Jeanne de Fougères

Jeanne de Fougères[1] (av. 1242-ap. 1273) dame de Fougères et de Porhoët (suo jure) est une noble bretonne, du XIIIe siècle, héritière de la maison de Fougères. Elle épouse un aristocrate de la haute noblesse poitevine en 1254 : Hugues XII de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, et transmet les importants fiefs de Fougères et du Porhoët à la maison de Lusignan[2].

Jeanne de Fougères
Titres de noblesse
Dame de Fougères
Dame de Porhoët
Dame de Lusignan
Comtesse de la Marche
Comtesse d'Angoulême
Biographie
Naissance
Av. 1242
Décès
Ap. 1273
Sépulture
Époque
XIIIe siècle
Période d'activité
Père
Mère
Fratrie
Jean de Fougères
Conjoint
Enfants
Autres informations
Grands-Parents
Héritier
Château de Fougères (remparts nord) : tours de Guibé, Mélusine et du Gobelin, poterne d'Amboise.

Biographie

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Famille

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Jeanne est l'unique enfant survivant de Raoul III (1212-), seigneur de Fougères, de Porhoët[3],[4],[5],[6],[7],[8], et d'Isabelle de Craon[9],[10]. Elle a un frère aîné, Jean, qui décède le jour de sa naissance : le [11],[12]. Par ce fait, Jeanne devint la plus riche héritière du duché de Bretagne[2].

Ses grands-parents paternels sont Geoffrey (♰ 1212), seigneur de Fougères, et Mathilde de Porhoët (♰ 1234)[13]. Ses grands-parents maternels sont Amaury Ier de Craon (v. 1180-1226), et Jeanne des Roches (1195-1238), fille de Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou, et de Marguerite de Sablé[14].

Anthroponyme

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Jeanne porte le prénom de sa grand-mère maternelle, Jeanne des Roches (1195-1238), dame de Sablé.

À la mort de son père, survenue le , elle prend le titre de dame de Fougères. La même année, elle ordonne l'expansion du château de Fougères[15], faisant ajouter les tours de guet de Mélusine et du Gobelin, ainsi qu'un renforcement des remparts et des portes[16].

Veuvage et régence

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Peu après le , Jeanne devient veuve lorsque son mari, Hugues XII, décède de la dysenterie à Carthage[17] lors de la huitième croisade, où il avait accompagné Louis IX[18]. Jeanne est reconnue tutrice de ses enfants mineurs dès [19],[20],[21].

Testament, décès et sépulture

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Vue des ruines de l'Abbaye de Savigny : porche d'accès entre le cloitre et l'extérieur entre le dortoir et le réfectoire.

Jeanne, enceinte de son fils Guy, fait son testament le à Touvre[22],[23],[24]. De juin 1272 à l'année suivante, elle souscrit à trois actes[25],[21],[26] et décède à une date inconnue. Jeanne de Fougères a dû être enterrée à l'abbaye de Savigny, comme énoncé dans son testament[27].

Mariage et descendance

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Hugues XII de Lusignan

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Jeanne épousa le Hugues XII de Lusignan[28] (av. 1241-ap. ), comte de la Marche et d'Angoulême (), fils aîné d'Hugues XI le Brun (v. 1221-1250), seigneur de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême[29],[30] et de son épouse Yolande de Bretagne (1218-1272), comtesse de Penthièvre[31],[32].

La cérémonie se déroula dans le château de Fougères et fut célébrée par l’abbé de Savigny, Étienne[33]. Le mariage fut enregistré le [34].

Descendance

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Jeanne de Fougères et Hugues XII de Lusignan ont sept enfants ; dont six sont connus :

Aucune empreinte du sceau de Jeanne de Fougères n'a été conservée.

