Henri Simon-Dubuisson
Henri Simon-Dubuisson, né le à Cherbourg, mort le à Caen, est un officier qui s'illustre dans les Forces navales françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, à bord du sous-marin Rubis puis au commandement de la Minerve et de la Doris. Il est Compagnon de la Libération.
Henri Simon-Dubuisson | |
Naissance | à Cherbourg |
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Décès | (à 60 ans) à Caen |
Allégeance | France libre |
Unité | Marine |
Grade | Lieutenant de vaisseau |
Commandement | Minerve, La Doris, 473 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneurCompagnon de la LibérationCroix de guerre 1939-1945 |
Liste des compagnons de la Libération | |
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Biographie
modifierHenri Simon-Dubuisson naît à Cherbourg dans la Manche le ; il est le fils d'un matelot[1].
Engagé dans la Marine en 1931, il devient aspirant en 1934 puis enseigne de vaisseau de 1re classe en 1939. À cette époque, il est troisième officier sur le sous-marin Rubis[1].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Rubis est mis à disposition des autorités britanniques, pour l'expédition de Norvège[1]. Lorsqu'il est de retour à Dundee le 30 juin, l'armistice a été signé et l'Appel du 18 Juin a eu lieu. Les autres navires sont saisis par les Britanniques ; l'équipage du Rubis est laissé libre de choisir son camp. La quasi-totalité de l'équipage choisit de rallier les Forces françaises libres[1].
Il devient officier en second du navire en mai 1941, et participe aux opérations de guerre du Rubis, poseur de mines[1]. Il reçoit deux citations pour « son calme, son sang-froid et sa parfaite connaissance du matériel de mine »[1]. Continuant à mouiller des mines, le Rubis est endommagé en août 1941 lorsqu'il tire une torpille sur un cargo qui explose ; il rentre à Dundee escorté par des avions de la RAF et des navires d'escorte[1]. Il alterne alors les campagnes de minage et les réparations[1].
Pendant une période de réparation du Rubis, en octobre 1942, Henri Simon-Dubuisson prend le commandement du sous-marin Minerve[1]. Il supervise se remise en état et mène des opérations avec la Minerve jusqu'à ce qu'elle soit endommagée par erreur par un avion allié et la désarme en [1].
Il est commandant de la Doris en . C'est un sous-marin neuf, cédé par les Britanniques, avec lequel il termine la guerre. Il quitte son commandement en 1945[1].
Henri Simon-Dubuisson aura passé plus de cinq années d'opérations de guerre dans les sous-marins, décoré et cité deux fois par la Royal Navy[1]. Il est créé Compagnon de la Libération par le décret du [1].
Après-guerre, il est professeur aux écoles de marine en 1946. Lieutenant de vaisseau, il prend en le commandement du sous-marin 471 (Mille)[1].
Il quitte la Marine un an après et devient officier de la marine marchande britannique, basé au port de Dundee[1].
Henri Simon-Dubuisson meurt le à Caen[1]. Il est inhumé à Cherbourg[1].
Hommages et distinctions
modifierDistinctions
modifierLes principales distinctions de Henri Simon-Dubuisson sont[1] :
- Chevalier de la Légion d'honneur ;
- Compagnon de la Libération, par décret du ;
- Croix de guerre 1939-1945, avec deux citations ;
- Distinguished Service Cross (Royaume-Uni).
Autres hommages
modifier- Son nom figure sur la grande stèle commémorative des compagnons de la Libération, au musée de l'Armée, à Paris.
Notes et références
modifierBibliographie
modifier- « Henri Simon-Dubuisson », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons: histoire des Compagnons de la Libération, Perrin, , 822 p. (ISBN 2262016062 et 9782262016067).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Appel du 18 Juin
- Forces navales françaises libres
- Compagnon de la Libération – avec la liste des Compagnons.
Liens externes
modifier
- « Henri Simon-Dubuisson », sur ordredelaliberation.fr, Ordre de la Libération (consulté le ).
- « 1038 Compagnons de la Libération », sur ordredelaliberation.fr, Ordre de la Libération (consulté le ).