La Hulotte
La Hulotte est une revue naturaliste française à parution semestrielle (« irrégulomadaire » selon le mot de son auteur) alliant humour et rigueur scientifique. En raison de la continuelle réimpression des numéros, c'est l’œuvre naturaliste la plus diffusée en France.
La Hulotte | |
Pays | France |
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Langue | Français |
Périodicité | Deux numéros par an |
Format | A5 |
Genre | Naturalisme |
Diffusion | 150 000 ex. (2022) |
Date de fondation | 1972 |
Ville d’édition | Boult-aux-Bois |
Directrice de publication | Christine Déom |
Rédacteur en chef | Pierre Déom |
ISSN | 0337-2154 |
Site web | La Hulotte |
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Histoire
modifierCette petite revue est créée en 1972[1],[2] comme journal de classe dans l'école de Rubécourt dans les Ardennes françaises[3], sous la tutelle d'un jeune instituteur, Pierre Déom[4]. Les cinq premiers numéros, tirés à moins de 1 000 exemplaires sur une simple Ronéo et seulement réédités en 2013, sont un succès. La décision prise par Geneviève Robida, inspectrice d'académie, de financer la diffusion à toutes les écoles du département, y contribue[3]. Face aux 800 abonnements en quatre mois, Pierre Déom décide de la publier pour tout public sur un rythme mensuel, et non plus seulement dans le cadre scolaire[5]. Nommée La Hulotte des Ardennes jusqu'au n° 21 (en 1974), elle devient La Hulotte tout court quand sa diffusion s'étend à toute la France.
Mensuelle à l'origine, la publication des numéros s'espace de plus en plus au fur et à mesure que s'accroît la quantité de travail nécessitée par l'augmentation du nombre d'abonnés et la complexité des dessins. Tombée en deçà des quatre numéros par an, La Hulotte perd en 1984 son numéro de Commission paritaire et les avantages afférents et n'est donc plus considérée comme un « journal ».
C'est principalement le bouche-à-oreille qui lui a donné, au fil des ans, une audience nationale et même internationale[6]. La revue est traduite en espagnol sous le nom El Cárabo[7]. Ce modèle est pour Pierre Déom aussi un secret de sa longévité puisqu'il n'y a pas d'invendus[8]. En raison de la réimpression des anciens numéros, La Hulotte est l’œuvre naturaliste la plus diffusée en France[9].
En 1989, la revue reçoit le prix de la vulgarisation scientifique de la Fondation de France[10]. En 2013, elle publie son centième numéro et comptait plus de 150 000 abonnés[11], nombre qu'elle revendique à l'identique en 2022[12]. Le journal emploie alors sept personnes pour un chiffre d'affaires de 1,6 million d'euros[13] pour une diffusion uniquement par abonnement[14],[15].
La Hulotte reçoit le Prix de l’engagement démocratique 2020, par la région Grand Est[16] dans le cadre du 9e Forum mondial de la démocratie, organisé chaque année au moins de novembre à Strasbourg par le Conseil de l'Europe.
Origine du nom
modifierPierre Déom choisit le nom de La Hulotte après avoir consulté une liste d'oiseaux. La hulotte, « au chant magnifique, envoûtant, un peu effrayant et en même temps mélodieux » retient son attention. Il juge également le nom amusant pour garder ironie et distance, le caractère humanoïde de l'oiseau lui permettant de créer un véritable personnage facile à caricaturer[5].
Contenu
modifierPrès de 50 ans après avoir fondé la revue, Pierre Déom reste l'unique auteur des textes et des dessins illustrant la revue[8]. La Hulotte présente la vie des animaux et des plantes de la France tempérée (initialement du département des Ardennes), pour la plupart très communs mais mal connus du grand public (hirondelle, taupe, aulne, gui, araignée pholcus...). Un de ses buts premiers était d’amener les enfants et les jeunes à aller les découvrir sur le terrain et à créer des clubs nature, les clubs CPN.