Notes et références

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  1. Nom patronymique attesté dans son testament.
  2. a et b Frédéric Morvan, « Les seigneurs de Fougères du milieu du XIIe au milieu du XIVe siècle », Bulletin et Mémoires de la société d'histoire et d'archéologie du Pays de Fougères, vol. XLI,‎ , p. 21-22. (lire en ligne [PDF])
  3. Le Cartulaire de la seigneurie de Fougères, connu sous le nom de Cartulaire d'Alençon (éd. Jacques Aubergé), Rennes, Oberthur, (lire en ligne [PDF]), XLV, p. 168-170.
    1239, 24 septembre : Jean, duc de Bretagne, confirme l'accord intervenu entre Raoul de Fougères d'une part et Pierre de Chemillé et sa belle-sœur de l'autre, au sujet du partage du fief de Porhoët, par lequel Raoul de Fougères en reçoit les deux tiers comprenant la paroisse et la forêt de Lanouée et le château de Château de Josselin, et Pierre de Chemillé ainsi que sa belle-sœur l'autre tiers comprenant la Chèze, la Trinité et la forêt de Loudéac.
  4. Le Cartulaire de la seigneurie de Fougères, connu sous le nom de Cartulaire d'Alençon (éd. Jacques Aubergé), Rennes, Oberthur, (lire en ligne [PDF]), XLVI, p. 170-171.
    1240, 25 septembre : Jean, duc de Bretagne, confirme l'accord subsidiaire du précédent, intervenu entre Raoul de Fougères d'une part, et Pierre de Chemillé et sa femme de l'autre, par lequel Pierre de Chemillé rend la paroisse de Mohon à Raoul de Fougères, qui la tiendra en foi et hommage du duc de Bretagne au même titre que ses autres terres de Porhoët.
  5. Le Cartulaire de la seigneurie de Fougères, connu sous le nom de Cartulaire d'Alençon (éd. Jacques Aubergé), Rennes, Oberthur, (lire en ligne [PDF]), XLVII, p. 171-172.
    1240, 25 septembre : Jean, duc de Bretagne, notifie l'accord intervenu entre son oncle Pierre de Chemillé et l'épouse de ce dernier d'une part, et Raoul de Fougères de l'autre, accord par lequel Pierre de Chemillé s'engage à donner à sa belle-sœur, mineure, un maritagium sur les terres de Porhoët qu'il possède.
  6. Le Cartulaire de la seigneurie de Fougères, connu sous le nom de Cartulaire d'Alençon (éd. Jacques Aubergé), Rennes, Oberthur, (lire en ligne [PDF]), XLVIII, p. 172-174.
    1241, 15 avril : Jean, duc de Bretagne, notifie le partage de la succession d'Eudon, fils du comte de Porhoët, entre Raoul de Fougères d'une part, qui en reçoit les deux tiers comprenant la ville et le château de Josselin, la forêt de Lanouée et la paroisse de Mohon ; et Pierre de Chemillé et Olivier de Montauban de l'autre, qui reçoivent l'autre tiers comprenant la ville et la forteresse de La Chèze, la ville de La Trinité et la forêt de Loudéac.
  7. Le Cartulaire de la seigneurie de Fougères, connu sous le nom de Cartulaire d'Alençon (éd. Jacques Aubergé), Rennes, Oberthur, (lire en ligne [PDF]), XLIX, p. 174-178.
    1248, 7 novembre : Troisième et dernier partage de la succession d'Eudon III, comte de Porhoët, entre Raoul de Fougères d'une part, et Pierre de Chemillé, Olivier de Montauban et leurs épouses de l'autre, par lequel les parties en cause précisent la façon dont ils se répartiront les terres composant le douaire de Marguerite, épouse dudit Eudon, à la mort de celle-ci.
  8. Le Cartulaire de la seigneurie de Fougères, connu sous le nom de Cartulaire d'Alençon (éd. Jacques Aubergé), Rennes, Oberthur, (lire en ligne [PDF]), L, p. 178-179.
    1249, 6 février : Jean, duc de Bretagne, ratifie l'accord précédent.
  9. Le Cartulaire de la seigneurie de Fougères, connu sous le nom de Cartulaire d'Alençon (éd. Jacques Aubergé), Rennes, Oberthur, (lire en ligne [PDF]), XXIII, p. 135-137.
    1234, février : Contrat de mariage entre Raoul de Fougères et Isabelle de Craon. Celle-ci apporte en « maritagium » à son futur époux 2 000 livres de capital, et 350 de rente annuelle qui lui sont constituées par les dames de Sablé et de Craon. Raoul de Fougères donne en douaire, à sa future femme, Longy, le Coglès et une portion de chacune de ses autres terres selon la coutume.
  10. Le Cartulaire de la seigneurie de Fougères, connu sous le nom de Cartulaire d'Alençon (éd. Jacques Aubergé), Rennes, Oberthur, (lire en ligne [PDF]), XXIV, p. 137-138.
    1237 : Jeanne [des Roches] de Craon, a l'occasion du mariage de sa fille Isabelle avec Raoul de Fougères, fait donation à son gendre de son fief d'Agon.
  11. « E Chronico Savigniacensi : depuis 1130 jusqu'à 1390 », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (éd. Natalis de Wailly, Léopold Delisle et Charles Jourdain), t. XXIII, Paris, H. Welter, (lire en ligne), p. 585, § B :

