Grenoble métropole hockey 38

club français de hockey sur glace

Le Grenoble métropole hockey 38, couramment appelé Brûleurs de loups de Grenoble (abrégé en BDL), est un club français de hockey sur glace domicilié à Grenoble et fondé en 1963, évoluant en Ligue Magnus, le plus haut niveau français.

Grenoble métropole hockey 38
Description de l'image Brûleurs de Loups de Grenoble.png.
Fondation 1963
Siège Grenoble (France)
Patinoire (aréna) Polesud (4 208 places)
Couleurs Bleu, blanc, rouge
                 
Ligue Ligue Magnus
Capitaine Sacha Treille
Capitaines adjoints Damien Fleury
Nicolas Deschamps
Entraîneur-chef Per Hånberg
Directeur général Jean-François Dufour
Président Jacques Reboh
Équipe(s) affiliée(s) Grizzlys de Vaujany
Éléphants de Chambéry[1]
Site web http://www.bruleursdeloups.com

Les Brûleurs de Loups sont huit fois champions de France (1981, 1982, 1991, 1998, 2007, 2009, 2019 et 2022) et ont été neuf fois vice-champions (1967, 1968, 1977, 1983, 1990, 2004, 2012, 2018 et 2023).

Ils ont aussi remporté à six reprises la Coupe de France, à quatre reprises la Coupe de la Ligue et à quatre reprises le Match des champions.

Le Grenoble métropole hockey 38 SASP est la structure chargée de la gestion de l'équipe élite des Brûleurs de Loups.

Historique

modifier

1963-1968 : naissance olympique

modifier
 
La patinoire municipale Clemenceau est financée par Philippe Potin, l'héritier de l'enseigne Félix Potin ex-patron de l'AC Boulogne-Billancourt[2].
 
Département de l'Isère où se situe la ville de Grenoble

L'histoire du club débute le avec l'inauguration de la première patinoire de Grenoble, la patinoire municipale Clemenceau[3] située boulevard Clemenceau[4], seule patinoire couverte dans une grande ville française à l'époque, si l'on excepte la « fédérale » de Boulogne-Billancourt[5].

Le Grenoble Hockey Club est présidé au départ par Charles Mazzini et entraîné par le Canadien Pete Laliberté. Celui-ci est placé à Grenoble par Philippe Potin, mécène du grand club français de l'époque, l'ACBB, qui, souhaitant se désengager du hockey, « recase » ses joueurs étrangers.

Comme le club ne dispose pas encore d'équipe senior, en attendant que sa politique de formation porte ses fruits, Laliberté fait appel à des joueurs de Villard-de-Lans et de Chamonix pour disputer les premiers matchs. Ainsi le , a lieu le tout premier match de l'équipe baptisée Grenoble Alpes qui affronte les Suisses de Bâle. Ce premier match inaugure la longue tradition de matchs internationaux qui auront lieu par la suite à Clemenceau.

La première année est un succès tant sportif que populaire, bien aidé pour cela par Albert Fontaine, reporter pour Le Dauphiné libéré, qui suit le hockey sur glace pour son journal[5].

Pour sa deuxième saison, en 1963-1964, le Grenoble Hockey Club s'engage en championnat de France, deuxième série (2e échelon de l'époque).

Le , Grenoble est désigné par le Comité international olympique pour organiser les Jeux olympiques d'hiver de 1968, et la nouvelle patinoire Clemenceau devient patinoire olympique.

Le , c'est la première apparition à Grenoble de l'équipe de France, le 5 décembre, c'est le premier match d'une longue série Grenoble-Milan, et le , c'est le tout premier match de championnat de France pour le GHC, qui affronte Briançon (match gagné par forfait, car Briançon a refusé de venir)[5]. Grenoble finit sa première saison à la 3e place de la 2e série et monte en élite. Autre changement, le Grenoble Hockey Club entre comme section hockey sur glace dans le Club des Sports de Glace de Grenoble[6].

En 1965-1966, Grenoble débute donc en 1re série, affrontant le son premier derby contre Villard-de-Lans, et finit 3e du championnat.

Le , en raison d'un manque de joueurs, les clubs de Grenoble et de Villard-de-Lans s'associent pour créer le Grenoble-Villard Hockey-club et une équipe surnommée les « Ours Dauphinois ».

1966-1967 : vice-champion de France

modifier

Le GVHC finit le championnat 1966-1967 à la deuxième place derrière l'éternel champion de France, Chamonix, et juste devant l'A.C.B.B. grâce au goal-average direct[5].

Le , les spectateurs de Clemenceau ont la chance de voir à l'œuvre le grand Maurice Richard, en tournée européenne avec les « Old Stars » de Montréal.

1967-1968 : vice-champion de France

modifier

Les résultats aidant, l'association continue la saison suivante avec le même résultat, la 2e place nationale. Mais 1968 est surtout l'année des Jeux olympiques de Grenoble, où l'équipe de France est entraînée par Pete Laliberté. Si le tournoi n'est pas une réussite sur le plan sportif pour la France (elle finit dernière), c'en est une sur le plan médiatique : tout un pays découvre le hockey sur glace à la télévision, et de nombreuses patinoires sont ouvertes les années suivantes[7].

1969-1982 : conquête du titre

modifier

En 1968, le C.S. Villard-de-Lans repart de son côté, en mettant alors fin au Grenoble-Villard Hockey Club[8] et avec les départs du gardien Jean-Claude Sozzi et des espoirs Louis Smaniotto et Jean Vassieux, Grenoble renonce à s'engager dans le championnat de France pour se consacrer aux matches internationaux, qui ont beaucoup de succès depuis la création du club. Il affronte ainsi l'équipe des États-Unis le .

1969 est l'année où, par opposition aux Ours du Vercors, surnom des joueurs de Villard, Albert Fontaine surnomme les Grenoblois, les Brûleurs de loups, surnom des Dauphinois depuis l'époque où la région était infestée par les loups, en raison d'une pratique incendiaire de brûler les forêts pour éloigner les loups[9],[10].

Grenoble revient au championnat de France pour la saison 1969-1970 et repart en 2e série. Le club peut compter sur les retours de Jean-Claude Laplassotte, Pierre Botari et Jean-Claude Sozzi, mais échoue en finale face au CPM Croix et doit rester en deuxième série[8]. La même saison, il dispute également la Coupe Internationale des Pays-Bas mais termine dernier de la compétition[11].

Le , le GHC remporte le match retour de la finale de la 2e série contre le C.S.G. Molitor Paris. Il commence donc la saison 1971-1972 en élite et accuse le coup des départs de Jean-Claude Sozzi, Jean-Claude Laplassotte, Jimmy Biguet et Stéphane Dudas. Un deuxième coup dur est l'interdiction fédérale faite à Laliberté d'entraîner et de jouer pour Grenoble, en tant que sélectionneur de l'équipe de France. La saison est difficile et se conclut sur une avant-dernière place de la poule Alpes-Provence et un maintien[12].

Cela ne s'améliore pas lors de l'intersaison 1972 : on apprend un déficit financier du club[8]. Pete Laliberté, accusé de délaisser en partie le club pour l'équipe de France, claque la porte et part entraîner Lyon. Le GHC retourne alors au sein du Club des sports de glace de Grenoble (CSGG). La saison 1972-1973 se conclut sur une 7e place, synonyme de descente en raison de la refonte de l'élite qui se sépare en divisions pour saison 1973-1974.

1973, c'est la fin de la Coupe internationale des Pays-Bas et des matches internationaux du vendredi soir, qui avaient lieu depuis 1963[13] et l'arrivée Adolf Sprincl, premier entraîneur tchèque en France, à la tête de Grenoble. Après avoir accueilli une partie des matchs du championnats du monde 1974 groupe C, Grenoble, 2e de série B, remporte les barrages face aux Français volants, aidés par le canadien Bernard Coté, et accède à la série A.

La saison 1975-1976 est la troisième et dernière de l'entraîneur Adolf Sprincl, dont le contrat se termine[13]. Outre le maintien, les évènements de la saison sont deux rencontres de gala : le CSGG actuel contre les anciens du GHC le et contre les anciens Canadiens de Montréal le 2 avril.

1976-1977 : vice-champion de France

modifier

Alex Dick arrive comme entraîneur-joueur pour la saison 1976-1977[14] et Grenoble échoue à remporter son premier titre de champion de France, qui revient à Gap, en partie à cause d'un accord entre les 2 clubs de ne pas faire jouer l'ancien gapençais Richard Peterson face à son ex-club[13].

Gary Brown débarque en 1978 comme entraîneur-joueur[15]. Les saisons 1978-1979[16] et 1979-1980[16] sont décevantes pour le CSG Grenoble qui est à chaque fois diminué par les blessures[15].

