complète est maintenue à jour par les nombreux admirateurs d'Argerich. Il existe d'elle plus de cent CD d'enregistrements. Les titres disponibles sont répertoriés sur plusieurs sites[28].

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Martha Argerich » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d e f et g « Martha Argerich », Piano bleu (consulté le ).
  2. Répartition du nom de famille "Argerich" en Espagne..
  3. Olivier Bellamy, « Martha Argerich, the untamable / At the same moment Sun and black Moon », Le Monde de la musique, (consulté le ).
  4. « una-visita-todo-un-acontecimiento »
  5. (en) Donald Minaldi Musician of the Year 2001 Martha Argerich, Musical America, 2001.
  6. Juergen Mayer-Josten (propos recueillis par) (trad. de l'allemand par Élisabeth de Galbert et Ariel Buteaux), Conversations, Fondettes/Paris, Van de Velde, , 192 p. (ISBN 2-85868-143-0, OCLC 417486254, BNF 35039257), p. 12. L'interview lui-même est antérieur à 1974.
  7. Concours international de piano Ferruccio Busoni (1957).
  8. Zycie Warsawy[Quoi ?], .
  9. « Depuis le début de la prestation d'Argerich, les émotions des auditeurs aussi bien que celles des critiques s'intensifiaient. Dès avant sa seconde apparition sur scène, les critiques l'avaient surnommée « la coqueluche des auditeurs. ». Beaucoup de superlatifs avaient été utilisés pour qualifier son jeu [pianistique] : « merveilleux », « passionné », « étincelant », « plein de tempérament », « techniquement parfait », « distingué » », Zwierciadło, .
  10. « Personne ne pouvait discuter le premier prix attribué à l'Argentine Martha Argerich. Son jeu [pianistique] étincelant, sa technique parfaite, sa prestation brillantissime et sa virtuosité toute romantique lui gagna d'emblée la faveur du public. Son interprétation des Mazurkas, pour lesquelles elle reçut le prix de la Radio polonaise, étaient tellement dansante et mélodieuse qu'elle atteignait pratiquement un sommet. », Trybuna Mazowiecka, 20-.
  11. (en) Roger Bellamy, « Martha Argerich, the untamable », Le Monde de la musique, .
  12. Robert Chen est son nom « américain », il est connu aujourd'hui sous celui de Chen Liang-Sheng. Voir « Portrait de Chen Liang-Sheng, « maître de chapelle » du Chœur universitaire de Genève », sur Le Temps, (ISSN 1423-3967, consulté le ).
  13. (en) Jenny Hauptfuhrer et Mary Vespa, « A Top Woman Pianist, Martha Argerich, Nearly Gave Up Her Steinway for Steno », People, (consulté le ).
  14. (en) « Her Way », sur The New Yorker (consulté le ).
  15. a b c et d Martha Argerich, conversation nocturne, 2002.
  16. (en) Olivier Bellamy, « Martha Argerich, the untamable, Brussels, Stephanie and the pianists », Le Monde de la musique', (consulté le ).
  17. Le traitement actuel de certains cancers se dirige vers une vaccinothérapie élaborée à partir des propres cellules de l'individu atteint. Ce traitement est encore au stade expérimental.
  18. (en) Toronto Globe and Mail, concert review, 28 mars 2000.
  19. Bernard Pivot, « Le piano pas bien tempéré », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne).
  20. Martha's Bloody Daughter is a masterpiece of intimacy and restraint, sur artsjournal.com, août 2013.
  21. Alexandre Rabinovitch : Incantations - Schwanengesang an Apollo - Belle musique No 3 - Liebliches lied, .
  22. (en) « Nelson Freire sent us a few lines about his friendship with Martha Argerich », Nelson Friere (consulté le ).
  23. (en) « Martha is a survival », Ivry Gitlis (consulté le ).
  24. Traduction de l'article original en polonais : « Bien des pianistes talentueux ont tenté d'interpréter la difficile Étude en Do-majeur Op.10 jusqu'à ce qu'Horowitz l'enregistre, mais nul ne lui a succédé aussi brillamment que Martha Argerich. Depuis ses débuts, cette phénoménale Argentine a montré l'étendue de ses extraordinaires possibilités dans les passages pour la main droite stupéfiants de luminosité - sa rapidité d'exécution et son expressivité au cours de cette Étude sont restées inégalées ; et une telle prestation du Prélude en Ré mineur n'a jamais été entendue depuis que Maurizio Pollini, le gagnant de ce Concours, l'a interprétée cinq ans auparavant. », Stolica, .
  25. « This harmony within a group of people gives me a strong and peacefull feeling » - Martha Argerich dans Evening Talks. Traduction : « Cette harmonie au sein d'un groupe me donne une sensation de force et de paix [intérieure]. ».
  26. Serge Rachmaninov, Concerto pour piano no 3 - Suite no 2 pour deux pianos, opus 17, Ricardo Chailly, Phillips.
  27. (es) « Real Decreto 736/2016, de 23 de diciembre, por el que se concede la Medalla al Mérito en las Bellas Artes, en su categoría de oro, a las personas y entidades que se relacionan », sur Boletin de Estado, (consulté le ) [PDF].
  28. Voir notamment (en) Argerich-Discography, sur andrys.com, et Martha Argerich Recordings, sur argerich.jp.
  • Dean Elder, Pianists at Play : Interviews, Master Lessons and Technical Regimes, Kahn and Averill, 17 janvier 1998, , 324 p. (ISBN 978-1-871082-10-4 et 1-871082-10-2)

Annexes

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Bibliographie

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  • The New Grove Dictionary of Music and Musicians, Londres : Macmillan, 1981 (ISBN 0-333-23111-2).
  • American Record Guide, , p. 156(1); , p. 210(1); .
  • Daily Telegraph, .
  • Dallas Morning News, , p. 7C; , p. 29A; , p. 33A; , p. 23A; , p. 19A.
  • Independent, ; , p. 11; , p. 18.
  • New Statesman, .
  • Newsday, , p. C27; , p. B09.
  • USA Today, .
  • Martha Argerich - L'Enfant et les sortilèges, par Olivier Bellamy, Paris : Buchet-Chastel, 2010 (p. 280).

Filmographie

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Liens externes

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