La collection est constamment rééditée — y compris, depuis 2013, les cinq premiers numéros, restés longtemps inaccessibles — et constitue une riche base documentaire sur la faune et la flore de France, qui allie humour (parfois même allusions politiques), sérieux de l'information et qualité des illustrations à la plume.
Le journal a une parution semestrielle, et chaque numéro comporte une quarantaine de pages[19]. La rédaction d'un numéro prend environ mille à mille cinq-cent heures de travail à Pierre Déom.
Éditorialement, La Hulotte se distingue des autres publications par trois particularités, les illustrations, l'humour des textes et la rigueur scientifique[a]. La chercheuse Valérie Chansigaud parle de « réussite didactique totale »[9] : « Cette revue est la démonstration que la nature est suffisamment extraordinaire pour intéresser le public dès lors qu'on en parle avec talent. ».
Le choix du dessin
modifierLes illustrations sont des dessins en noir et blanc : historiquement, ils étaient reproduits sur Ronéo, donc au trait, et pas trop épais. Les photos, trop chères et mal adaptées aux insectes en raison de la profondeur de champ, n'étaient pas envisageables en 1972. Les dessins permettent également de piocher dans différents documents de travail pour réaliser une synthèse finale inédite. Pierre Déom adorant dessiner, ces choix ont perduré. Les dessins sont d'une très grande finesse, réalisés minutieusement à l'encre de Chine avec un stylo à pointe 0,13 mm afin de représenter les plus petits détails. Le dessin est réduit de 50 % par la photogravure[5]. Les dessins naturalistes somptueux côtoient des dessins humoristiques de style « bande dessinée » qui apportent une réflexion critique sur le texte[9]. Très souvent, les dessins mélangent les deux styles.
Le personnage d'un petit garçon costaud, Adrien Desfossés, passionné de nature, intervient régulièrement dans la revue. Il est inspiré d'un élève de l'instituteur, cancre très talentueux dans sa connaissance fine de la nature[5].
L'écriture
modifierL'humour des textes fait appel à la personnification des animaux et des plantes (entretiens avec les intéressés, enquêtes policières, etc.)[21], à des allusions à l'actualité ou à des clins d'œil à d'autres dessinateurs. Pierre Déom souhaite éviter l'erreur de ses cours de sciences naturelles qu'il décrit comme jargonnant et barbant. Le texte se veut vivant, organisé, très accessible et avec un minimum d'usage du conditionnel[5]. La rigueur scientifique est assurée par les sources et la relecture par des spécialistes reconnus[5].
Impact scientifique
modifierLa Hulotte a participé à la vocation de naturalistes au CNRS et au Muséum d'histoire naturelle de Paris. Deux chercheuses et anciennes jeunes lectrices de La Hulotte ont par exemple été sollicitées pour les numéros sur la coccinelle (n°108 et 109)[8].
Pour Jean Dorst, ancien directeur du Muséum national d'histoire naturelle, « Elle devrait être entre les mains de tous les jeunes qui s’intéressent à la nature et à sa protection. On y apprend plus que dans de pesants traités. »[22].
Devise
modifier« La Hulotte, le journal le plus lu dans les terriers » (ou bien « le plus lu dans les nids », etc., selon les circonstances).
Liste des numéros
modifierLe centième numéro de la revue paraît en 2013[23]. À cette occasion, les numéros 1 à 5 font l'objet d'une réédition. Le numéro 101 sort fin [24]. Le numéro 115 sort en .