Le à l'occasion d'un derby face à Villard, Jean-Loup Dalaison fait revivre le surnom des Brûleurs de loups dans les colonnes du Dauphiné Libéré.

1980-1981 : premier titre de champion de France

modifier
 
L'ancienne patinoire Clemenceau.

La saison 1980-1981, la malchance s'arrête[16]. Grâce aux arrivées de Bernard Séguy, du gardien Daniel Maric et du Canadien Larry Huras et au travail des vétérans, tels Bernard Le Blond et Jean Le Blond, Grenoble remporte son premier titre de champion de France, aux dépens de Tours, champion en titre.

1981-1982 : deuxième titre de champion de France

modifier

Grenoble remporte son second titre national la saison suivante, grâce au voisin Villard-de-Lans, qui tient en échec Tours à la dernière journée[17].

1983-1999 : titres et déficits

modifier

1982-1983 : vice-champion de France

modifier

En 1982-1983, le titre lui échappe mais le club finit tout de même à la seconde place derrière le Saint-Gervais de Jacques Tremblay[18].

1983-1989 : passage à vide

modifier

Les années suivantes, la domination s'arrête et le CSG Grenoble se maintient dans le milieu de tableau.

Pour la saison 1987-1988, Grenoble annonce l'arrivée du sélectionneur de l'équipe de France Jacques Tremblay, mais celui-ci, reparti au Québec, ne reviendra jamais en France car condamné au tribunal. Grenoble fait alors venir un autre entraîneur canadien, Luc Tremblay[19]. La 1re phase se termine avec une dernière place pour les grenoblois, qui assurent leur maintien en poule de relégation.

1989-1990 : vice-champion de France

modifier

Après avoir recruté les deux meilleurs joueurs français de l'époque, Philippe Bozon et Christian Pouget, Grenoble remonte dans la hiérarchie et en 1989-1990, il finit vice-champion de France, s'inclinant en finale face aux Dragons de Rouen, qui remportent leur premier titre[20].

1990-1991 : troisième titre de champion de France

modifier

L'affiche est la même la saison suivante mais le résultat diffère : Grenoble remporte un 3e titre de champion de France, grâce à un excellent Christophe Ville[21].

1991-1993 : liquidation judiciaire puis retour en élite

modifier

La 1991-1992 marque la fin de la Ligue nationale professionnelle, dont la plupart des clubs, mal gérés, sont en difficultés financières. Grenoble n'est pas épargné, le club est en liquidation judiciaire[22]. Le club revient ainsi en Nationale 1 (deuxième échelon national), sous le nom HC Grenoble et utilise de façon officielle le surnom de Brûleurs de Loups[23].

Il remonte dès la saison suivante, à la suite de l'élargissement de l'élite à 16 clubs et aux multiples abandons et dépôts de bilan[24].

1993-1994 : vainqueur de la coupe France

modifier

Le 30 avril 1994 à Grenoble les Brûleurs de Loups s'imposent en finale de la Coupe de France 1994 sur le score de 5 buts à 4 au terme de la prolongation face aux Huskies de Chamonix.

1997-1998 : quatrième titre de champion de France

modifier
 
Cristobal Huet (1994-1998).

Grenoble se voit privé d'une participation au tour final de la Coupe continentale 1997-1998 après une défaite à 38 secondes de la fin du match face au Eisbären Berlin sur un but d'Yvon Corriveau précédé d'une faute non sifflée sur le grenoblois Rami Koivisto[25].

En championnat, Grenoble remporte son 4e titre en 1998, grâce notamment à son gardien Cristobal Huet. Les Grenoblois décrochent le titre sur la glace du Coliseum des Gothiques d'Amiens (3 victoires à 0)[26].

Jean-Louis Jannez, le président grenoblois et de la Ligue est démis de ses deux fonctions après la saison et le club est en proie à des difficultés financières. Il enregistre alors plusieurs départs importants : Cristobal Huet à Lugano, Pierre Allard à Manchester ainsi que le trio Stéphane Barin, Robert Ouellet et Tommie Hartogs à Krefeld[27].

1998-1999 : première victoire d'un club français en EHL

modifier

L’année suivante, Grenoble participe à la EHL lors de la saison 1998-1999, en gagnant les deux matchs[28],[29] de poule contre les Suisses de Fribourg, Grenoble s'offre ainsi la toute première victoire française dans cette compétition[30] grâce notamment à son nouveau portier finlandais Mika Rautio en provenance de Storhamar[31].

1999-2000 : dépôt de bilan

modifier

La saison 1999-2000 reprend en Division 3 à la suite d'un dépôt de bilan[23], championnat que les grenoblois remportent[32].

2001-2016 : installation à Polesud et professionnalisation

modifier

Grenoble est réintégré en élite pour la saison suivante[33].

En 2001, le club s'installe dans sa toute nouvelle patinoire Polesud, tout en construisant une politique de professionnalisation.

2003-2004 : vice-champion de France

modifier

La saison 2003-2004 s'articule en trois parties : la 1re phase, la 2e phase et les play-offs. Les Brûleurs de Loups dominent le championnat en sortant en tête des deux premières phases mais s'inclinent en finale aller-retour face aux Gothiques d'Amiens.

2006-2007 : cinquième titre de champion de France et vainqueur de la coupe de la ligue

modifier
 
Eddy Ferhi (2006-2011).
 
L'équipe des Brûleurs de Loups, victorieuse de la première édition de la Coupe de la Ligue en 2007 face à Rouen.

La politique de professionnalisation entamée en 2001 porte enfin ses fruits de la plus belle des manières : le club grenoblois remporte un 5e titre en 2007[34], et remporte également la Coupe de la Ligue 2007 en battant Rouen 2-1[35].

2007-2008 : vainqueur de la Coupe de France

modifier

Le 17 février 2008, les Brûleurs de Loups remportent la finale de la Coupe de France 2008 contre les Dragons de Rouen au Palais omnisports de Paris-Bercy. Grenoble remporte la séance des tirs de fusillade 3-2 après un score de 2-2 à l'issue du match.

2008-2009 : Le Grand Chelem (match des champions, coupe de la Ligue, coupe de France et sixième titre de champion de France)

modifier

La saison 2008-2009 est une saison historique pour le club, qui remporte les quatre trophées nationaux[36] :

  • le Match des Champions (victoire 3-1 face à Rouen) le 6 Septembre 2008 à Grenoble;
  • la Coupe de France (victoire 6-1 face à Dijon) le 22 Février 2009 à Paris;
  • la Coupe de la Ligue (victoire 4-3 en prolongation face à Briançon) le 30 Décembre 2008 à Méribel;
  • la Coupe Magnus[37] (victoire 3-0 face à Briançon) le 28 Mars 2009 à Grenoble.

Cependant, en et à la suite d'irrégularités constatées dans ses comptes, le club est sanctionné : six points de pénalité en championnat, exclusion pour deux ans de la coupe de France et amende de 3 000 euros[38].

2009-2010 : participation à la super finale de la Coupe Continentale

modifier

Lors de la saison 2009-2010, après une victoire en demi-finale face à Angers, les BDL s'inclinent en finale de la Coupe de la Ligue face aux Dragons de Rouen le .

Ils participent également à la super finale de la Coupe Continentale ou ils se classent quatrièmes en [39].

2010-2011 : vainqueur de la Coupe de la Ligue

modifier

Pour la saison 2010-2011, l'équipe profondément rajeunie et désormais entraîné par l'ancien buteur Jean-François Dufour termine la saison à la 7e place. Le club est confronté lors de la deuxième partie de saison aux blessures importantes de joueurs cadres comme le gardien Eddy Ferhi, le capitaine Baptiste Amar et même en fin de saison de l'attaquant slovène Mitja Šivic. Avec ces absences, Grenoble est amoindri et s'incline au 1er tour des play-offs face au voisin Villard de Lans en deux manches (3-4 ap) - (2-4). Durant cette saison Grenoble remporte pour la 3e fois la Coupe de la ligue en battant en finale Briançon 4-3 ap, où après un but d'Alexandre Rouleau et un doublé de Nicolas Arrossamena, le capitaine Baptiste Amar marque le but de la victoire à la 63e minute de jeu.

