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Louis Dallaire

administrateur québécois

Louis Dallaire, né à Rouyn en Abitibi-Témiscamingue, a été employé de la fonction publique québécoise pendant 25 ans, gestionnaire d'un réseau de bibliothèques et il est l’un des trois fondateurs du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue[1].

Louis Dallaire
Description de l'image Louis Dallaire 01.jpg.
Naissance (73 ans)
Rouyn (Québec), Canada
Nationalité Canadienne
Profession Communicateur et cofondateur de festival de cinéma

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Biographie

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Il a étudié en technique de communication au CÉGEP de Jonquière, obtient un DEC en sciences humaines au Collège de l'Abitibi-Témiscamingue et poursuit un certificat en administration à l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.

Il a occupé différents emplois comme contractuel en début de carrière. Gérant apiculteur en Alberta en 1975, réalisateur et animateur d'une série d'émissions de radio pour Multi-Média en 1976, recherchiste et rédacteur pour le bulletin de l'Association immobilière de l'Abitibi-Témiscamingue en 1977, producteur délégué sur le tournage du film L'Hiver bleu, d'André Blanchard pour les Productions Cinak de Montréal en 1979[2]. Il publie, à compte d'auteur, un livre de recettes au miel en 1978, il est administrateur des Productions Abitibi-Témiscamingue inc. en 1979 et devient organisateur de la Semaine du patrimoine pour le Conseil de la culture de l'Abitibi-Témiscamingue en 1980.

De 1980 à 1996, il est agent d'information à Communication-Québec à Rouyn-Noranda, un service du ministère des Communications du Québec qui dessert l'Abitibi-Témiscamingue et la région du Nord-du-Québec. Il prend un contrat d'un an à titre d'agent d'information à la ville de Rouyn-Noranda en 1980 à la suite de la fusion des villes de Rouyn et de Noranda. Il assume par la suite, en 1990, la direction de Communication-Québec de façon intérimaire. Dans le cadre de son travail, il assume le mandat de responsable des communications pour le Sommet socio-économique de l'Abitibi-Témiscamingue de 1987.

De 1996 à 2006, il est agent culturel au ministère de la Culture et des Communications du Québec. Il initie le Salon Internet et des communications de l'Abitibi-Témiscamingue à Rouyn-Noranda en 1997 et gère différents programmes ministériels (concertation régionale, médias communautaires, dossiers autochtones et ententes de développement culturel avec les Cris, les Inuits et les Algonquins).

Il fonde avec André Simard, Louis Kirouac et Marc Buteau les Productions Argile communications qui organise, en collaboration avec Tourisme Abitibi-Témiscamingue, un spectacle musical abitibien à Montréal au Lion d'Or en 2003 et au Métropolis en 2005.

De 2007 à 2019, il a été président de l'organisme de Gestion de l'inforoute régionale de l'Abitibi-Témiscamingue (GIRAT). À ce titre, il a initié et réalisé l'ajout de 32 sites afin d'optimiser la couverture du cellulaire sur l'ensemble de la région de l'Abitibi-Témiscamingue[3],[4],[5],[6],[7],[8]

De 2006 à 2021, il a été directeur général du Réseau BIBLIO de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec. Durant cette période, le nombre de bibliothèques de ce réseau est passé de 59 à 71 dont quatre au Nunavik qui desservent leurs populations en français, en anglais et en inuktitut[9],[10],[11],[12],[13].

En , avec Jacques Matte et Guy Parent, il présente à Rouyn-Noranda, la Semaine du jeune cinéma québécois en Abitibi-Témiscamingue. En , il fonde avec eux, le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue[14]. Il en est le responsable des communications, sélectionne les courts métrages et les films d'animation, travaille à la programmation et au déroulement du festival[15],[16],[17],[18],[19],[20],[21],[22],[23],[24],[25].

Ce festival dure 6 jours et se déroule à partir du dernier samedi d’octobre. On y présente des courts, moyens et longs métrages (fiction, documentaire et animation) provenant de différents pays avec une préférence pour le cinéma québécois[26]. Plusieurs invités internationaux ont y présenté leurs films, Claude Lelouch, Margot Kidder, Philippe de Broca, Bille August, Pierre Richard, Serge Gainsbourg, Marie Trintignant, Sylvie Vartan, Michel Ocelot, Orlow Seunke, Pierre Salvadori, Olivier Gourmet, Jean-Marc Vallée, Denis Villeneuve, Denys Arcand [27],[28],[29],[30],[31],[32],[33].

Depuis les débuts, cet événement a été plusieurs fois en nomination et a reçu des prix émanant notamment de la Chambre de commerce du Rouyn-Noranda régional et du ministère du Tourisme du Québec.

En 2020, l’Université du Québec, sous l’égide de l’UQAT, lui décerna un Doctorat honoris causa ainsi qu'à ses associés Jacques Matte et Guy Parent [34].

En 2022, il est élu par acclamation au poste de conseiller municipal du quartier de l'Université à Rouyn-Noranda, en remplacement de Daniel Bernard élu député caquiste du comté Rouyn-Noranda-Témiscamingue aux élections provinciales 2022 [35].

Un fonds d'archives de Louis Dallaire est conservé au centre d'archives de Rouyn-Noranda de BAnQ[36].

