Maison Fossier

biscuiterie

La maison Fossier est une biscuiterie de la ville de Reims réputée principalement pour ses biscuits roses. Créée en 1756 sous la raison sociale « Noël-Houzeau », elle est la plus ancienne biscuiterie de France encore en activité. Elle est depuis 2021 la propriété du groupe Galapagos.

Biscuits Fossier
logo de Maison Fossier
Logo actuel de la maison Fossier
illustration de Maison Fossier

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés 13 juin 1990 : immatriculation de la société actuelle
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Reims 51100
Drapeau de la France France
Direction BCB représenté par Anne du Hamel de Fougeroux
Activité Fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation
Société mère BCB holding
Sociétés sœurs Fossier distribution 490 202 132
SIREN 378 269 922
Site web www.fossier.frVoir et modifier les données sur Wikidata

Historique

modifier

La maison Noël-Houzeau est fondée sur le territoire français en 1756, sous le règne de Louis XV. Les biscuits, massepains et pains d'épices qu'elle fabrique sont présents lors du sacre de Louis XVI en la Cathédrale de Reims. La biscuiterie devient par la suite l'un des fournisseurs du roi de France et de Navarre. Sous Charles X, en 1825, elle reçoit un « brevet de fabrication de biscuit du roi » garantissant la qualité de ses biscuits[1],[2],[3].

En 1845, Monsieur Fossier, boulanger rémois, reprend la succession de cette biscuiterie et fait découvrir les recettes à ses habitants avant de rejoindre la France entière. L'activité proposera par la suite jusqu'au XXe siècle[3].

Cependant, durant la fin du XXe siècle, la maison, qui comptait une vingtaine de salariés, doit faire face à trois dépôts de bilan et à la menace d'une mise en liquidation judiciaire en raison d'une structure mal en point, d’importantes pertes et d'un chiffre d'affaires insuffisant.

En 1996, Charles de Fougeroux, qui a déjà repris les rênes de la Biscuiterie rémoise deux ans auparavant, rachète la plus ancienne biscuiterie de France et procède à leur fusion. L'entreprise déménage en dehors du centre-ville, la construction de bâtiments neufs coûte un an de chiffre d'affaires. En ce qui concerne la production, l'entrepreneur s'est engagé à réinventer les « produits anciens que l'on a oubliés », tel que le pain d'épices[4].

En 2006 (renouvelé le 16/12/16), la maison Fossier est labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant.

En 2009, la maison Fossier, qui emploie alors 75 personnes, affiche un chiffre d'affaires de 10 000 000 , dont 45 % pour l'unique biscuit rose dont elle est l'unique dépositaire du savoir-faire et de l'appellation[4]. Aujourd'hui, l'entreprise a pour objectif de se renforcer vers l'export — elle réalise 10 % de ses ventes à l'export en 2013 — afin de conquérir le Moyen-Orient et l'Asie (Japon. Chine, Malaisie, Corée du Sud), synonyme, selon Charles-Antoine de Fougeroux, « de qualité et de statut social » et parie sur la vente en ligne et l'ouverture de magasins, notamment à Paris[5].

En 2010, Charles-Antoine de Fougeroux succède à son père, Charles de Fougeroux[6].

En mars 2021, la Maison Fossier est rachetée par le groupe breton Galapagos, fondé par Christian Tacquard, et qui possède déjà les marques Gavottes et Traou Mad[7].

Gamme de produit

modifier

En 2013, 40 % du chiffre d'affaires de la Maison Fossier provient de la fabrication des biscuits roses, qui doivent leur couleur au carmin. L'offre de la biscuiterie, qui vise une niche de marché et généralement haut de gamme, est composé également de massepains, macarons et de pain d'épices. Elle a lancé une gamme de feuilletés salés et de la poudre de pain d'épices[5].

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. « Le Biscuit Rose », sur le site du centre national de documentation pédagogique (consulté le )
  2. « Maison Fossier / Biscuits Roses de Reims », sur le-cuisinier.net
  3. a et b « Fiche - Fossier », sur L'Express (consulté le )
  4. a et b « L'homme qui a remis le biscuit rose au goût du jour », sur La Croix, (consulté le )
  5. a et b Keren Lentschner, « Les biscuits de Reims Fossier voient l'avenir en rose grâce à l'export », sur Le Figaro, (consulté le )
  6. Alice Beckel, « La famille de Fougeroux cède la maison Fossier à un groupe breton »  , sur lunion.fr, Journal L'Union abonné, (consulté le ).
  7. « La Maison Fossier rachetée par un groupe breton », sur L'Hebdo du Vendredi, (consulté le ).