2011-2012 : vice-champion de France

modifier

Pour la saison 2011-2012, Luděk Brož, Eddy Ferhi et Viktor Wallin qui étaient tous les trois au club depuis plusieurs saisons et qui ont tous les trois connu toutes les victoires des Brûleurs de loups entre 2006 et 2011 quittent le club. En plus de ces trois gros départs, le défenseur international Maxime Moisand part au Danemark à Odense, Vincent Llorca, Aymeric Gillet, Luděk Krayzel ou Raphaël Papa quittent également le club à l'intersaison. Côté arrivées l'italo-canadien Anthony Aquino qui sort de deux très belles saisons en Italie avec Valpellice (45 points en 39 matchs en 2009-10, puis 49 points en 40 matchs en 2010-11) (réf ??), le Canadien François Ouimet, le gardien international Ronan Quemener, le défenseur de Briançon Kévin Dusseau, le défenseur américain de Dijon Michael Steiner, le défenseur canadien Sylvain Dufresne (qui a joué au sein de la Ligue américaine de hockey aux États-Unis notamment pour les équipes des Americans de Rochester entre 2004 et 2006 et des Falcons de Springfield en 2006-07), le deuxième meilleur pointeur de la saison 2010-2011 de D1 avec Reims (23 buts et 38 assistances pour un total de 61 points) le Canadien Francis Desrosiers porteront la tunique grenobloise pour la saison 2011-12. Grenoble commence la saison en remportant pour la troisième fois (après 2008 et 2009) le trophée des champions en battant le double champion de France en titre Rouen 6-1. Confronté très tôt aux blessures (Anthony Aquino (qui est remplacé numériquement pendant un peu plus d'un mois (avant son départ à Angers) par l'attaquant international Damien Raux), Baptiste Amar, Francis Desrosiers notamment) Grenoble est éliminé dès le 1er tour de la coupe de la ligue en finissant 3e sur 4 de son groupe derrière Gap et Briançon. En coupe de France après avoir battu 4-1 Chamonix Grenoble perd 6-1 contre Montpellier pourtant en division 1. En Ligue Magnus, la première partie de saison est compliquée puisqu'à mi-parcours le bilan du club est de cinq victoires pour huit défaites (dont six à domicile). En tout durant la première partie de saison le club connaît une triste série de 5 défaites de suite (toutes compétitions confondues) en perdant à domicile 1-5 contre Strasbourg, 1-3 à Gap en coupe de la ligue, 2-4 à Angers, 1-2 à domicile face à Gap en coupe de la ligue, et 3-4 à domicile face à Chamonix. La deuxième partie de saison est en revanche bien meilleure. Pouvant compter pleinement sur Anthony Aquino et Baptiste Amar, et malgré une nouvelle blessure de Francis Desrosiers, les brûleurs de loups gagnent 10 de leurs 13 derniers matchs et terminent à la 7e place au général.

Cette place leur permet d’avoir l’avantage de la glace lors du premier tour des play-offs face à Épinal. Après, deux victoires sur le score de 5-3 à Grenoble [avec notamment au 1er match, 3 points du capitaine Julien Baylacq (deux buts et une assistance) et deux buts d'Anthony Aquino, et lors du deuxième match, 3 points de Christophe Tartari (deux buts et une assistance) et trois assistances de Mathieu Le Blond], les brûleurs de loups s’inclinent deux fois à Épinal [(3-4) et (2-6)]. Le cinquième et dernier match a lieu à Pôle Sud où à l’issue d’un match très serré Grenoble s’impose sur le score de 3-2 après l'épreuve des tirs au but. Durant cette séance le défenseur international Alexandre Rouleau s'élance le premier et marque en tirant au-dessus de la jambière droite du gardien d'Épinal Loïc Lacasse. À l'arrivée c'est le seul tir au but marqué dans cette série. En effet, si Anthony Aquino puis Francis Desrosiers ne parviendront pas à aggraver la marque ; le gardien des brûleurs de loups Ronan Quemener réussira un sans-faute dans sa cage en arrêtant les trois tentatives de Ján Plch, Maxime Boisclair et Toby Lafrance.

En quart de finale, le club est opposé aux vainqueurs de la coupe de France 2012 Dijon. La série commence mal pour Grenoble qui s'incline deux fois en Bourgogne lors des deux premiers matchs (3-0) puis (3-2). Après ces deux défaites, les brûleurs de loups se retrouvent dans l'obligation de ne plus perdre face à Dijon s'ils veulent se qualifier pour les demi-finales. C'est ainsi que de retour à pôle Sud Grenoble s'impose par deux fois - à chaque fois en ayant concédé l'ouverture du score - face aux ducs. Tout d'abord sur le score de 3-2 puis sur le score de 2-1 après prolongation où François Ouimet trompe Ramón Sopko dans la dernière minute des prolongations. Avec ces deux victoires, Grenoble se donne le droit de revenir en Bourgogne pour terminer la série. Lors ce match décisif, Grenoble s'impose 5-2 avec notamment un doublé de François Ouimet. Grenoble qui est passé proche de l’élimination au premier tour (victoire aux tirs au but lors du match 5 après avoir concédé l’ouverture du score), puis lors des quarts de finale (dans le match 4 après que Dijon eut ouvert le score, l’égalisation de Baptiste Amar a eu lieu à moins de 8 minutes de la fin du match 4 et le but de la victoire dans ce même match par François Ouimet a eu lieu à un peu plus de 30 secondes de la fin de la prolongation) se retrouve donc en demi-finale pour affronter Chamonix.

Face à Chamonix, Les Brûleurs de loups commencent idéalement la série en s'imposant à Chamonix 4-3 après prolongation lors du premier match avec un nouveau but en prolongation de François Ouimet. Le lendemain, Chamonix utilise parfaitement le power play en marquant quatre buts en supériorité numérique et s'impose 5-2. Après les deux matchs en Haute-Savoie, le score est donc de 1-1. À Pôle Sud, les grenoblois réussissent à battre par deux fois Chamonix. Tout d'abord 7-4 avec notamment deux doublés de Mitja Šivic (plus deux assistances) et d'Anthony Aquino et trois assistances de Francis Desrosiers, puis 7-1 le lendemain avec entre autres un nouveau doublé d'Anthony Aquino (plus deux assistances), un doublé de François Ouimet (plus une assistance) et trois assistances d'Alexandre Rouleau. Grâce à cette victoire les Brûleurs de loups se qualifient pour la finale de la ligue Magnus 2011-12 où ils retrouveront le double champion de France en titre Rouen.

À Rouen, les Brûleurs de Loups emmènent les Dragons aux prolongations lors du premier match. Dans un match où Grenoble mène 3-2 à l’entame du 3e tiers avec entre autres deux buts de Mitja Šivic ou deux assistances d’Anthony Aquino, les dragons égalisent par Julien Desrosiers. Dans les prolongations c’est ce même Julien Desrosiers qui donne la victoire 4-3 à Rouen. Durant ce match outre la défaite Grenoble encaisse une deuxième mauvaise nouvelle avec la blessure jusqu'à la fin de la série du défenseur Baptiste Amar. Le deuxième match est marqué par un retard très important de plus d’une heure et demie à la suite de problèmes de techniques et de personnels. Lorsque le match commence, Grenoble est cueillie à froid et coule rapidement. Après avoir encaissé rapidement 3 buts Jean-François Dufour sort le gardien titulaire Sébastien Raibon, au profit de Ronan Quemener. Mais le naufrage va continuer puisque Grenoble va encore encaisser 3 buts dans le premier tiers pour être mené sur le score de 6-0 à la fin du 1er tiers. Autant dire qu’au bout de 20 minutes le match était déjà plié. Dans les 40 dernières minutes Grenoble fait jeu égal avec Rouen et s’incline finalement sur le score de 8-2. Mené 2-0, Grenoble se trouve une nouvelle fois dans l’obligation de s’imposer à Pôle Sud pour que l’aventure continue. Au match 3, Grenoble s’impose 5-4 dans un match très disputé. Côté statistique à retenir côté Grenoblois les performances notamment de Nicolas Arrossamena (un but et une assistance), d’Alexandre Rouleau (un but et une assistance), de Mathieu Le Blond (deux assistances), de François Ouimet (deux assistances) ou de Mitja Šivic (but décisif). Dans le match 4, Grenoble mène rapidement 1-0 sur un but de Sylvain Dufresne mais Rouen égalise juste avant la fin du tiers par Loïc Lampérier. Dans le deuxième tiers en l’espace de 4 minutes, Rouen marque 3 buts. Alexandre Rouleau par deux fois, puis François Ouimet permettent aux brûleurs de loups d’égaliser. Dans le 3e tiers, François Ouimet marque un deuxième but pour permettre à Grenoble de mener 5-4. À 30 secondes de la fin, Francis Desrosiers profite de la sortie du gardien de Rouen Sebastian Ylönen pour aggraver le score. Grenoble s’impose ainsi 6-4 et revient à 2-2 dans la série ce qui lui donne le droit de revenir à Pôle Sud pour un match 6. Dans les matchs 5 et 6 Fabrice Lhenry, blessé jusque-là, peut à nouveau défendre les buts de Rouen. Grenoble s'incline les deux fois (1-5) puis (0-4). Grenoble échoue ainsi en finale et Rouen devient champion pour la 12e fois, dont les trois dernières saisons.