- no 1 : Le verdier
- no 2 : Grande enquête sur la buse
- no 3 : Ils reviennent (les migrateurs)
- no 4 : Le plus petit paysan des Ardennes (le géotrupe)
- no 5 : … Coucou • Un monstre dans la mare (le gerris, le dytique)
- no 6 : Le faucon crécerelle • Journal d'une jeune Hirondelle
- no 7 : Spécial arbres (guide)
- no 8 : Les oiseaux de l'hiver (guide)
- no 9 : Le lérot • Le baguage des oiseaux
- no 10 : Dossier spécial « nichoirs » • Le cincle plongeur
- no 11 : La fouine • Le pic épeiche
- no 12 : La chouette effraie • Le chat sauvage
- no 13 : La libellule • Le martinet • Le sondage de forêt
- no 14 : Spécial Champignons (guide)
- no 15 : Le lièvre • Le balanin de la noisette • Petit guide des fruits sauvages
- no 16 : La pie • Le cynips de l'églantier • L'oreillard (chauve-souris, 1)
- no 17 : Le hibou moyen-duc • L'Oreillard (2)
- no 18 : La foulque • La loutre • Petit guide des oiseaux du bord de l'eau en hiver
- no 19 : La mésange à longue queue • La chrysope • Le procès des ramasseurs de grenouilles
- no 20 : Les oiseaux du bord de la route (guide)
- no 21 : Les habitants de la mare (guide)
- no 22 : Les malheurs du chêne
- no 23 : Le sanglier
- no 24 : Les oies sauvages • L'hermine
- no 25 : La chouette hulotte • Les pelotes de rejection
- no 26 : Les aventures de Psikoda • Le blaireau • Les empreintes d'animaux sauvages (guide 1)
- no 27 : La chlorophylle • L'autour • Les empreintes d'animaux sauvages (guide 2)
- no 28/29 : Spécial « Mouches à miel » (Les abeilles et la ruche)
- no 30 : Le héron • Le brochet (1)
- no 31 : Le campagnol des champs • L'Affaire « mulot » • Le Brochet (2)
- no 32 : La rage (1) : Les aventures du virus rabique
- no 33/34 : La rage (2) : Les malheurs de Goupil
- no 35 : Comment planter un arbre ? (guide) • La mésange charbonnière
- no 36/37 : « Spécial Épicéa » • L'Écureuil • Le grand procès des Épicéas • Cônes intacts, cônes rongés (guide)
- no 38 : L'ips typographe • Le coucou (1)
- no 39 : Le coucou (2) • La droséra
- no 40 : Le cahier de doléances des « Nuisibles » : La buse • La couleuvre • Le hérisson
- no 41 : La belette • L'hermine
- no 42/43 : Vie et mort du faucon pèlerin (1) : L'Oiseau-bombe
- no 44 : Le dossier secret des « animaux malfaisants et nuisibles »
- no 45 : Vie et mort du faucon pèlerin (2) : La malédiction d'Horus
- no 46/47 : Vie et mort du faucon pèlerin (3) : Nestor Falco a des ennuis
- no 48 et no 49 : Le Gui
- no 50 : Les six Corbeaux de France
- no 51 : L'aulne (1) : Les séquestrés du Strobile 117
- no 52 : L'aulne (2) : L'arbre qui voulait devenir sapin • Les profiteurs de l'aulne • Le mariage de l'aulne
- no 53 : Docteur Toutou, le crapaud accoucheur
- no 54 : Comment observer les animaux sauvages ? • Charlie Pholcus (1) : l'araignée vibrante
- no 55 : Charlie Pholcus (2) : Les Pholcus boxeurs • Coucou des bois, Coucou des près
- no 56 : Les merveilleux voyages de la grue et de la cigogne (1) • Un champion du saut en longueur : le géranium
- no 57 : La grande migration des grues (2)
- no 58 : Le retour des hirondelles (1) • La tortue • Dix plantes des vieux murs (guide)
- no 59 : Le rat d'or
- no 60 : Manuel de construction des nids d'hirondelle (2) • Les arbres fourmiliers • Une drôle d'habitude du lapin de garenne • L'araignée Napoléon
- no 61 : La cardère des champs (1)
- no 62 : La cardère des villes (2) • L'hirondelle en pénitence (3)
- no 63 : Le busard cendré
