Hector Bresson

personnalité politique française

Marie-Stanislas-Hector Bresson ( à Darney - à Paris) est un haut fonctionnaire et homme politique français.

Hector Bresson
Fonctions
Député des Vosges

(11 ans, 10 mois et 8 jours)
Élection 5 juillet 1831.
Réélection 21 juin 1834
9 août 1836
4 novembre 1837
22 octobre 1838
2 et 6 mars 1839
9 juillet 1842
Monarque Louis-Philippe Ier
Législature IIe législature
IIIe législature
IVe législature
Ve législature
VIe législature
Groupe politique Majorité gouvernementale
Directeur général des forêts

(1 an)
Prédécesseur Léon-Victorin Legrand
Successeur Léon-Victorin Legrand

(3 ans)
Prédécesseur Léon-Victorin Legrand
Successeur Léon-Victorin Legrand
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Darney
Date de décès (à 49 ans)
Lieu de décès Ancien 1er arrondissement de Paris
Parti politique Conservateur
Profession Haut fonctionnaire

Biographie

modifier

Fils de Pierre Joseph Stanislas Bresson (1758-1831)[1] procureur syndic au district de Darney, Hector Bresson est le neveu de Jean-Marie-François Bresson (1760-1832), le conventionnel girondin, entré en 1800 au ministère des Affaires étrangères où il sert d’agent à Talleyrand. Grâce à la protection de son oncle, Hector Bresson est d’abord employé au ministère des Affaires étrangères sous la Restauration, puis il devient entrepositaire des tabacs à Remiremont[2].

A la faveur de la Révolution de 1830 il se lance dans une carrière politique : tout dévoué au gouvernement de juillet, il est pour la première fois élu député du 4e collège électoral des Vosges (Remiremont), le . Il vote avec la majorité, notamment pour la condamnation du journal La Tribune (1833), et obtient sa réélection dans le même collège, le  ; il vote les lois sur la presse de septembre 1835, [[Monarchie de Juillet#Les débuts du second ministère Molé : mariages et dotations de la famille royale (avril - novembre 1837) |de dotation]] et de disjonction.

Nommé en 1836 intendant civil en Algérie[2], Bresson doit se représenter devant ses électeurs, qui, le , le renvoient à la Chambre.

Il est encore réélu, le , et se montre, en toute occasion, l'ami fidèle du gouvernement Molé, qui le fait directeur des forêts de septembre 1838[3] à juin 1839[4], à la place de Legrand.

Il est réélu député le , puis aux élections législatives .

Dans le cours de cette nouvelle législature, le troisième gouvernement Soult d'octobre 1840, promeut Bresson directeur général des forêts à la place de Legrand qui prend la direction générale des Contributions directes ; il occupe ce poste jusqu'à son décès, remplacé à nouveau par Legrand[2],[5].

Il est confirmé à nouveau dans son mandat de député, le , et réélu pour la dernière fois lors du renouvellement du . Il meurt peu de mois après l'ouverture de cette dernière législature le 13 mai 1843[6]. Bresson a régulièrement voté avec la majorité conservatrice.

Sources

modifier

Références

modifier
  1. Hélène Parey, « Généalogie de Pierre Joseph Stanislas Bresson », sur gw.geneanet.org (consulté le )
  2. a b et c Guy Antonetti, Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (II), Dictionnaire biographique 1814-1848, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, , 619 p. (lire en ligne), p. 24
  3. « Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements, et avis du Conseil d'Etat », sur gallica.bnf.fr, (consulté le )
  4. « Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements, et avis du Conseil d'Etat », sur gallica.bnf.fr, (consulté le )
  5. « Retour de M. Le Grand, directeur général des contributions directes à la direction générale des forêts », Annales forestières,‎ , p. 365 (lire en ligne)
  6. « Nécrologie de M. Bresson », Annales forestières,‎ , p. 361-363 (lire en ligne)

Liens externes

modifier