Jean-Joseph Perraud

sculpteur français

Jean-Joseph Perraud est un sculpteur français né le à Monay (Jura) et mort le dans le 6e arrondissement de Paris[1].

Jean-Joseph Perraud
Henri Thiriat, Jean-Joseph Perraud,
gravure d'après un dessin d'A. Gilbert publiée dans
Le Magasin pittoresque (1880).
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Formation
Distinctions
Tombe de Jean-Joseph Perraud au cimetière du Montparnasse (Paris).

Biographie

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Jean-Joseph Perraud se rend dès 1834 en apprentissage chez le père Duvernoy, ébéniste, puis à Pontarlier. Élève à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Jules Ramey et d'Auguste Dumont[2], il obtient le grand prix de Rome en 1847 pour Télémaque apportant à Phalante l'urne renfermant les cendres d'Hippias[3] (Fénelon, Les Aventures de Télémaque) et part en résidence à Rome à la villa Médicis où il se lie avec l'architecte Charles Garnier, lauréat du grand prix de Rome d'architecture en 1848.

Lorsque Charles Garnier remporte le concours pour un nouvel opéra, il fait appel à Perraud et lui passe commande en . Les quatre groupes de la façade ont été initialement distribués entre Jules Cavelier, Eugène Guillaume, Jean-Baptiste Carpeaux et François Jouffroy. Perraud est alors chargé du couronnement de la façade mais le choix lui est laissé entre cette réalisation et un autre groupe. Il choisit d'illustrer Le Drame lyrique et remplace Cavelier. Garnier contrôle la réalisation des groupes pour leur intégration dans le programme architectural. Il impose un schéma commun aux artistes : un groupe de trois personnages centré sur un génie.

Il connaît tous les honneurs : médaille de première classe à l'Exposition universelle de 1855, membre de l'Institut en 1865 et officier de la Légion d'honneur le , ce qui lui assure des commandes officielles jusqu'à la fin de sa vie. C'est un sculpteur néo-classique, teinté de romantisme.

Il a légué son fonds d'atelier et sa propre collection d'art à la Ville de Lons-le-Saunier qui les conserve dans son musée des Beaux-Arts.

Œuvres dans les collections publiques

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Monument à Diego Portales (1860), Santiago, Plaza de la Constitución.

Distinctions

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  Officier de la Légion d'honneur, le [8].

Notes et références

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  1. Archives de Paris acte de décès no 2281 dressé le , vue 26 / 31.
  2. notice de la base Cat'zArts.
  3. Plâtre, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
  4. no inv.1910.107.2.
  5. « Buste de Pierre Larousse – Cimetière de Montparnasse – Paris (75014) », sur e-monumen.net.
  6. « Le Désespoir », sur musee-orsay.fr.
  7. Le critique d'art Jules-Antoine Castagnary dira en 1869 : « Le Désespoir serait un chef-d'œuvre s'il lui manquait la tête »[réf. nécessaire].
  8. « Dossier de Légion d'honneur de Jean Joseph Perraud », base Léonore, ministère français de la Culture.

Annexes

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Bibliographie

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  • Max Claudet, Perraud et son œuvre - souvenirs intimes, Paris : Sandoz et Fischbacher, 1877.
  • Max Claudet, La jeunesse de Perraud statuaire d'après ses manuscrits, Salins-les-Bains : David Mauvas, 1886.
  • Max Claudet, « Notice biographique sur le sculpteur Perraud », La Sentinelle du Jura, 12-.
  • Henri Delaborde, Notice sur la vie et les travaux de Jean-Joseph Perraud, Paris : Institut de France, 1876.
  • « Jean-Joseph Perraud, sculpteur », Le Magasin pittoresque, 48e année, 1880, pp. 159-160 et 262-263. — D'après une notice d'Henri de Laborde, lue à l'Institut.
  • Christiane Dotal, Jean-Joseph Perraud (1819-1876) : un sculpteur sous le Second Empire, catalogue raisonné, Éditions Mare et Martin, 2004 (ISBN 978-2849340011).

Liens externes

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