Joseph de Galliffet
Joseph d'Honon de Gallifet (ou Galliffet), né en Provence, décédé le en Guadeloupe, est un administrateur colonial français des XVIIe et XVIIIe siècles. Il est le gouverneur de Saint-Domingue de 1700 à 1703, puis Gouverneur de la Guadeloupe de 1703 à sa mort.
Joseph d'Honon de Gallifet | |
Fonctions | |
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Gouverneur de Saint-Domingue (par intérim) | |
– (3 ans et 5 mois) |
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Prédécesseur | Jean-Baptiste du Casse |
Successeur | Charles Auger |
Gouverneur de la Guadeloupe | |
– (3 ans) |
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Prédécesseur | de Mahaut |
Successeur | Robert Cloche de La Malmaison |
Biographie | |
Nom de naissance | Joseph d'Honon de Gallifet |
Date de décès | |
Lieu de décès | Guadeloupe |
Nationalité | France |
Père | Pierre II, seigneur d'Honon et de Galliffet |
Mère | Marguerite de Bonfils |
Fratrie | Alexandre de Galliffet, Philippe de Galliffet |
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Biographie
modifierOrigines et famille
modifierIssu d'une famille noble de Provence et Savoie, il est le fils de Pierre II, seigneur d'Honon et de Galliffet et de Marguerite de Bonfils. Il a deux frères Alexandre de Galliffet, lieutenant de vaisseau du roi, qui mourut en 1719, et Philippe de Galliffet.
Carrière
modifier- Capitaine au régiment de Champagne,
- Commandant de l'Île de la Tortue (Haïti) et gouverneur de l'île Sainte-Croix (Îles Vierges américaines) aux colonies antillaises françaises.
- Gouverneur de Saint-Domingue de au
- Gouverneur de la Guadeloupe de 1703 au
Il fut l'un des acteurs de l'expédition de Carthagène en 1697, à la tête de « 110 volontaires coloniaux »[1], assistés de 180 noirs libres sous la direction de Jean-Joseph de Paty[1].
En 1701, il veille à l'installation de Français à Bayaha (aujourd'hui Fort-Liberté) sur la côte nord de Saint-Domingue[2].
Joseph d'Honon de Gallifet envoya le Sieur du Rocher aux « indiens des Sambres » de la colonie française du Darién, en réponse à une proposition du précédent gouverneur l'amiral Jean-Baptiste du Casse, pour qu'il rallie les flibustiers français présents[3] et leur interdise de s'allier avec les indiens Kunas contre la couronne espagnole[3]. Bien que conscient de l'impossibilité de cette mission, il tenta de l'exécuter, ce qui rapprocha les indiens des flibustiers anglais, selon les écrits du voyageur et historien Pierre-François-Xavier de Charlevoix.
Les flibustiers anglais, hollandais et français avaient pris l'habitude de commercer du cacao et des écailles de tortues avec les indiens Kunas du Darién dès la fin du XVIIe siècle.
Il mourut sans postérité connue, laissant une fortune de 200 000 livres dont il ordonna de former un majorat dans le comtat Venaissin en faveur des aînés de la famille de mâle en mâle, à l'exclusion des filles.
Notes et références
modifier- David Marley, p. 213
- Moreau de Saint-Méry, p. 127
- Pierre-François-Xavier de Charlevoix, page 373
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Moreau de Saint-Méry, Description topographique, physique, civile, politique et historique de la partie française de l'isle Saint-Domingue, Philadelphie, Paris, Hambourg, 1797-1798, (réédition, 3 volumes, Paris, Société française d'histoire d'outre-mer, 1984)
- Pierre-François-Xavier de Charlevoix, Histoire de l'Isle Espagnole ou de Saint Domingue sur Google Livres
- (en) David Marley, Wars of the Americas: a chronology of armed conflict in the New World, 1492 sur Google Livres, ABC-CLIO,
- (es) Alvaro Baquero Montoya et Antonino Vidal Ortega, La gobernación del Darién a finales del siglo XVIII sur Google Livres, p. 21
Liens externes
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