Les Cracks
Les Cracks est un film français réalisé par Alex Joffé, sorti en 1968.
Réalisation | Alex Joffé |
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Scénario | Alex Joffé |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
SNC Fidès Régina T.C Production West Films Corona Impéria |
Pays de production | France |
Genre | Comédie |
Durée | 110 min |
Sortie | 1968 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Synopsis
modifierEn 1901, Jules Duroc, un bricoleur, a conçu une bicyclette comportant de nombreuses innovations techniques. Mais comme il s'est endetté pour réaliser ses recherches et son prototype, un de ses créanciers veut la faire saisir. Jules s'enfuit au guidon de sa bicyclette, poursuivi par un des huissiers. Tenace, celui-ci le poursuit pendant toute la course Paris-San Remo[1] où il multiplie les traquenards.
Fiche technique
modifier- Réalisation : Alex Joffé
- Réalisation pour la seconde équipe : L.A. Pascal
- Scénario : Alex Joffé
- Adaptation et Dialogue : Jean Bernard-Luc, Gabriel Arout, Pierre Lévy-Corti, Alex Joffé
- Assistants réalisateur : Marc Grunebaum et Bernard Stora
- Images : Jean Bourgoin
- Opérateur : Gilbert Chain, assisté de Roger Tellier et Simone Frai et pour la seconde équipe Didier Tarot, assisté de Jacques Mironneau et Claude Bourgoin
- Musique : Georges Delerue (éditions Hortensia)
- Les paroles Italo musicales des airs chantés par Michel Hamel (le grand Caruso), sont de Alex Joffé et Ornella Volta
- Décors : Philippe Ancelin, assisté de Pierre Cadiou et Albert Rajau
- Décors de Vichy et San Remo : Jean Mandaroux
- Son : Pierre Calvet ; perchman : Gaston Demède ; montage son : Sophie Coussein
- Montage : Éric Pluet, assisté de Hadassa Misrahi
- Scripte : Francine Corteggiani et pour la seconde équipe : Geneviève Cortier
- Photographe : Léonard de Raemy
- Régisseur : Jean-Pierre Spiri-Mercanton et Raymond Favre et pour la seconde équipe : Robert Saussier
- Régisseur adjoint : Michel Pasquier
- Régisseur extérieur : Jean Boulet
- Costumes dessinés par Marie-Ange
- Chef costumier : Hélène Nourry
- Maquillage : Serge Groffe et Maud Bégon
- Coiffeuse : Janou Pottier
- Ensemblier : Roger Volper
- Cascades réglées par Yvan Chiffre
- Conseiller technique pour les vélocipèdes : René Geslin
- Pellicule 35 mm - couleur par Eastmancolor, Franscope
- Production : Fidès Régina, T.C Production, S.N.C, West Films Corona, Impéria (Franco-Italienne)
- Directeur de production : Pierre Saint-Blancat
- Producteur délégué : Gérard Ducaux-Rupp et Pierre Bochard
- Chargé de presse : Claude Le Gac
- Administrateur de production : Odette Hainsselin
- Secrétaire de production : Jeanne-Marie Liron
- Laboratoire : L.T.C Saint-Cloud
- Auditorium de Paris-Studio-Cinéma (Billancourt)
- Durée : 110 min
- Date de sortie :
- Genre : Comédie
Distribution
modifier- Bourvil : Jules Auguste Duroc, inventeur
- Robert Hirsch : Maître Charles Mulot, huissier de justice
- Gianni Bonagura (en) : Pifarelli, le commandatore
- Monique Tarbès : Delphine Duroc, la femme de Jules
- Michel de Ré : le marquis de Lion
- Edmond Beauchamp : le vétéran
- Anne Jolivet : Jocelyne de Lion
- Jacques Arbez : gendarme Fieschi
- Teddy Bilis : Mouton, le chauffeur du marquis
- Roger Caccia : le semeur-pêcheur
- Serge Coursan
- Gérald Denizot : Maître Rossignol, huissier
- Gilles Dreu : le serrurier, "La Gauloise"
- Max Fournel : Osmond, chauffeur de Pifarelli
- Georges Guéret : le 11 de "Latina"
- Fernand Guiot : gendarme avec Fieschi
- Francis Lax : Carrel, "La Gauloise"
- Giuseppe Mattei : Orlando, "Latina"
- Jean-Claude Monteil : le 5 "Latina", flottant
- Marcel Perès : le garde-barrières
- Jacques Plée : le bedeau arrosé
- Patrick Préjean : Lucien Médard, "la Gauloise"
- Hélène Rémy : la dame blanche
- Daniel Romand : maillot vert "wagon bestiaux"
- Bernard Verley : M. Lelièvre, le contrôleur
- Paul Wagner : coureur "Latina" (?)
