Inor
Inor est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Inor | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Stenay et du Val Dunois |
Maire Mandat |
Sébastien Gillet 2020-2026 |
Code postal | 55700 |
Code commune | 55250 |
Démographie | |
Gentilé | Inorois[1] |
Population municipale |
180 hab. (2021 ) |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 32′ 51″ nord, 5° 09′ 48″ est |
Altitude | Min. 161 m Max. 326 m |
Superficie | 6,46 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Stenay |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierLocalisation
modifierInor est située sur la rive droite de la Meuse, dans le nord du département de la Meuse, à 6 km au nord de Stenay, le chef-lieu de canton, et à proximité du département des Ardennes.
Le territoire de la commune est limitrophe de six autres communes, dont une dans le département des Ardennes :
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meuse, le canal de l'Est Branche-Nord et le ruisseau du Fond de Noue[2],[Carte 1].
La Meuse, d'une longueur de 486 km, est un fleuve européen qui prend sa source en France, dans la commune du Châtelet-sur-Meuse, à 409 mètres d'altitude, et se jette dans la mer du Nord après un cours long d'approximativement 950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas[3]. Les caractéristiques hydrologiques de la Meuse sont données par la station hydrologique située sur la commune de Stenay. Le débit moyen mensuel est de 48,9 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 584 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 604 m3/s, atteint le même jour[4].
Le canal de l'Est Branche-Nord, d'une longueur de 141 km, est un chenal et un cours d'eau naturel navigable qui relie Givet à Troussey, où il rejoint le canal de la Marne au Rhin[5].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 963 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Linay », sur la commune de Linay à 9 km à vol d'oiseau[8], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 969,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24 °C, atteinte le [Note 3],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Inor est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,9 %), terres arables (35,8 %), prairies (11,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierAttestée sous les formes : de Horto en 1139, Inortum (1157) ; Inorum (1253) ; Ynor (1564) ; Inort (1591) ; Ino (1648) ; Inoi (1756) ; Inor (1793).
D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient probablement du mot latin Hortus : jardin, maison de campagne ; et de la préposition in : dans[18].
Histoire
modifierElle était rattachée au diocèse de Trèves (archidiaconé de Longuyon, doy. d'Yvois).
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2021, la commune comptait 180 habitants[Note 4], en évolution de −3,23 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (32,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,0 % la même année, alors qu'il est de 29,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 85 hommes pour 98 femmes, soit un taux de 53,55 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Pierre, du XVIIIe siècle, endommagée en 1940, reconstruite en 1954 ; à droite du chœur, chapelle funéraire de la famille de Vassinhac d'Imécourt, édifiée en 1818, transformée en fonts baptismaux[26].
- Château d'Imécourt, du XVIIe siècle, détruit en mai 1940.
-
L'église Saint-Pierre. -
Vue sur le village d'Inor, depuis l'ancienne gare d'Inor
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique
modifierBlason | Écartelé : au 1er d'or à une fraise de gueules aux akènes d'or et feuillée de sinople, au 2e d'azur à une fleur de lys d'or, au 3e d'azur à la cotice haussée d'argent accompagnée en pointe d'une doloire d'or, au 4e d'or à un coq hardi et chantant de gueules, allumé d'argent[27].
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Détails | La fraise, fruit des jardins, évoque le toponyme Inor du village : Horto, Inortum, de hortus « jardin » en latin. La fleur de lys rappelle qu'à la fin de l'Ancien Régime, le village dépendait du Clermontois. Le 3e est tiré des armes de la famille de Vassinhac d'Imécourt, seigneur local à partir de 1653 et qui portait « d'azur à la bande cousue de sable remplie d'argent », auxquelles a été ajoutée une doloire, évoquant l'activité de tonnelier. Enfin, le coq est attribut de saint Pierre, patron de l'église locale. Création Robert A. Louis et Dominique Lacorde. Adoptée le . |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:04 TU à partir des 728 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/09/1963 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique d'Inor » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Meuse », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Fiche communale d'Inor », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Meuse »
- « Station hydrométrique B3150020 », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Sandre, « le canal de l'Est (Branche Nord) »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Inor et Linay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Linay », sur la commune de Linay - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Linay », sur la commune de Linay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 361.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Inor (55250) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Meuse (55) », (consulté le ).
- « Inor », sur stenay.com via Wikiwix (consulté le ).
- « 55250 Inor (Meuse) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).