    « Eodem anno, die sanctl Nicholai, peperit ei Ysabella, uxor dicti Radulphi, filium, nomine Johannem. Eodem die quo natus est, statim baptizatus est et niigravit ad Dominum. »

  12. Julien Bachelier, « Le château médiéval de Fougères : Un siècle de recherches » (Actes du Colloque du Centenaire de la Société d’Histoire et d’Archéologie du Pays de Fougères), Cent ans d'histoire et d'archéologie en pays de Fougères, Société d'histoire et d'archéologie du pays de Fougères, vol. LI-bis,‎ , p. 40. (lire en ligne)
  13. Julien Bachelier, « Le château médiéval de Fougères : Un siècle de recherches » (Actes du Colloque du Centenaire de la Société d’Histoire et d’Archéologie du Pays de Fougères), Cent ans d'histoire et d'archéologie en pays de Fougères, Société d'histoire et d'archéologie du pays de Fougères, vol. LI-bis,‎ , p. 27-28 & fig. 4 : Généalogie de la famille de Fougères. (lire en ligne)
  14. Frédéric Morvan, « Les seigneurs de Fougères du milieu du XIIe au milieu du XIVe siècle» », Bulletin et Mémoires de la société d'histoire et d'archéologie du Pays de Fougères, vol. XLI,‎ , p. 15-16. (lire en ligne [PDF])
  15. Frédéric Morvan, « Les seigneurs de Fougères du milieu du XIIe au milieu du XIVe siècle », Bulletin et Mémoires de la société d'histoire et d'archéologie du Pays de Fougères, vol. XLI,‎ , p. 24. (lire en ligne [PDF])
  16. Julien Bachelier, « Le château médiéval de Fougères : Un siècle de recherches » (Actes du Colloque du Centenaire de la Société d’Histoire et d’Archéologie du Pays de Fougères), Cent ans d'histoire et d'archéologie en pays de Fougères, Société d'histoire et d'archéologie du pays de Fougères, vol. LI-bis,‎ , p. 40-42. (lire en ligne)
  17. Guillaume Guiart (éd. Natalis de Wailly et Léopold Delisle), « La branche des royaus lingnages », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XXII, Paris, Victor Palmé, (lire en ligne), p. 206.
    1270, vers le 26 août, Carthage : Mort d'Hugues XII.
  18. Xavier Hélary, La Dernière Croisade : Saint Louis à Tunis (1270), Paris, Perrin, (lire en ligne   [PDF]), chap. 7 (« L’arrivée de Charles d’Anjou / L'épidémie »), p. 166-168.
  19. Les olim ou registres des arrêts rendus par la cour du roi (éd. Jacques Claude Beugnot), t. I : 1254-1273, Paris, Imprimerie royale (lire en ligne), VIII, p. 854-855.
    1271, 24 mai, Parlement de Paris : Jeanne de Fougères, [veuve d'Hugues XII de Lusignan], comtesse de la Marche et d'Angoulême, s'est plainte de ce qu'après la mort de son époux en croisade, Pierre de Saux, sénéchal de Périgord, ait fait saisir le château d'Angoulême et fait prêter aux habitants de la ville un serment contraire aux usages anciens. Le roi de France, Philippe [III], rend en plein Parlement de Paris, un arrêt qui annule le serment et ordonne au sénéchal de ne pas laisser des sergents royaux demeurer dans la terre de la comtesse d'Angoulême et y faire des actes de juridiction.
  20. Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), LIV, p. 114-119.
    1273, 3 avril : Pierre Ebrard, chevalier, et son fils Roger Ebrard, valet, confirment en faveur de Jeanne de Fougères, comtesse de la Marche et d'Angoulême et dame de Fougères, et gardienne de ses enfants, la vente qu'ils avaient fait à son mari, Hugues [XII], comte de la Marche et d'Angoulême et seigneur de Fougères de tous les droits qu'ils avaient reçu de leur épouse et mère défunte, Alix [sœur de Gui II, vicomte d'Aubusson], dans la vicomté d'Aubusson pour une rente de 100 livres assise en la châtellenie de Guéret.
  21. a et b Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême, (éd. Jean Nanglard), Angoulême, (lire en ligne), Quomodo et qualiter comites Engolismenses solebant facere homagium episcopis, p. 54-55.
    1273, juillet, Vars : Jeanne de Fougères, comtesse d'Angoulême, veuve d'Hugues [XII] de Lusignan, fait hommage lige, au nom de son fils, Hugues [XIII], à l'évêque d'Angoulême, Pierre [III] Raymond, pour le fief vicomtal de la Rochefoucauld.
  22. Layettes du trésor des chartes (éd. Élie Berger), t. IV : de l'année 1261 à l'année 1270, Paris, Plon, (lire en ligne), no 5519  : Testament de Jeanne de Fougères, comtesse de la Marche et d'Angoulême, p. 341-344.
