George Laurence
George Craig Laurence est un physicien nucléaire canadien né le à Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard) et mort le à Deep River (Ontario). Il étudie la physique à l'Université Dalhousie, puis à l'Université de Cambridge[1] sous la direction du physicien britannique Ernest Rutherford[2].
Nom de naissance | George Craig Laurence |
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Naissance |
Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard (Canada) |
Décès |
(à 82 ans) Deep River, Ontario (Canada) |
Nationalité | Canada |
Domaines | Physique nucléaire |
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Institutions |
Laboratoire de Montréal Laboratoires nucléaires de Chalk River Commission de l'énergie atomique des Nations Unies Commission canadienne de sûreté nucléaire |
Formation |
Université Dalhousie Université de Cambridge Imperial College London |
Directeur de thèse | Ernest Rutherford |
Étudiants en thèse | Ishfaq Ahmad Khan |
Renommé pour | Développement de l’énergie nucléaire et des principes de sûreté nucléaire |
Biographie
modifierEn 1930, il travaille en tant que physicien spécialisé en radium et dans les rayons X auprès du Conseil national de recherches Canada. Au début de la Seconde Guerre mondiale, (1939-1940), il tente de construire un réacteur nucléaire graphite-uranium à Ottawa, anticipant de plusieurs mois les travaux de l'Italien Enrico Fermi. En 1942, il rejoint l'équipe de recherche nucléaire anglo-française du Laboratoire de Montréal, où il est nommé responsable du recrutement des scientifiques canadiens. Le laboratoire est par la suite transféré à Chalk River, où est construit le réacteur ZEEP, le premier de la sorte à naître en dehors des États-Unis.
En 1946-1947, il fait partie de la délégation canadienne au sein de la Commission de l'énergie atomique des Nations Unies[2]. De 1950 à 1961, il retourne travailler au Laboratoire de Montréal où il poursuit ses recherches, en parallèle de quoi il continuait ses travaux au Laboratoire de Chalk River. En 1961, il devient le président de la Commission canadienne de sûreté nucléaire, poste qu'il conserve jusqu'en 1970.
Une rue de Deep River, en Ontario, est renommée Laurence Court en son honneur[3]. Un an après sa mort, en 1988, l'American Nuclear Society (ANS) crée une récompense qui porte son nom, le George C. Laurence Pioneering Award[4]. Il récompense annuellement les physiciens qui ont travaillé à améliorer la sûreté nucléaire[5].
Publications
modifierEarly Years of Nuclear Energy Research in Canada par George C. Laurence sur Wayback Machine
Archives
modifierBibliothèque et Archives Canada possède un fonds d'archives dédié à George Laurence[6]. La cote archivistique est R15952.
Références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « George Laurence » (voir la liste des auteurs).
- Commission canadienne de sûreté nucléaire, « George C. Laurence (1961–1970) », sur nuclearsafety.gc.ca, (consulté le )
- (en) « George Craig Laurence », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
- « Laurence Ct · Deep River, ON K0J 1P0, Canada », sur Laurence Ct · Deep River, ON K0J 1P0, Canada (consulté le )
- (en-US) INL Media Relations, « American Nuclear Society honors INL researcher with nuclear safety award », sur Idaho National Laboratory, (consulté le )
- « Honors and Awards -- ANS / Honors and Awards », sur www.ans.org (consulté le )
- « George C Laurence fonds »
Lectures complémentaires
modifierJames H. Marsh, L'Encyclopédie canadienne, vol. II, Edmonton, Hurtig Publishers, , 2e éd., 2736 p. (ISBN 0888303270, lire en ligne)
Liens externes
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