Jean de Vogüé

résistant français

Jean Alexandre Melchior de Vogüé, né à Paris le , et mort le à Maincy (Seine-et-Marne), est un résistant français (mouvement CDLR).

Jean de Vogüé
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
MaincyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Alexandre Melchior de VogüéVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Père
Mère
Lucie Sommier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Hélène Jaunez (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Membre de

Biographie

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Né dans le 7e arrondissement de Paris[1], il est le fils de Robert de Vogüé et de Lucie Sommier, le petit-fils de Charles Jean Melchior de Vogüé et d'Alfred Sommier.

Il entre à l'École navale en 1917 et termine la Première Guerre mondiale dans la flotte de Méditerranée[2]. Il quitte la Marine et dirige son entreprise de sucrerie familiale.

 
Plaque commémorative au 39 avenue de la Bourdonnais (Paris).

Mobilisé en 1939 à la mission navale française de Londres, il participe en 1940 à l'évacuation de Dunkerque.

Il rejoint la Résistance en 1942, dans le mouvement Combat, puis dans le mouvement Ceux de la Résistance, dont il devient un des dirigeants. Il représente ce mouvement au Comité parisien de la Libération. Au printemps 1944, avec Pierre Villon et Maurice Kriegel-Valrimont, il est l'un des trois dirigeants du comité d'action militaire (COMAC) créé par le Conseil national de la Résistance (CNR)[3],[4] Il est alors connu sous le pseudonyme de Vaillant. Il est délégué par le CNR à l'Assemblée consultative provisoire (-).

Une plaque commémorative lui rend hommage 39 avenue de la Bourdonnais (7e arrondissement de Paris), où il avait installé un PC clandestin avec le commandant Massiet-Dufresne. Elle mentionne également le rôle du général Joinville-Malleret dans la Libération de Paris.

Après cet épisode, il abandonne toute carrière politique, pour se consacrer à ses affaires industrielles. Il est président-directeur général de la Compagnie nouvelle de Sucreries réunies et vice-président de la raffinerie Lebaudy-Sommier.

Lors de son décès, Pierre Villon, ancien secrétaire général du CNR, lui rend un hommage vibrant, déclarant que « Jean de Vogüe, bien qu'issu d'une des familles du grand capital, a été un patriote passionné. Il a toujours appuyé, sans hésitation, tout ce qui pouvait contribuer au développement de la lutte. »[5].

Vie privée

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Jean de Vogüé épouse en 1927 Hélène Jaunez (1908-2003), fille de Maximilien Jaunez et de Jeanne de Montagnac. Tous deux ont un fils :

Distinctions

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Annexes

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Notes et références

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  1. Archives en ligne de Paris, 7e arrondissement, année 1898, acte de naissance no 444, avec mention marginale de décès
  2. Guillaume Piketty, notice « Jean de Vogüe », in Dictionnaire historique de la Résistance, coll. « Bouquins », Robert Laffont, 2006.
  3. Éloge de l’engagement : Maurice Kriegel-Valrimont, 11 décembre 2008, rediffusion d'un reportage de François Ruffin du 2 mars 2006, sur la-bas.org, consulté le 14 décembre 2008.
  4. Fabrice Bourrée, « Jean de Vogué », sur museedelaresistanceenligne.org.
  5. L'Humanité, 20 septembre 1972, « Jean de Vogüe, ancien membre du COMAC, est décédé. »
  6. a et b « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  7. « Accueil - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Liens internes

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Liens externes

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