Kenji Fujimori
Kenji Gerardo Fujimori Higuchi, né le à Lima, est un homme d'affaires péruvien et homme politique. Fils d'Alberto Fujimori, président du Pérou de 1990 à 2000, et frère de Keiko Fujimori, il est député « fujimoriste » entre 2011 et 2018.
Kenji Fujimori | |
Kenji Fujimori en 2018. | |
Fonctions | |
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Membre du Congrès péruvien | |
– (6 ans, 10 mois et 11 jours) |
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Circonscription | Lima |
Biographie | |
Nom de naissance | Kenji Gerardo Fujimori Higuchi |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lima (Pérou) |
Parti politique | Force 2011/Force populaire (2010-2018) Cambio 21 (2018-2019) |
Père | Alberto Fujimori |
Mère | Susana Higuchi |
Fratrie | Keiko Fujimori |
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Biographie
modifierKenji Fujimori est le fils d'Alberto Fujimori et de Susana Higuchi. Son père a remporté l'élection présidentielle de 1990 ; en 1992 il a suspendu la Constitution, puis neutralisé le Congrès et l'opposition. La mère de Kenji, en désaccord avec son mari, divorce en 1994. La sœur de Kenji, Keiko, assume alors, à l'âge de 19 ans, le rôle de « Primera dama de Perú » (Première dame du Pérou). Alberto Fujimori démissionne en 2000, après un scandale de corruption, et s'exile au Japon. Il est extradé vers le Pérou et condamné à la prison en 2007.
Selon la journaliste Christelle Guibert, il est durant la présidence de son père « l’incarnation de l’enfant gâté », ayant notamment l’habitude de se promener avec ses amis dans les hélicoptères de l’armée[1].
De 1999 à 2004, Kenji Fujimori étudie l'agronomie à la Kansas State University. À partir de 2008, il est le PDG d'une société de sécurité et surveillance à Lima. En , il crée sa propre société, mais reste présent dans trois autres sociétés du secteur.
Il échoue en 2006 à devenir gouverneur de la région de Lima. En 2010, il participe à la création de Fuerza 2011, parti dirigé par sa sœur. Il devient ensuite secrétaire à la jeunesse du parti.
Élu député à Lima en 2011, il est réélu pour un second mandat en 2016.
En 2018, il tente de reprendre à sa sœur la direction du parti Force populaire. Il quitte le parti en mars, assurant que celui-ci n'a « plus d’autorité morale », et se rapproche du président Pedro Pablo Kuczynski, qui risque alors la destitution pour corruption[2]. Il est mis en cause peu après par la diffusion d'une vidéo dans laquelle il tente d'acheter le vote d'un autre député[3]. Le procureur général sollicite, en janvier 2020, douze années de prison contre Kenji Fujimori pour corruption et trafic d'influence aggravé[4].
Notes et références
modifier- Par Christelle Guibert, « Les Fujimori. Grandeur et décadence d’une dynastie japonaise au Pérou », sur Ouest-France.fr,
- « Au Pérou, luttes de pouvoir au sein de la famille d’Alberto Fujimori », sur Le Monde.fr (consulté le )
- « Accusé de corruption, le président du Pérou jette l'éponge », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Fiscalía de Perú pide 12 años de cárcel para Kenji Fujimori », sur www.telesurtv.net,