    1269, Lundi 20 mai, Touvre : Jeanne de Fougères, épouse d'Hugues [XII] de Lusignan, comtesse de la Marche et d'Angoulême fait son testament. Elle établit son fils Hugues [XIII], héritier universel pour tout ce qui ne sera pas mentionné dans le testament. Elle attribue à ses filles, Yolande, Jeanne, Marie et Isabelle une rente de 500 livres à assigner sur son héritage. Comme elle est enceinte, elle assigne à l'enfant, s'il naît et qu'il vit, si c'est une fille, 500 livres, si c'est un garçon, qu'il reçoive un héritage selon la coutume de Bretagne. De même, si elle a d'autres enfants mâles, elle demande que son fils aîné les pourvoie selon la coutume et si elle enfante d'autres filles, qu'elles reçoivent une rente de 300 livres. Si son fils n'avait pas de descendants, elle demande que son héritage aillent à ses frères et si aucun d'entre-eux n'avait de fils, il devrait revenir à sa fille aînée puis à ses cadettes. Elle demande également de vérifier que les parts attribuées à ses filles n'excèdent pas le tiers de son héritage ou, si c'est le cas, de les réduire, auquel cas sa fille aînée aurait 500 livres de rente et le reste serait réparti équitablement entre ses autres filles. Elle choisit l'abbaye de Savigny comme lieu de sépulture. Elle demande que soient payées toutes ses dettes à tous les créanciers qui pourront les prouver. Elle laisse différentes sommes à trente-sept membres de sa maison et fait trente-neuf legs aux établissements religieux, parmi lesquels elle demande de nourrir les Franciscains d'Angoulême pendant une semaine à partir du jour de sa mort et fonde un anniversaire dans la cathédrale d'Angoulême. Elle laisse 200 livres pour la Terre sainte et 20 livres pour payer trois hommes qui feront le pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle pour ses enfants. Elle lègue à son fils Hugues les anneaux de Fougères et de Porhoët, son cercle d'or à Yolande, ses deux couronnes à Jeanne et à Isabelle et sa ceinture à Marie. Elle établit comme exécuteurs testamentaires les archevêques de Tours et de Bordeaux, les évêques de Rennes et d'Angoulême, son mari, Hugues [XII], Raoul Teysson, Guillaume [IV] Paynel, seigneur de Hambye et de Bréhal, et Hélie de Mustelien.
  23. Chartes et documents poitevins du XIIIe siècle en langue vulgaire (éd. Milan Sylvanus La Du), vol. 1, t. LVII : Archives historiques du Poitou, Poitiers, (présentation en ligne), no 154, p. 245-247.
  24. Frédéric Morvan, « Les seigneurs de Fougères du milieu du XIIe au milieu du XIVe siècle» », Bulletin et Mémoires de la société d'histoire et d'archéologie du Pays de Fougères, vol. XLI,‎ , p. 23-24. (lire en ligne [PDF])
  25. Cartulaire des comtes de la Marche et d'Angoulême (éd. Georges Thomas), Angoulême, Imprimerie Ouvrière, (lire en ligne), XLII : Sequitur de l'acordance de Loncgimel, p. 87-89.
    1272, Juin, Paris : Jeanne de Fougères, comtesse de la Marche et d'Angoulême et dame de Fougères, et son beau-frère, Guy de Lusignan, seigneur de Peyrat et Pierre des Préaux [époux de Yolande de Lusignan] étaient en conflit avec Jean de Brion, son épouse Agnès et Pierre de Sausele qui revendiquaient le quart des revenus du marché, des bouchers, drapiers et tanneurs de Longjumeau. Ils abandonnent leurs prétentions devant Renaud Barbon, garde de la prévôté de Paris.
  26. Jules Geslin de Bourgogne et Anatole de Barthélémy, Anciens évêchés de Bretagne, Histoire et monuments : Diocèse de Saint-Brieuc, vol. 2, t. 3, Paris - Saint-Brieuc, (lire en ligne), CXL, p. 275.
    1273 : Jeanne de Fougères, comtesse de la Marche et d'Angoulême, dame de Fougères et de Porhoët confirme un échange de terres situées dans les paroisses de Langourla et de Saint-Vran, dans sa seigneurie, entre l'abbaye de Notre-Dame de Boquen et Geoffroy Le Roy, bourgeois de Ploërmel.
  27. Layettes du trésor des chartes (éd. Élie Berger), t. IV : de l'année 1261 à l'année 1270, Paris, Plon, (lire en ligne), no 5519  : Testament de Jeanne de Fougères, comtesse de la Marche et d'Angoulême, p. 342 :