 
Julien Baylacq, capitaine des Brûleurs de loups

2012-2013 : remaniement de l'effectif

modifier

Pour la saison 2012-2013, Alexandre Rouleau, au club depuis la saison 2008-2009, quitte Grenoble pour retourner au Canada. Également au club depuis 4 saisons le numéro 24 Mitja Šivic quitte les Brûleurs de Loups pour rejoindre les Diables Rouges de Briançon. Le portier Ronan Quemener après une saison un peu difficile rejoint lui aussi Briançon. En manque de temps de jeu les jeunes Elie Raibon et Rémi Colotti décident eux de rejoindre les Dauphins d’Épinal. Loup Benoit quant à lui rejoint le triple champion en titre Rouen. Graham Avenel décide rejoindre son frère en D1 à Brest. Enfin, le staff décide de ne pas reconduire Michael Steiner et Anthony Aquino. Côté arrivé, parti en 2007 des brûleurs de Loups le défenseur Nicolas Antonoff qui jouait la saison dernière en Norvège avec l'équipe de Stjernen Hockey revient en Isère. En attaque, trois renforts de poids avec le retour en France de l’international français Luc Tardif Junior après une saison aux États-Unis dans le championnat ECHL avec l'équipe des Everblades de la Floride, l'arrivée de l’américano-finlandais Mike Vaskivuo et du canado-écossais Ed McGrane qui débarquent tous les deux de CHL aux États-Unis où ils ont particulièrement brillé la saison dernière (6e pointeur de saison régulière avec 74 points en 63 matchs pour McGrane au sein des Mavericks du Missouri et meilleur pointeur des play-offs avec 24 points en 18 matchs pour Vaskivuo qui a été élu meilleur joueur des play-offs avec son équipe des Komets de Fort Wayne champion de CHL 2011-12). En plus de ces quatre recrues, Grenoble s'attache les services du jeune portier suisse Bastien Chevallay qui débarque du Servette-Genève U17 qui est troisième gardien cette année et les jeunes pousses des brûleurs de Loups, champions de France des moins de 22 ans en 2012, que sont le gardien Antoine Bonvalot et les attaquants César Joffre, Mathieu Briand et Jordann Perret rejoignent également l’équipe première.

2013-2014 : premier Winter Game

modifier

Pour la saison 2013-2014, beaucoup de changement dans l'effectif avec les départs de Kévin Dusseau et François Ouimet (Amiens), Sylvain Dufresne (Pavlodar, KAZ), Maxime Suzzarini (Anglet), Mike Vaskivuo (Fort Wayne, ECHL), Ed McGrane (Braehead Clan, GBR), Nicolas Arrossamena (Gap), Francis Desrosiers (Bordeaux), Mathieu Briand (Tri-City, USHL) et du jeune Lou Bogdanoff (Mont-Blanc). Pas de changement dans les cages avec toujours le même duo composé de Sébastien Raibon et Antoine Bonvalot. En défense, Baptiste Amar est encore présent et entame sa dixième saison sous le maillot du club. Trois recrues arrivent avec les québécois Pierre-luc Lessard et Stéphane Gervais ainsi que du slovène Maks Selan. Les Français Jason Crossman et Nicolas Antonoff complètent cette défense qui est si besoin suppléée par les jeunes Kévin Martenon, Quentin Scolari et Mathieu Pons. Quant à l'attaque elle connaît pas mal de changements avec les trois québécois qui arrivent : Toby Lafrance, Francis Guérette-Charland, le meilleur pointeur de la saison passée et Felix Petit. Luc Tardif reste et retrouve son vieux compère de l'équipe de France en la personne de Yorick Treille, un renfort de poids pour Grenoble qui fait son retour au bercail[40]. Enfin le slovène Mitja Šivic retourne aussi dans la capitale des Alpes.

On retrouve aussi toujours les joueurs issus du club tel que Christophe Tartari, Matthieu Le Blond, Julien Baylacq, Joris Bedin et César Joffre, ainsi que de Jordann Perret l'ancien villardien. Sébastien Delemps, le dernier joueur du centre de formation est enfin intégré en équipe première.

 
Le Stade des Alpes accueille le premier Winter Game de l'histoire du hockey français.

Le , les Brûleurs de Loups organisent le premier Winter Game de l'histoire en France. Pour ce match exceptionnel joué au Stade des Alpes comptant pour le championnat, les Grenoblois sont opposés à leurs voisins des Diables Rouges de Briançon. Ces derniers s'imposent au terme d'un match haletant sur le score de 5-4 devant 19 767 spectateurs, un record historique pour la Ligue Magnus[41].

À la suite d'une série de mauvais matchs (précédents le Winter Game), Antoine Bonvalot devient le gardien titulaire des Brûleurs de Loups à la place de Sébastien Raibon. À la suite de ses performances, il se voit attribuer le trophée Jean-Pierre-Graff de meilleur espoir de la Ligue Magnus.

2014-2015 : vainqueur de la Coupe de la Ligue

modifier

Pour la saison 2014-2015, le québécois Richard Martel est le nouvel entraîneur des Brûleurs de Loups[42].

Cette année-là, emmené par son nouveau gardien suédois Michal Zajkowski, Grenoble remporte la finale de Coupe de la Ligue face au rival de toujours Rouen 3 buts à 2[43] sur la glace de Méribel.

Grenoble remporte également la saison régulière 2014-2015.

En playoffs, les quarts de finale les opposent aux Ducs de Dijon. Après avoir mené la série 2-0, les BDL perdent les deux rencontres suivantes à Dijon. Lors du match 5 à Polesud, Grenoble s'incline sur fond de scandale avec son entraîneur, limogé peu de temps après.

2015-2016 : nouveau départ

modifier
 
Jordann Perret, lors du match de Coupe de France Grenoble-Gap le 9 décembre 2014 à Polesud.

Pour la saison 2015-2016, l'équipe recrute comme nouvel entraîneur Edo Terglav, alors coach des Diables Rouges de Briançon.

Arrivés jusqu'en finale de la Coupe de France, les Brûleurs de Loups s'inclinent face aux Dragons de Rouen 2 buts à 4 devant le public de l'Accor Arena. Grenoble retrouve cet éternel rival en quarts de finale des play-offs. Celui-ci est également remporté par Rouen 4 matchs à 1.

Par la suite, le club se voit infliger par la Fédération française de hockey sur glace une sanction de 6 points de retrait pour la saison 2016-2017, en raison d'une infraction à des règles administratives, financières, fiscales ou statutaires.

Depuis 2016 : nouvelle présidence, nouveaux objectifs

modifier

2016-2017 : vainqueur de la Coupe de France

modifier

A l'été 2016, Jacques Reboh prend la présidence du club.

Le , Grenoble remporte 5 buts à 2 le Winter Game 2016 devant les 24 128 spectateurs du Parc OL, établissant un nouveau record de spectateurs en Ligue Magnus. Avec cette dix-neuvième victoire consécutive, l'équipe de Grenoble bat son record de victoires consécutives établit lors de la saison 1997-1998[44]. Quatre jours plus tard, les BDL confirment leur domination en battant de nouveau l'équipe de Lyon en demi-finale de Coupe de France et se qualifie pour la finale de la Coupe de France de hockey sur glace 2016-2017[45] et améliore le record de victoire successive de l'équipe à 20 matchs consécutifs, avant de perdre contre les Rapaces de Gap.

Le , la finale de la Coupe de France oppose de nouveau les Brûleurs de Loups aux Dragons de Rouen. Le match démarre fort pour les grenoblois qui profitent de supériorité numérique pour marquer à deux reprises avec Golicic (2’20) puis Chouinard (5’15). Avant la fin du 1er tiers temps, Rouen réduit la marque avec un but de Thinel à 5 contre 4. Dans le 2e tiers temps, Rouen égalise avec un but de Langlais (27’53). Le match file en prolongation et c'est finalement le capitaine Chouinard qui marque le but offrant la victoire aux grenoblois (61’59).

En championnat, les Brûleurs de Loups terminent la saison régulière à la 2e place derrière les Rapaces de Gap.

En 1/4 de finale des playoffs, ils rencontrent les Gothiques d'Amiens avec l'avantage de la glace. Amiens remporte pourtant le premier match 5 buts à 4 après une prolongation et une série de penalty. Les Brûleurs de Loups remportent les quatre match suivants (5-4, 1-6, 1-2, 3-2) et se qualifient pour la phase suivante. En 1/2 finale, les BDL rencontrent à nouveau les Dragons de Rouen et s'inclinent 4 matchs à 3.

2017-2018 : vice-champion de France

modifier

Le 2017, en ouverture de la saison de Ligue Magnus, les Brûleurs de Loups rencontrent les Rapaces de Gap dans le cadre du Match des Champions. Ils remportent ce titre pour la 4e fois sur le score de 6 buts à 4.

Tenant du titre de la Coupe de France, les Brûleurs de Loups se déplacent le pour affronter Annecy dans le cadre des 1/16 de finale. Ils remportent le match sur le score de 8-0.