Prix et honneurs

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Notes et références

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  1. ↑ « Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (Rouyn-Noranda) », sur www.unifrance.org (consulté le )
  2. ↑ André Blanchard, L'hiver bleu, Cinak Compagnie Cinématographique (lire en ligne)
  3. ↑ « Le cellulaire, service essentiel ? », sur La Presse+, (consulté le )
  4. ↑ Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « Un projet de construction de 33 tours de télécommunication est en développement en Abitibi-Témiscamingue », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  5. ↑ Bell Média, « Le cellulaire sur 95 % du territoire de l'Abitibi-Témiscamingue d'ici 3 ans », sur www.iheartradio.ca (consulté le )
  6. ↑ « 32 nouveaux sites de téléphonie en Abitibi-Témiscamingue », sur www.lecitoyenrouynlasarre.com (consulté le )
  7. ↑ « Preissac aura sa couverture cellulaire d’ici deux ans », sur www.lecitoyenvaldoramos.com (consulté le )
  8. ↑ « Rayonnement des régions: 2,1 M $ pour six initiatives », sur www.lecitoyenrouynlasarre.com (consulté le )
  9. ↑ Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Louis Dallaire du Réseau BIBLIO prend sa retraite », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  10. ↑ « RÉSEAU BIBLIO : UN DERNIER BILAN AVANT LA RETRAITE », sur www.indicebohemien.org (consulté le )
  11. ↑ « Retraite d'une mission accomplie pour Louis Dallaire », sur journallereflet.com (consulté le )
  12. ↑ « 5000 revues en un coup d’œil au Réseau BIBLIO », sur www.lecitoyenrouynlasarre.com (consulté le )
  13. ↑ « 1,5 M $ pour huit projets dans la région », sur www.lecitoyenrouynlasarre.com (consulté le )
  14. ↑ Odette Vincent, Histoire de l'Abitibi-Témiscamingue, Québec, Institut québécois de recherche sur la culture, , 764 p. (ISBN 2-89224-251-7), p. 578-579
  15. ↑ « Quarante années de cinéma international à Rouyn-Noranda », sur La Fabrique culturelle (consulté le )
  16. ↑ « Cinéma - Le petit miracle se produit de nouveau », sur Le Devoir (consulté le )
  17. ↑ « Festival | 40 ans de cinéma en Abitibi ! », sur La Presse, (consulté le )
  18. ↑ Ministère de la Culture et des Communications, « Cinéma et audiovisuel », sur www.mcc.gouv.qc.ca, (consulté le )
  19. ↑ Janick Beaulieu, « 6E Festival du cinéma... », Revue Séquences,‎ , p. 36-37 (lire en ligne [PDF])
  20. ↑ « Un pour tous et tous pour le Festival », sur www.indicebohemien.org (consulté le )
  21. ↑ Stéphane Plante, « Une expérience cinématographique sans pareil pour mettre Rouyn-Noranda sur la «map» », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  22. ↑ « Dévoilement de l’affiche du 40e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue – L'initiative » (consulté le )
  23. ↑ « L’ours et l'éducation s’invitent au FCIAT », sur www.lecitoyenrouynlasarre.com (consulté le )
  24. ↑ « Une affiche par René Derouin pour le Festival du cinéma », sur www.lecitoyenrouynlasarre.com (consulté le )
  25. ↑ « Un festival bien à nous », sur www.lecitoyenrouynlasarre.com (consulté le )
  26. ↑ Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Les racines du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue : de Godard à Desjardins? | Abitibi-Témiscamingue inusitée », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  27. ↑ « De grands noms du cinéma débarquent à Rouyn-Noranda depuis 32 ans », sur HuffPost, (consulté le )
  28. ↑ Catherine Dubé, « L’Abitibi change d’air », sur L’actualité, (consulté le )
  29. ↑ Gil Thériault, « Abitibi-Témiscamingue : Faire son cinéma », sur Voir.ca (consulté le )
  30. ↑ David Prince, « Un Festival de cinéma toujours aussi apprécié », sur Le Journal de Québec (consulté le )
  31. ↑ « Le Festival du cinéma d’Abitibi-Témiscamingue se déroulera avec public [VIDÉO] », sur Le Soleil, (consulté le )
  32. ↑ « Qui fait Quoi », sur www.qfq.com (consulté le )
  33. ↑ Alexis de Gheldere, « Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue : Filon cinématographique », sur Voir.ca (consulté le )
  34. ↑ « Un doctorat honorifique pour les fondateurs du Festival du c », sur www.lecitoyenrouynlasarre.com (consulté le )
  35. ↑ https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1931162/elections-candidatures-conseil-municipal
  36. ↑ BAnQ, « Fonds Louis Dallaire » [Banque Fonds à BAnQ], (consulté le )
  37. ↑ « Festival de cinéma international Abitibi-Témiscamingue Rouyn-Noranda - Prix Lise-Dandurand 2017 », sur Ciné Québec, (consulté le )
  38. ↑ « Les fondateurs du Festival du cinéma honorés par Ciné-Québec », sur www.lecitoyenrouynlasarre.com (consulté le )
  39. ↑ Denis Martel, Recteur UQAT, « Hommage » [PDF], (consulté le )
  40. ↑ « Jacques Matte, Louis Dallaire et Guy Parent et Manon Barbeau recevront en 2020 un doctorat honoris causa de l’Université du Québec », sur CTVM.info, (consulté le )
  41. ↑ Jean Siag, « Ordre des arts et des lettres du Québec: René Richard Cyr et Paule Baillargeon sacrés membres », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  42. ↑ Jean-François Nadeau, « Le Far-West de Louis Dallaire », sur Le Devoir, (consulté le )
  43. ↑ « Ordre des arts et des lettres du Québec: 13 récipiendaires honorés », sur Conseil des arts et des lettres du Québec, (consulté le )

Liens externes

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