Joseph Capus

homme politique français

Joseph Capus est un homme politique français né le à Marseille (Bouches-du-Rhône) et mort le à Paris.

Joseph Capus
Illustration.
Fonctions
Sénateur français

(11 ans, 10 mois et 29 jours)
Circonscription Gironde
Groupe politique UDR
Député français

(8 ans, 5 mois et 13 jours)
Élection 16 novembre 1919
Réélection 11 mai 1924
Circonscription Gironde
Législature XIIe et XIIIe (Troisième République)
Groupe politique ARS (1919-1924)
GRD (1924-1928)
Ministre de l'Agriculture

(2 mois et 16 jours)
Gouvernement Poincaré III
François-Marsal
Prédécesseur Henry Chéron
Successeur Henri Queuille
Biographie
Nom de naissance Marie Joseph Albert Capus
Date de naissance
Lieu de naissance Marseille
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès 17e arrondissement de Paris
Résidence Gironde

Présentation

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Diplômé de l'École d'Agriculture de Grignon, il est directeur de la station de pathologique végétale de Cadillac (Gironde), où il déploie une très importante activité qui offre à la viticulture française et mondiale de nouvelles perspectives de développement. Joseph Capus est non seulement à la base de la greffe dite « greffe Cadillac », mais il crée aussi la première station d'avertissement météorologique.

En 1918, Joseph Capus obtient le Prix Montaigne, décerné par l'Académie des sciences.

Du au , il est ministre de l’Agriculture (3e ministère Poincaré puis ministère François-Marsal).

Durant ses mandats parlementaires, tant à la Chambre des Députés qu'au Sénat, Joseph Capus fournit un important travail concernant plus particulièrement les principes de qualités pour le vin et la vigne.

Le législateur des AOC

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En 1932, au sein de la Fédération des Associations Viticoles de France, est créée une « Section des grands crus » dont le secrétaire général est le baron Pierre Le Roy de Boiseaumarié. Cette initiative est immédiatement soutenue et appuyée par le sénateur Capus, ancien ministre de l'Agriculture[1]. Elle va d'ailleurs dans le même sens que la fondation, en 1929, par Édouard Barthe, député de l'Hérault, de l'Office International de la Vigne et du Vin et, en 1931, du « Comité National de Propagande en faveur du Vin »[1].

Le , le parlementaire dépose sur le bureau du Sénat une proposition de loi qu'il avait élaborée en totale concertation avec le baron Leroy. Les dispositions de la « Loi Capus » sont ensuite intégrées par Édouard Barthe dans le décret-loi du [1].

Fondation de l'I.N.A.O

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Cette loi permet la fondation d'un « Comité National des Appellations d'origine des vins et des eaux-de-vie » qui devient par décret du l'Institut National des Appellations d'Origine des vins et des eaux-de-vie[1]. Dès sa création, le statut de cet organisme présente une originalité. Organisme privé, doté d'une personnalité civile, il est chargé d'un service public. Mais sa grande innovation est de constituer légalement une nouvelle catégorie des vins et eaux-de-vie à appellation d'origine dite « contrôlée »[1].

Seconde guerre mondiale et Occupation

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Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

Le , Joseph Capus vote les pleins pouvoirs à Pétain. Après la guerre le Jury d'honneur reconnait sa parfaite dignité pendant l'occupation et lui permet de conserver la totalité de ses droits et prérogatives de citoyen et de parlementaire.

Il meurt le et est inhumé le au cimetière du Père-Lachaise (93e division)[2].

Mandats

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Notes et références

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  1. a b c d et e L'Élite des vins de France, op. cit., p. 59
  2. Répertoire annuel d'inhumation, 5 mai 1947, n°894, page 11

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Pierre Le Roy de Boiseaumarié, Les organismes nationaux, in Charles Quittanson, L'Élite des vins de France, Éd. Centre National de Coordination, Paris, 1967.
  • Joseph Capus, Préface et introduction, in Germain Lafforgue, Le vignoble girondin, Éd. Louis Larmat, Paris, 1947.
  • « Joseph Capus », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Liens externes

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