Les 17, 18 et , les Brûleurs de Loups participent à la demi-finale de la Coupe Continentale à Renon en Italie. Lors de la première rencontre, ils s'inclinent 2-0 face au Ritten Sport. Le match contre le DVTK Jegesmedvék démarre mieux après une ouverture rapide du score par Aziz Baazzi. Les Hongrois reviennent malgré tout à la marque et finissent par gagner 2-1 en prolongation. Le dernier match oppose les grenoblois au Barys Astana : l'équipe du Kazakhstan s'impose 4-0 et les Brûleurs de Loups sont alors éliminés de la compétition.

Le , les Brûleurs de Loups rencontrent à l'extérieur les Rapaces de Gap dans le cadre des 1/8 de finale de la Coupe de France. La rencontre est perdue 5-4. Les grenoblois, pourtant tenants du titre, sont éliminés de la compétition.

Le , les Brûleurs de Loups terminent 1er de la saison régulière avec un record de points en une saison (102).

En quart de finale, ils rencontrent les Scorpions de Mulhouse, le promu de l'année. La série commence difficilement pour les BDL qui s'inclinent à Polesud lors du premier match (1-3). Le match suivant permet l'égalisation grâce à une victoire à domicile sur le fil (2-1). À Mulhouse, ils rencontrent d'abord la défaite (3-2) mais se remettent en selle grâce à une large victoire (2-5). Les deux rencontrent suivantes seront victorieuses, d'abord à Polesud (3-2) puis à Mulhouse (2-6). La série est donc remportée 4 match à 2 et permet la qualification en 1/2 finale.

En demi-finale, ils rencontrent les Boxers de Bordeaux. Les deux premiers matchs mettent les équipes dos à dos avec une victoire (5-3) contre une défaite (3-4). Le premier passage à Meriadeck conserve les équipes dans le même rapport avec une victoire (3-5) puis une défaite (3-2). Quand les BDL s'inclinent à Pôle Sud (2-3), les Boxers de Bordeaux semblent tenir un ticket pour la finale. Malgré une avance de deux buts sur le match 6, Bordeaux se fait contrer par Hardy qui par un coup du chapeau offre la victoire à son équipe. Retour à Pôle Sud pour un match 7 dans lequel les Brûleurs de Loups s'imposent largement (7-3). Grenoble se qualifie pour la finale après 6 années d'absence.

En finale, ils rencontrent les Dragons de Rouen. Les normands remportent la série 4 matchs à 0 (3-4, 0-3, 4-3, 5-4).

2018-2019 : septième titre de Champion de France

modifier

Le , dans le cadre de la Coupe de France, les Brûleurs de Loups rencontrent en seizième de finale les Lions de Lyon, tenants du titre, et s'inclinent 2-1 à domicile.

En quart de finale de la Ligue Magnus, ils rencontrent les Aigles de Nice et s'imposent en 4 matchs (5-1), (6-1), (4-3), (7-0). En demi-finale, ils rencontrent les Gothiques d'Amiens et s'imposent à nouveau en 4 matchs (7-1), (3-2), (7-3), (4-2).

En finale, ils rencontrent une nouvelle fois les Dragons de Rouen. Les grenoblois commencent la série du bon pied en gagnant les deux premiers matchs sur la glace de Rouen (3-2, 3-2). De retour à Polesud, ils s'inclinent lors des troisième et quatrième matchs (2-1 puis 1-0). Lors du match 5 à l’Île Lacroix, Rouen prend l'avantage en battant les Brûleurs de Loups en tirs de fusillade 4-3. Grenoble, dos au mur, réagit sur sa glace et gagne le sixième match 4-1 devant une patinoire en folie. Le dernier match de la série est remporté par les grenoblois 2-1, qui sont ainsi sacrés champions de France pour la 7e fois dans l'histoire du club, après exactement 10 ans d'attente.

2019-2020 : vainqueur de la saison régulière du championnat de France

modifier
 
Grenoble champion en titre remporte le trophée Jacques-Lacarrière en 2020 en remportant la saison régulière mais ne peut recevoir la Coupe Magnus car aucun titre de champion n'est officiellement décerné contrairement à la saison suivante où le vainqueur de la saison régulière en simple aller-retour est exceptionnellement sacré champion.

Lors la saison 2019-2020, en tant que Champion de France, les Brûleurs de Loups participent à la CHL (Champions Hockey League). Sur la première rencontre face à Kärpät Oulu, seul Damien Fleury parvient à marquer pour les BDL qui s'inclinent (3-1).

 
Le Skellefteå Kraft Arena où les BDL s'imposent à l’extérieur contre le Skelleftea (SHL) en CHL.

Ils réalisent ensuite l'exploit de vaincre les suédois de Skelleftea équipe de SHL à l'extérieur (1-2) grâce aux buts de Damien Fleury et Joël Champagne[46].

De retour à Grenoble, les buts de Damien Fleury et Antonin Manavian ne suffiront pas face à un Kärpät Oulu très solide (6-2). Malgré le but de Vincent Kara, Skelleftea parvient également à avoir le dessus sur des BDL combatifs (4-1). Face à SC Bern, les grenoblois s'inclinent d'abord à l'extérieur (4-1) puis à Pôle Sud (3-1). Ils sont par conséquent éliminés de la compétition.

Le , les grenoblois entament la Coupe de France avec une victoire en 16e de finale (4-1) face aux Pionniers. L'histoire se poursuit à peine. À domicile, Les Brûleurs de Loups s'inclinent en 8e face à Anglet (2-1).

Grenoble remporte le trophée Jacques-Lacarrière en terminant vainqueur de la saison régulière du championnat de France de hockey sur glace avec quatre points d'avance sur les Dragons de Rouen. En quart de finale de la Ligue Magnus, les Brûleurs de Loups rencontrent les Pionniers de Chamonix Mont-Blanc. La série est remportée en 4 matchs secs (4-3), (3-1), (7-0), (5-4). Malheureusement la pandémie de Coronavirus met fin à la compétition et la Fédération française de hockey sur glace décide le 17 mars 2020 de stopper en l'état tous les championnats en raison des mesures de confinement [47] mais cette année-la aucun titre de champion n'est officiellement décerné.

Cependant, la place en Champion Hockey League revient à nouveau au club grenoblois en tant que vainqueur de la saison régulière 2020. Les BDL devaient affronter les Adler Mannheim équipe de DEL en match aller-retour[48] mais finalement, après plusieurs modifications et reports, le comité directeur a décidé le 13 octobre 2020 d'annuler la compétition en raison de la pandémie de Covid-19[49].

2020-2021 : une saison polémique sous Covid

modifier

Pour la saison 2020-2021, en raison de la pandémie de Covid-19, le déroulement du championnat est très difficile[50]. En effet, après seulement un mois de compétition, la FFHG décide sa suspension en raison des mesures sanitaires prises par le gouvernement[51]. Avec le retard pris sur la compétition, la FFHG change le format du championnat pour la fin de la saison : celui-ci se déroule finalement en simple aller-retour pour une fin de la phase de poule prévue au [52].

Le 5 mars, après de nouvelles réunions, la fédération prend plusieurs décisions concernant la suite du championnat : les play-offs sont annulés et le premier de la saison régulière est cette année-là exceptionnellement sacré champion de France[53]. Grenoble, champion de France en titre, ne peut défendre son trophée en play-offs comme c'est normalement le cas, et perd ainsi sa place en CHL. L'incompréhension et la déception sont grandes[54].

2021-2022 : huitième titre de Champion de France

modifier
 
Jakub Štěpánek arrive du HC Oceláři Třinec pour remplacer son compatriote Lukáš Horák.

À l'aube de la saison 2021-2022, le président du club souhaite entamer un nouveau cycle et offrir au public un style de jeu différent. Le finlandais Jyrki Aho[55] remplace ainsi Edo Terglav en tant que coach et arrive avec son compatriote Ari-Pekka Siekkinen[56] pour l'assister.

L'effectif est remanié avec le recrutement de gros renforts étrangers, notamment le gardien de but international tchèque et champion du monde 2010 Jakub Štěpánek[57] ou l'international finlandais Jani Tuppurainen vainqueur de la Ligue des champions en 2018 avec le JYP Jyväskylä. Le français Raphaël Garnier est recruté pour être le gardien n°2.

Le club s'incline une nouvelle fois dans la course à la Coupe de France mais finit premier de la saison régulière.

En playoffs, ils affrontent les Boxers de Bordeaux en quart de finale, qu'ils éliminent facilement 4 matchs à 0 (6-1, 5-0, 5-1, 3-2). En demi-finale, ils rencontrent Cergy et s'imposent 4 matchs à 1 (2-1, 7-2, 2-4, 5-2, 7-0), se qualifiant ainsi pour la finale pour la seizième fois de l'histoire du club.