- Avec les voix de Françoise Walch et Michel Hamel
Non crédités
- Adrien Cayla-Legrand : un gendarme
- Serge Bento : un coureur dans le wagon à bestiaux
- Jean Roucas : une figuration
- Patrick Poivre d'Arvor est figurant[2].
Tournage
modifierLe tournage a eu lieu de mai à , en extérieur dans le Vexin, près du bourg de Montjavoult (Oise) ; dans les Monts d'Ardèche, où Alex Joffé possédait une maison de campagne, et notamment dans la ville de Lamastre ; dans les studios de la Victorine à Nice.
A Paris, au Champ-de-Mars. Au parc de Saint-Cloud.
Les scènes du ravitaillement où Maître Mulot (Robert Hirsch) ajoute des somnifères à la limonade des coureurs (afin de pouvoir attraper Jules Auguste Duroc, le personnage de Bourvil) ainsi que l'arrivée à Vals-les-Bains furent tournées à Valence (Drôme) sur l'Esplanade du champ de Mars et l'on peut y voir le kiosque de Peynet, ainsi que le château de Crussol au loin, surplombant la vallée. Une autre scène d'arrivée prétendument à Vichy fut en fait tournée au Domaine national de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). L'arrivée à San Remo a été tournée à Antibes (Alpes-Maritimes) au stade du Fort Carré.
Le film comprend plusieurs scènes ferroviaires tournées à Intres, Chalencon et Le Plat sur le réseau du chemin de fer du Vivarais et l’ancien réseau du Vivarais, exploité par la compagnie de chemins de fer départementaux (CFD). Les scènes de la descente avant l'arrivée à San Remo ont été tournées sur le plateau ardéchois aux environs de Mézilhac. On aperçoit d'ailleurs le mont Gerbier de Jonc en fond dans plusieurs scènes.
Autour du film
modifierDurant le tournage d'une scène de course-poursuite houleuse à bicyclette, Bourvil fut victime d'une violente chute qui l'obligea à subir des examens médicaux. A part un hématome au bas du dos, rien n'attira spécifiquement l'attention des médecins jusqu'au moment où l'acteur, profitant de son passage à l’hôpital, leur demanda d'examiner un abcès qu'il avait à l'oreille depuis quelque temps (en l’occurrence un kyste) . Opéré sans difficultés, Bourvil reprit le tournage du film. Cependant, il s'avéra, quelques jours plus tard, que les résultats médicaux étaient très alarmants. Ceux-ci révélèrent, en effet, que l'acteur souffrait de la maladie de Kahler. Effondré en l'apprenant, Bourvil termina pourtant le tournage du film. Il mourra de cette maladie trois ans plus tard, en septembre 1970.
Le vélo du film a été conservé : il est visible à la chapelle Notre-Dame des Cyclistes de Labastide-d'Armagnac (département des Landes, France).
Notes et références
modifier- Course fictive imaginée pour les besoins du film, faisant référence à Milan-San Remo, ainsi qu'aux nombreuses courses de l'époque partant ou arrivant à Paris.
- * Patrick Poivre d’Arvor, Seules les traces font rêver, éditions Robert Laffont, (ISBN 2-221-11691-7)
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jean Elie Fovez, « Les cracks », Téléciné no 141, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , p. 24, (ISSN 0049-3287)
Liens externes
modifier- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Les Cracks