- no 64 : Les ennemis de l'hirondelle (4) • Le renard et la ronce • L'araignée des baignoires • Le champignon des trottoirs
- no 65 : Les 35 fleurs des bois qui fleurissent avant le muguet
- no 66 : Le chevreuil
- no 67 : La traversée de l'Atlantique par les hérons • Le Grand Bourreau Gris des Hirondelles (5) • L'animal le plus laid du monde • Les plumées de rapaces et de carnivores (guide) • Le cochevis, ramasseur de crottin au chômage • La balançoire
- no 68/69 : La taupe
- no 70 : Le départ des hirondelles et leur grande migration (6 et 7)
- no 71 : Les aventures du grèbe huppé (1) : Le sous-marin du lac
- no 72 : Les aventures du grèbe huppé (2) : Divorce chez les Grèbes huppés
- no 73 et no 74 : Les Araignées à toile géométrique (guide)
- no 75 : La cistude, tortue d'eau douce
- no 76 : Le sphinx à tête de mort
- no 77 : Le hérisson
- no 78 : Le martinet noir : l'Arbalétrier
- no 79 : Les Cent-jours du Martinet
- no 80 : La sarcelle d'hiver : Marie Criquette et les tontons
- no 81 : Le marathon des Sarcelles
- no 82 : Le pic noir : Les exploits d'Arsène Lepic
- no 83 : Le pic noir et ses locataires
- no 84 : Frissons d'ombelles (guide)
- no 85 : Le castor, l'Einstein des rats
- no 86 : Le sphinx colibri
- no 87 : La vie de famille des castors • La sterne arctique
- no 88 : Petits mystères des grands bois
- no 89 : Les tritons
- no 90 : La nuit des mathusalem • Les Castors du Rhône
- no 91 : Tonton Griffon, le vautour fauve (1)
- no 92 : Le journal de la Reine des frelons (1) : Seule au monde
- no 93 : Tonton Griffon, le vautour fauve (2)
- no 94 : Le Journal de la Reine des frelons (2) : Le Château de ma Mère
- no 95 : Le Journal de la Reine des frelons (3) : Les derniers jours de la classe ouvrière
- no 96 : Le fabuleux papillon Citron !
- no 97 : L'escargot des haies I
- no 98 : L'escargot des haies II
- no 99 : L'Oiseau des Glaces : La folle année des Martins-Pêcheurs
- no 100 : Le martin-pêcheur • La musaraigne étrusque
- no 101 : La mulette perlière
- no 102 : Le lynx boréal
- no 103 : Le rouge-gorge
- no 104 : La caverne du père Chabot
- no 105 : La petite chouette
- no 106 : Le Lierre (1)
- no 107 : Le Lierre (2)
- no 108 : La Coccinelle à 7 points (1)
- no 109 : La Coccinelle à 7 points (2)
- no 110 : Les Moineaux (1) • La Coccinelle zombie
- no 111 : Pierrot amoureux : Les Moineaux (2)
- no 112 : Le Monocle d'Or (1) • Les Moineaux (3)
- no 113 : Le Monocle d'Or (2)
- no 114 : Le Petit Seigneur des Naïades • Le Monocle d'Or (3)
- no 115 : Le Papillon qui dessinait des serpents sur les feuilles • Le Monocle d'Or (4 et fin)
Distinctions
modifier- 1989 : Prix de la vulgarisation scientifique de la Fondation de France[10].
- 2020 : Prix de l’engagement démocratique 2020, par la région Grand Est[16].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les références des ouvrages et des articles scientifiques consultés pour rédiger chacun d'environ un tiers des numéros sont téléchargeables sur le site de la revue[20].
Références
modifier- Raymond Perrin, Un siècle de fictions pour les 8 à 15 ans: (1901-2000), à travers les romans, les contes, les albums, et les publications pour la jeunesse, L'Harmattan, 2003, p.337, (ISBN 2-7475-4947-X) : "Depuis 1972, la Hulotte, exceptionnel magazine écologique animalier et impertinent, est écrit avec humour et dessiné avec une délicatesse amoureuse par un seul homme, Pierre Déom, à Buzancy dans les Ardennes."