Les BDL y retrouvent les Ducs d'Angers, vainqueurs de Rouen, pour une affiche inédite dans l'histoire de la ligue. Grenoble remporte le premier match à domicile 5-2 avec un triplé de Tuppurainen mais s'incline lors du deuxième (1-3). Lors du troisième match à Angers, Grenoble mène 3-0 après seulement 15 minutes de jeu, mais se fait remonter 3-3 et voit même les Ducs prendre les devants en fin de seconde période. Deschamps égalise et offre la prolongation aux BDL, qui l'emporteront finalement aux tirs au but, au bout du suspens. Le match 4 est beaucoup plus fermé, et après 60 minutes de jeu, les deux équipes sont dos à dos 2 buts partout. Une seconde fois, le match continue en prolongation puis jusqu'aux tirs au but, où Grenoble s'impose de nouveau, s'offrant ainsi la possibilité de lever la Coupe Magnus devant son public lors du match 5. Lors de ce match, Angers prend les devants 1-0 mais Grenoble recolle au score avant de prendre l'avantage 2-1 en fin de 2° tiers. Le dernier tiers sera à sens unique : les BDL marquent 2 buts coup sur coup avant de marquer le but victorieux en cage vide dans une patinoire en folie. Grenoble est ainsi champion de France pour la huitième fois de son histoire et peut soulever la coupe devant son public. Ce titre est d'autant plus beau qu'il clôt la carrière de Julien Baylacq, Christophe Tartari et Sébastien Bisaillon, joueurs iconiques du club, les deux premiers ayant par ailleurs passé l'entièreté de leur carrière aux BDL.

Cette saison est une totale réussite pour le club car après l'équipe Élite, les U20, les U17 les U15 sont également sacrés champions de France.

2022-2023 : vainqueur de la Coupe de France et vice-champion de France

modifier
 
L'équipe des Brûleurs de Loups, victorieuse de la Coupe de la France en 2023 face à Gap.

Grâce à son titre de champion de France, Grenoble est qualifiée pour la Champions Hockey League pour la quatrième fois. Lors de leur qualification en 2019, celle-ci avait finalement été annulée à cause de la pandémie de Covid-19 et les grenoblois n'avaient pas pu disputer un seul match malgré de fortes ambitions.

Le , Grenoble remporte la finale de la coupe de France 3-2 face à Gap[58].

En championnat, Grenoble remporte la saison régulière en restant notamment invaincu à domicile. En play-off, Grenoble dispose de Mulhouse en quart-de-finale 4 victoires à 1, puis de Cergy-Pontoise en demi-finale 4 victoires à 0. En finale Grenoble s'incline 2 victoires à 4[59] face à Rouen après avoir pourtant gagné les deux premières rencontres 8-2 puis 2-0, cependant ils s'inclinent les quatre matchs suivants, chaque fois d'un seul but et deux fois en prolongations.

2023-2024 : vainqueur de la Coupe de France

modifier

Grenoble participe à la Coupe continentale 2023-2024.

Le , Grenoble remporte la finale de la coupe de France 7-4 face à Dunkerque[62].

Palmarès du club

modifier

Le palmarès du club, toutes compétitions confondues s'établit de la façon suivante[63] :

Coupe Magnus

modifier
Détail des titres de Grenoble en championnat de France
Saison Finaliste Résultat Commentaire
1980-1981 Formule championnat, Grenoble finit premier à la différence de buts (+11) devant les Mammouths de Tours[64]
1981-1982 Formule championnat, Grenoble finit premier avec un point d'avance sur les Mammouths de Tours[65]
1990-1991 Dragons de Rouen Victoire à Grenoble 5-4
Nul à Rouen (Caen) 5-5
Finale en match aller-retour[66]
1997-1998 Gothiques d'Amiens Victoire à Grenoble 3-0
Victoire à Grenoble 3-2 (P)
Victoire à Amiens 3-4 (P)
Finale au meilleur des cinq matchs[67]
2006-2007 Pingouins de Morzine Victoire à Morzine 1-7
Défaite à Morzine 5-4 (P)
Victoire à Grenoble 3-1
Victoire à Grenoble 5-4
Finale au meilleur des cinq matchs[68]
2008-2009 Diables Rouges de Briançon Défaite à Briançon 5-2
Victoire à Briançon 0-3
Victoire à Grenoble 3-1
Victoire à Grenoble 5-1
Finale au meilleur des cinq matchs[69]
2018-2019 Dragons de Rouen Victoire à Rouen 2-3
Victoire à Rouen 2-3
Défaite à Grenoble 1-2
Défaite à Grenoble 0-1
Défaite à Rouen 4-3 (P)
Victoire à Grenoble 4-1
Victoire à Rouen 1-2
Finale au meilleur des sept matchs[70]
2021-2022 Ducs d'Angers Victoire à Grenoble 5-2
Défaite à Grenoble 1-3
Victoire à Angers 4-5 (TF)
Victoire à Angers 2-3 (TF)
Victoire à Grenoble 5-1
Finale au meilleur des sept matchs[71]

Coupe de France

modifier
Détail des titres de Grenoble en coupe de France
Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Brûleurs de Loups de Grenoble 5 - 4 (P)[72] Huskies de Chamonix Patinoire municipale Clemenceau, Grenoble
Brûleurs de Loups de Grenoble 3 - 2 (TF)[73] Dragons de Rouen Palais omnisports de Paris-Bercy, Paris 12 904
Brûleurs de Loups de Grenoble 6 - 1[74] Ducs de Dijon Palais omnisports de Paris-Bercy, Paris 12 655
Brûleurs de Loups de Grenoble 3 - 2 (P)[75] Dragons de Rouen AccorHotels Arena, Paris 11 367
Brûleurs de Loups de Grenoble 3 - 2[76] Rapaces de Gap Accor Arena, Paris 13 877
Brûleurs de Loups de Grenoble 7 - 4[77] Corsaires de Dunkerque Accor Arena, Paris 13 877

Coupe de la Ligue

modifier
Détail des titres de Grenoble en coupe de la Ligue
Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Brûleurs de Loups de Grenoble 2 - 1[78] Dragons de Rouen Patinoire de Méribel, Les Allues 2 500
Brûleurs de Loups de Grenoble 4 - 3 (P)[79] Diables rouges de Briançon Patinoire de Méribel, Les Allues 2 500
Brûleurs de Loups de Grenoble 4 - 3 (P)[80] Diables rouges de Briançon Patinoire de Méribel, Les Allues 2 499
Brûleurs de Loups de Grenoble 3 - 2[81] Dragons de Rouen Patinoire de Méribel, Les Allues 2 500

Trophée des champions

modifier
Détail des titres de Grenoble en trophée des champions
Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Brûleurs de Loups de Grenoble 3 - 1[82] Dragons de Rouen Patinoire Pôle Sud, Grenoble 2 800
Brûleurs de Loups de Grenoble 1 - 0[83] Diables rouges de Briançon Patinoire de l'Illberg , Mulhouse 712
Brûleurs de Loups de Grenoble 6 - 1[84] Dragons de Rouen Patinoire d'agglomération de Chambéry, Chambéry 1 050
Brûleurs de Loups de Grenoble 6 - 4[85] Rapaces de Gap Alp'Arena , Gap 1 604

Autres compétitions nationales

modifier

Compétitions de jeunes

modifier
  • Espoirs (U22 puis U20) (12) : 1975, 1991, 1992, 1993, 1995, 2003, 2010, 2012, 2016, 2018, 2022 et 2023[86].
  • Cadets (U18 puis U17) (7) : 1989, 2015, 2016, 2018, 2022, 2023[86] et 2024[87].
  • Coupe de France Cadets (U18) : 1986.
  • Minimes (U15) (10) : 1972, 1975, 1986, 1988, 1990, 1994, 1995, 2006, 2017 et 2022.
  • Benjamins (U13) (2) : 1989 et 2013.
  • Poussins (U11) (3) : 1984, 2012 et 2013.

Compétitions féminines

modifier
  • Championnat de France (5) : 1987, 1988, 2010, 2011 et 2012.

Prix et récompenses de la Ligue Magnus

modifier

Chaque année, divers trophées associés à la Ligue Magnus sont remis. Les BDL et nombre de ses joueurs en ont remportés :

Trophée Charles-Ramsay

Ce trophée récompense le meilleur pointeur de la saison.


Trophée Jean-Ferrand

Le trophée Ferrand est remis à la fin de chaque saison pour récompenser le meilleur gardien.


Trophée Albert-Hassler

Le trophée Hassler récompense le meilleur joueur français de la saison.

Trophée Jean-Pierre-Graff

Il récompense le meilleur espoir de la saison et a été décerné la première fois en 1981.


Trophée Raymond-Dewas

Il récompense le joueur avec le meilleur état d'esprit de la ligue.