    « En aprés davant totes choses emprès ma sepesture, la quele je eslis en l'abahie de Savignie en l'evesqué d'Avranches, en la quele mis lignage gist »

    Nécropole familiale fondée par Raoul Ier de Fougères vers 1112/1113.
  28. Hugues XII est le neveu du duc Jean Ier de Bretagne et du roi Henri III d'Angleterre.
  29. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 12 (« Liens de parenté entre Lusignan, Plantagenêt et Montfort »), p. 171.
  30. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe, chap. 20 (« Les enfants d'Hugues X et d'Isabelle d'Angoulême (1221-1296) »), p. 179.
  31. Frédéric Morvan, « Les seigneurs de Fougères du milieu du XIIe au milieu du XIVe siècle », Bulletin et Mémoires de la société d'histoire et d'archéologie du Pays de Fougères, vol. XLI,‎ , p. 21-23. (lire en ligne [PDF])
  32. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe, chap. 17 (« Les Lusignan et la Bretagne (v. 1230-1314) »), p. 176.
  33. Julien Bachelier, « Une histoire en Marche : Fougères et la Normandie au Moyen Âge (début XIe -milieu du XIVe siècle », Revue de l’Avranchin et du Pays de Granville, vol. 88,‎ , p. 423-529. (lire en ligne [PDF])
  34. « E Chronico Savigniacensi : depuis 1130 jusqu'à 1390 », dans Recueil des historiens des Gaules et de la France (éd. Natalis de Wailly, Léopold Delisle et Charles Jourdain), t. XXIII, Paris, H. Welter, (lire en ligne), p. 585, § J :