- Claude Leheutre, « " La Hulotte " chasse au grand jour », Le Monde, (consulté le )
- « A chaque numéro, un animal ou une plante traité comme un héros : « La Hulotte », le « journal le plus lu dans les terriers » depuis 47 ans », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- «La Hulotte», une revue nature Journal Libération, 11 aout 2005
- « Pierre Déom, Le chant de La Hulotte », Reliefs, no 13, , p. 20-29 (ISBN 978-2-38036-046-2)
- « L'émission la plus écoutée dans les terriers ! | Là-bas si j'y suis », Là-bas si j'y suis, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Eduardo Barba, « ‘El Cárabo’, la bella y desconocida revista sobre naturaleza que, tras 40 años, está en peligro de extinción », sur El País, (consulté le )
- « La Hulotte, "le journal le plus lu dans les terriers", fête ses 50 ans », sur France Bleu, (consulté le )
- Valérie Chansigaud, Les Français et la nature : pourquoi si peu d'amour?, dl 2017 (ISBN 978-2-330-08026-6 et 2-330-08026-3, OCLC 1011039375, lire en ligne)
- Article en ligne sur le site de l'Express, Marion Festraëts, site du journal L'Express, 10 avril 1997
- Laurence Le Saux, « La Hulotte, le journal le plus lu dans les terriers” fête son n° 100 », Télérama, 7 décembre 2013 (consulté le 13 décembre 2013).
- Prospectus de réabonnement du n° 113
- Guillemette de La Borie, « « La Hulotte », le journal le plus lu dans les terriers », sur la-croix.com, (consulté le ).
- Catherine Robin, « Le hussard de La Hulotte », L'Express, (ISSN 0014-5270, lire en ligne).
- Fred Bernard, « La nature porte «la Hulotte» », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Ardennes : le magazine la Hulotte, “journal le plus lu dans les terriers” récompensé pour son engagement démocratique », sur France 3 Régions, (consulté le ).
- Pascal Paillardet, « Le journal « la Hulotte », un demi-siècle au service de la nature et de l’écologie », sur lavie.fr, .
- Sacha Corso et François Teste (réalisateur), « Les 50 ans de "La Hulotte", "le journal le plus lu dans les terriers" », sur France Culture, (consulté le )
- Olivier Nouaillas, « "La Hulotte", revue culte sur les petites bêtes, fête son 100e numéro », sur lavie.fr, (consulté le ).
- « Bibliographies » , sur lahulotte.fr (consulté le ).
- Jean-Pierre Astolfi, Éliane Darot, Yvette Ginsburger-Vogel, J. Toussain, Pratiques de formation en didactique des sciences, De Boeck Université 1997, réédition en 2001, pp.381-382,Comparaison d'un texte extrait d'un guide classique sur les reptiles et batraciens à un texte sur le même thème extrait du journal La Hulotte
- « L’envol de "La Hulotte" - Ép. 1/2 - Les 50 ans de "La Hulotte", "le journal le plus lu dans les terriers" », sur France Culture (consulté le )
- Aurélie Luneau, « Qui se niche derrière « La Hulotte » ? », France Culture, (lire en ligne)
- Sylvestre Huet, « ‹ La Hulotte › du père Noël », Libération, (lire en ligne)
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- « Ardennes : l'incroyable histoire de la Hulotte, plaidoyer pour la nature, “journal le plus lu dans les terriers” », sur France 3 Grand Est (consulté le )
- « La Hulotte : histoire d'une chouette revue » (consulté le )
Radiographie
modifier- « Série : Les 50 ans de "La Hulotte", le journal le plus lu dans les terriers », sur France Culture, .
Articles connexes
modifierLiens externes
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