Trophée Camil-Gélinas

Il récompense le meilleur entraîneur de la saison de hockey sur glace de la plus haute division en France et a été décerné la première fois en 2002.


Trophée Jacques-Lacarrière

Créé en 2007 pour récompenser le vainqueur du Match des champions, il est depuis la saison 2018-2019 remis au vainqueur de la saison régulière du championnat de France de hockey sur glace.

Rivalités

modifier

Avant la rétrogradation des Ours de Villard-de-Lans, Grenoble disputait son plus gros derby avec son voisin isérois du plateau du Vercors.

Aujourd'hui, il existe trois derbys face aux autres équipes alpines que sont les Chamois de Chamonix, les Rapaces de Gap et les Diables rouges de Briançon (derby dit "du Lautaret")[88].

La plus grosse rivalité demeure toutefois celle avec les Dragons de Rouen[89] : ce match correspond au "classico" du hockey français. Les deux clubs sont en effet les deux plus gros effectifs de la ligue et se sont ainsi rencontrés à de très nombreuses reprises en finale de la Coupe de France et de la Coupe de la Ligue, mais aussi et surtout presque chaque année en demi-finale ou finale des Playoffs.

Tous ces matchs sont considérés comme des sommets dans la saison.

Personnalités

modifier

Joueurs

modifier

Effectif

modifier
Effectif 2023-2024[90]
No NomNat. PositionArrivée
+030, Štěpánek , JakubJakub Štěpánek   Gardien de but 2021 - HC Oceláři Třinec
+034, Garnier , RaphaëlRaphaël Garnier   Gardien de but 2021 - Ducs d'Angers
+004, Hardy , KyleKyle Hardy   Défenseur 2018 - KHL Medveščak Zagreb
+005, Onno , LucienLucien Onno   Défenseur 2020 - Scorpions de Mulhouse
+021, Schmitt , CharlesCharles Schmitt   Défenseur 2023 - Hormadi Anglet
+044, Lamarche , MaximMaxim Lamarche   Défenseur 2022 - EHC Linz
+050, Rouhiainen, JereJere Rouhiainen   Défenseur 2021 - Tappara
+058, Racine , JonathanJonathan Racine   Défenseur 2023 - Herning Blue Fox
+072, Crinon , PierrePierre Crinon   Défenseur 2022 - Dukla Trenčín
+091, Pivtsakine, NikitaNikita Pivtsakine   Défenseur 2024 - MHk 32 Liptovský Mikuláš
+003, Dair , AurélienAurélien Dair   Centre Formé au club
+010, Fleury , DamienDamien Fleury A   Ailier 2018 - Schwenninger Wild Wings
+011, Aubin , BrentBrent Aubin   Ailier 2022 - Iserlohn Roosters
+012, Munoz , JulienJulien Munoz   Ailier 2020 - Scorpions de Mulhouse
+017, Deschamps , NicolasNicolas Deschamps   Ailier 2021 - Dragons de Rouen
+018, Koudri , AdelAdel Koudri   Centre 2017 - Pionniers de Chamonix-Morzine
+019, Lavoie , AlexandreAlexandre Lavoie   Centre 2023 - SønderjyskE
+023, Dair , FlavianFlavian Dair   Ailier Formé au club
+026, Bachelet , MatiasMatias Bachelet   Attaquant Formé au club
+077, Treille , SachaSacha Treille   Ailier 2019 - HC Pardubice
+086, Quattrone , TimothéeTimothée Quattrone   Ailier/Défenseur 2022 - Scorpions de Mulhouse
+092, Lioubimov , RomanRoman Lioubimov   Ailier 2023 - HK Spartak Moscou
+096, Farnier , LoïcLoïc Farnier   Ailier 2023 - Jokers de Cergy-Pontoise

Capitaines

modifier
 
Joël Champagne capitaine entre 2019 et 2023.
 
Sacha Treille capitaine depuis 2023.

Voici la liste des capitaines dans l'histoire des Brûleurs de Loups de Grenoble :

Liste des capitaines[91]
Période Nom des joueurs Nationalité
1963-1964 Daniel Huillier  
1964-1965 Gérard Faucomprez  
1965-1966 Jean-Claude Laplassotte et Jimmy Biguet  
1966-1972 Roland Gaillard  
1972-1973 Pierre Martin  
1973-1976 Pascal Delmonaco  
1976-1978 Pierre Martin  
1978-1987 Jean Le Blond  
1987-1989 Bernard Séguy  
1989-1990 Philippe Treille  
1990-1991 Christian Pouget  
1991-1995 Yves Crettenand  
1995-1998 Gérald Guennelon  
1998-1999 Benoit Bachelet  
1999-2000 Xavier De Murcia  
2000-2007 Benoit Bachelet  
2007-2009 Baptiste Amar  
2009-2010 Christophe Tartari  
2010-2011 Baptiste Amar et Julien Baylacq  
2011-2013 Julien Baylacq  
2013-2014 Baptiste Amar  
2014-2017 Eric Chouinard  
2017-2018 Kyle Hardy  
2018-2019 Teddy Trabichet  
2019-2023 Joël Champagne  
2023- Sacha Treille[92]  

Meilleurs buteurs

modifier

Cette section présente le nombre de buts inscrits par les dix meilleurs buteurs du club, uniquement en championnat[93].

No  Joueurs Nationalité Buts
1 Philippe Treille   367
2 Jean Le Blond   245
3 Bernard Le Blond   230
4 Bohuslav Ebermann   191
5 Josef Podlaha   186
6 Benoit Bachelet   168
7 Gary Brown   153
8 Benjamin Agnel   123
9 Karel Svoboda   99
10 Daniel Grillon   92
10 Philippe Bozon   92

Numéros retirés

modifier
 
Le #55 de Jean-François Bonnard accroché au plafond de la patinoire Polesud.

Voici la liste des numéros retirés de l'histoire des Brûleurs de Loups de Grenoble[94] :

Numéros retirés
Numéro Nom du joueur Nationalité
7 Philippe Treille  
8 Jean Le Blond  
9 Gaëtan Laliberté  
31 Patrick Rolland  
46 Benoît Bachelet  
55 Jean-François Bonnard  
71 Josef Podlaha  
73 Christophe Tartari  

Entraîneurs

modifier

Voici la liste des entraîneurs dans l'histoire des Brûleurs de Loups de Grenoble :

Liste des entraîneurs[91]
Période Nom des entraîneurs Nationalité
1963-1972 Gaëtan Laliberté  
1972-1973 Greg Rivet  
1973-1976 Adolf Sprincl  
1976-1977 Alex Dick  
1977-1978 Alex Dick  
Daniel Grando  
1978-1982 Gary Brown  
1982-1985 Josef Horesovsky  
1985-1987 Gary Brown  
1987-1988 Luc Tremblay  
Boja Ebermann  
1988-1991 Boja Ebermann  
1991-1994 Daniel Grando  
1994-1996 Marc Djelloul  
1996-1998 Jaroslav Jágr  
1998-1999 Jan Reindl  
1999-2000 Ari Salo  
2000-2003 Dimitri Fokine  
2003-2007 Gérald Guennelon  
2007-2010 Mats Lusth (en)  
2010-2014 Jean-François Dufour  
2014-2015 Richard Martel  
2015-2021 Edo Terglav  
2021-2023 Jyrki Aho  
2023-2024[95] Edo Terglav  
Jean-François Dufour  
2024- Per Hånberg (en)  

Présidents

modifier

Voici la liste des présidents dans l'histoire des Brûleurs de Loups de Grenoble :

Liste des présidents[91]
Période Nom des présidents Nationalité
1963-1966 Charles Mazzini  
1966-1967 André Ferrero  
1967-1968 André Barassi  
1968-1970 Serge Bocquet  
1970-1987 Robert Le Blond  
1987-1989 Jacques Fouletier  
1989-1991 Jean Le Blond  
1991-1992 Pierre-Olivier Durand  
1992-1994 Jacques Galbrun  
1994-1996 Jean-Jacques Bellet  
1996-1998 Jean-Louis Jannez  
1998-2000 Nicolas Clément et Jean-Jacques Bellet  
2000-2009 Jean-Luc Blache  
2009-2010 Jacques Reboh  
2010-2016 Stéphanie Carrel-Magnan  
2016- Jacques Reboh  
Évolution du logo[96] :

Patinoire

modifier
 
La patinoire Pôle Sud vue de l'extérieur.

Polesud (parfois orthographiée Pôle Sud) est la patinoire actuelle des Brûleurs de Loups de Grenoble. Avec une capacité de 4 208 places (dont 712 places debout), il s'agit de la plus grande enceinte de Ligue Magnus. Elle est aussi la patinoire française qui possède la meilleure affluence, les matchs étant souvent à guichets fermés.