    « Anno Domini M.CC.LIII, IV kalendas Februarii, Hugues, comes Marchiæ, desponsavit Jobannam, unicam filiam Radulfi, domini Fulgeriarum, in dicto castro, præsente venerabili patre Stephano, tunc abbate Savigniacensi, qui offcium illius sacramenti solempniter celebravit, et multis aliis nobilibus utriusque sexus. »

  35. Fils d'Amanieu VI d'Albret et de Mathe de Bordeaux et frère aîné d'Amanieu VII d'Albret, seigneur d'Albret.
  36. Fils de Geoffroy de Joinville (1225/1233-), 1er baron Geneville et de Mahaut de Lacy (av. 1231-).
  37. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 877 :

    « Jean de Vescy contracte en 1279 un mariage "per verba de presenti" avec Marie de Lusignan, sœur d'Hugues XIII, sous la houlette de Guy de Cognac. Neuf ans plus tard, en décembre 1288, Hugues XIII négocie un nouveau contrat de mariage entre Marie et Étienne II de Sancerre. Par ailleurs, son testament de 1283 demande qu'elle reçoive le revenu qui lui avait été attribué dans celui de leur père. Cette clause, qui ne concerne que Marie, laisse penser qu'elle est alors célibataire. Or, quand Jean de Vescy meurt le 10 février 1289, il est marié à Isabelle de Beaumont. L'absence d'informations supplémentaires nous amène à supposer une séparation intervenue très tôt entre les deux époux. »

  38. chartularium monasterii Fontis-Ebraldi, in diœcesi Pictaviensi ; quod Rogerius de Gaignieres partim ex chartis, partim ex magno ejusdem abbatiæ chartulario describi curavit (manuscrit latin, copie du XVIIIe siècle pour Roger de Gaignières, d'après original perdu), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 5480 (1)), xviiie siècle (lire en ligne), fo 340 :

    « Univ[ersis presentis litteras inspecturis], Hugo Bruni, comes Marche et Engolisme, dominus Fulgoriarum, salutem. Nos Hysabelli dilecti sorori nostre moniali abbacie de Fonte Ebraudi damus, pro provisione sua in dicta abbacia vel membris ejusdem eidem honorabiliter facienda, quaterviginti libras turonensis annui redditus infra. Datum sub sigillo nostro mense Novembris [anno Domini] M° CC° LXX° VII°. »

    1277, novembre : Hugues [XIII] le Brun, comte de la Marche et d'Angoulême et seigneur de Fougères, donne à sa sœur Isabelle, moniale à l'abbaye de Fontevraud, pour son entretien, une rente de 80 livres tournois.

Sources et bibliographie

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Sources diplomatiques

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  • Le Cartulaire de la seigneurie de Fougères, connu sous le nom de Cartulaire d'Alençon, éd. Jacques Aubergé, Rennes, Oberthur, 1913. [lire en ligne]

Sources narratives

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Bibliographie

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  • Julien Bachelier, « Une histoire en Marche : Fougères et la Normandie au Moyen Âge (début XIe - milieu du XIVe siècle) », Revue de l’Avranchin et du Pays de Granville, vol. 88, , p. 423-529. [lire en ligne]
  • Julien Bachelier, « Le château médiéval de Fougères : Un siècle de recherches », Cent ans d'histoire et d'archéologie en pays de Fougères, Actes du Colloque du Centenaire de la Société d’Histoire et d’Archéologie du Pays de Fougères, Société d'histoire et d'archéologie du pays de Fougères, t. LI-bis, 2014, p. 9-54. [lire en ligne]
  • Frédéric Morvan, « Les seigneurs de Fougères du milieu du XIIe au milieu du XIVe siècle », Bulletin et Mémoires de la société d'histoire et d'archéologie du Pays de Fougères, t. XLI, 2003, p. 1-40. [lire en ligne] [lire en ligne]
  • Frédéric Morvan, « Les règlements des conflits de succession dans la noblesse bretonne au XIIIe siècle », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 116, no 2, 2009, p. 7-54. [lire en ligne]
  • Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., . [lire en ligne]

Articles connexes

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