Elle est la deuxième plus grande patinoire de France derrière le Palais Omnisports de Marseille (5 600 places).

L'ancienne patinoire Clemenceau, située dans le parc Paul-Mistral, datait de 1963 (utilisée pendant les Jeux olympiques d'hiver de 1968 pour les entraînements et des matchs de série B). Le changement a eu lieu en 2001, à l'achèvement de la nouvelle patinoire construite au sud de la ville, aux abords du centre commercial Grand'Place et du Summum de Grenoble.

Supporters

modifier

Il existe deux clubs de supporters à Grenoble : les Irréductibles, résidant en tribune I, et les T'Hockeys, en tribune B.

Notes et références

modifier
  1. « Deux équipes de D1 en demi-finale de coupe avec Chambéry ».
  2. « Les Brûleurs de loups : l’histoire d’une jeune légende », sur grenoblealpesmetropole.fr.
  3. « Grenoble: il y a 50 ans, l'inauguration de la patinoire Clemenceau », sur ledauphine.com (consulté le ).
  4. Patinoire Clemenceau sur hockeyarenas.net
  5. a b c et d Grenoble, Chapitre I - Naissance d'une passion sur hockeyarchives
  6. (en) Entrée sur azhockey.com
  7. Jeux Olympiques de Grenoble 1968
  8. a b et c Grenoble, Chapitre II - Les années internationales sur hockeyarchives
  9. Thomas Pfeiffer, Le Brûleur de loups, Éditions Bellier, 2004
  10. Thomas Pfeiffer, Sur les traces des Brûleurs de loups, Paris, l'Harmattan, 2009
  11. Coupe Internationale 1969/70 sur hockeyarchives
  12. Championnat de France 1971/72
  13. a b et c Grenoble, Chapitre III - Tout reconstruire sur hockeyarchives
  14. Championnat de France 1976/77
  15. a et b Grenoble, Chapitre IV - En route vers les sommets sur hockeyarchives
  16. a b et c Championnat de France 1978/79
  17. Championnat de France 1981/82 sur hockeyarchives
  18. Championnat de France 1982/83 sur hockeyarchives
  19. Championnat de France 1987/88 sur hockeyarchives
  20. Championnat de France 1989/90 sur hockeyarchives
  21. Championnat de France 1990/91 sur hockeyarchives
  22. Championnat de France 1991/92 sur hockeyarchives
  23. a et b Entrée sur azhockey.com
  24. Championnat de France 1992/93 sur hockeyarchives
  25. « Coupe Continentale 1997/98 », sur www.hockeyarchives.info
  26. « Grenoble joue des crosses"" et triomphe », sur liberation.fr
  27. Championnat de France 1997/98 sur hockeyarchives
  28. « Fribourg-Gottéron - Grenoble (22 septembre 1998) », sur www.hockeyarchives.info
  29. « Grenoble - Fribourg-Gottéron (1er décembre 1998) », sur www.hockeyarchives.info
  30. EHL 1998/99 sur hockeyarchives
  31. « Mika Rautio », sur www.eliteprospects.com.
  32. Championnat de France 1999/2000 : Division 3 sur hockeyarchives
  33. Championnat de France 2000/01 : Élite
  34. Championnat de France 2006/07 : Ligue Magnus sur hockeyarchives
  35. Marc Branchu, « Compte-rendu du match de hockey sur glace Grenoble - Rouen (2 janvier 2007) », sur passionhockey.com (consulté le ).
  36. Championnat de France 2008/09 : Ligue Magnus sur hockeyarchives
  37. Bilan de la Ligue Magnus Bilan de la Ligue Magnus 2008/09 sur hockeyarchives
  38. Grenoble sanctionnée.
  39. Site officiel des Brûleurs de Loups.
  40. « Brûleurs de Loups : Yorick Treille est de retour à Grenoble », sur citylocalnews.com (consulté le ).
  41. « Briançon remporte le Winter Game 5-4 face à Grenoble », sur ledauphine.com, Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  42. Serge Émond, « Martel, nouveau chef des Brûleurs de Loups », Le Soleil, (consulté le ).
  43. « Grenoble 3-2 Rouen », sur coupedelaligue.stats.pointstreak.com, (consulté le ).
  44. placegrenet.fr du 30 décembre 2016, Les brûleurs de loups s'offrent le Winter game de hockey et un record.
  45. ledauphine.com du 3 janvier 2017, Grenoble qualifié pour la finale de la Coupe de France !
  46. « Skellefteå – Grenoble (CHL, groupe E, 2e journée) », sur bruleursdeloups.fr (consulté le ).
  47. « Communiqué : Fin des championnats »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur hockeyfrance.com, (consulté le ).
  48. « CHL : Grenoble recevra Mannheim le 7 octobre ! », sur bruleursdeloups.fr, (consulté le ).
  49. (en) « 2020/21 CHL season cancelled », sur championshockeyleague.com, (consulté le ).
  50. « Le titre de champion de Rouen menacé en Ligue Magnus après l'avis du CNOSF », L'équipe,‎ (lire en ligne).
  51. « Report de l’ensemble des compétitions du week-end », sur hockeyfrance.com, (consulté le ).
  52. « Saison régulière. Le calendrier est en ligne », sur hockeyfrance.com, (consulté le ).
  53. « Communiqué. Décisions du Bureau Directeur sur la saison 2020/2021 », sur hockeyfrance.com, (consulté le ).
  54. « Ligue Magnus : Gap, Briançon et Chamonix satisfaits du futur arrêt des compétitions, Grenoble sollicite le conseil d'un avocat », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  55. (en) Fiche de Jyrki Aho sur eliteprospects.com
  56. (en) Fiche de Ari-Pekka Siekkinen sur eliteprospects.com
  57. (en) Fiche de Jakub Štěpánek sur eliteprospects.com
  58. Louis André, « Grenoble remporte la Coupe de France après un match complètement fou face à Gap ! », sur ledauphine.com, .
  59. « Championnat de France 2023 » (consulté le ).
  60. « Roman Lioubimov », sur eliteprospects.com.
  61. « Nikita Pivtsakine », sur eliteprospects.com.
  62. « Les Brûleurs de loups décrochent une sixième Coupe de France...revivez la rencontre », sur ledauphine.com.
  63. « Palmarès et figures », sur bdlamateur.fr (consulté le ).
  64. « Championnat de France 1981 » (consulté le ).
  65. « Championnat de France 1982 » (consulté le ).
  66. « Championnat de France 1991 » (consulté le ).
  67. « Championnat de France 1998 » (consulté le ).
  68. « Championnat de France 2007 » (consulté le ).
  69. « Championnat de France 2009 » (consulté le ).
  70. « Championnat de France 2019 » (consulté le ).
  71. « Championnat de France 2022 » (consulté le ).
  72. « Coupe de France 1994 ».
  73. « Coupe de France 2008 ».
  74. « Coupe de France 2009 ».
  75. « Coupe de France 2017 ».
  76. « Coupe de France 2023 ».
  77. « « C’est un pur bonheur » : Grenoble remporte la Coupe de France après un match fou ! ».
  78. « Coupe de la Ligue 2007 ».
  79. « Coupe de la Ligue 2009 ».
  80. « Coupe de la Ligue 2011 ».
  81. « Coupe de la Ligue 2015 ».
  82. « Trophée des champions 2008 ».
  83. « Trophée des champions 2009 ».
  84. « Trophée des champions 2009 ».
  85. « Trophée des champions 2017 ».
  86. a et b « U20/U17 Élite. Grenoble remporte les championnats U17 et U20 élite », sur hockeyfrance.com.
  87. « Les Brûleurs de loups de Grenoble champions de France... en U17 », sur ledauphine.com
  88. « Briançon – Grenoble, histoire de rivalité », sur ledauphine.com (consulté le ).
  89. « Les 5 autres « Classicos » français », sur sofoot.com (consulté le ).
  90. « Grenoble 2023-2024 », sur eliteprospects.com.
  91. a b et c « Historique - Grenoble », sur liguemagnus.com (consulté le ).
  92. « Grenoble : Sacha Treille, nouveau capitaine des Brûleurs de Loups », sur mgrenoble.fr.
  93. « Statistiques des BDL, Championnat uniquement », sur bruleursdeloups.org (consulté le ).
  94. « Grenoble », sur eliteprospects.com (consulté le ).
  95. « C’est un nouveau bol d’air pour nous : Comment le duo Dufour/Terglav a redynamisé le vestiaire des BDL ».
  96. a b c et d Picca Cadene Servonnet 2019, p. 181.

Annexes

modifier

Bibliographie

modifier
  • Loïc Picca, Bruno Cadene et Gaëtan Servonnet, Les 100 moments qui ont marqué l'histoire du hockey grenoblois, Loïc Picca, , 192 p. (ISBN 979-10-699-4460-2)

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :