Gare de Laroche - Migennes
La gare de Laroche - Migennes est une gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, située sur le territoire de la commune de Migennes, à proximité de Laroche-Saint-Cydroine, dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Laroche - Migennes | |
Vue aérienne de la gare de Laroche - Migennes. | |
Localisation | |
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Pays | France |
Commune | Migennes |
Adresse | 22, place Paul-Bert 89400 Migennes |
Coordonnées géographiques | 47° 57′ 40″ nord, 3° 30′ 47″ est |
Gestion et exploitation | |
Propriétaire | SNCF |
Exploitant | SNCF |
Code UIC | 87683268 |
Site Internet | La gare de Laroche - Migennes, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions |
Service | TER Bourgogne-Franche-Comté |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles Laroche-Migennes à Cosne |
Voies | 8 |
Quais | 4 |
Transit annuel | 374 681 voyageurs (2021) |
Altitude | 87 m |
Historique | |
Mise en service | |
Architecte | François-Alexis Cendrier |
Correspondances | |
Mobigo | 805 |
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Elle est mise en service en 1849 par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon. Aujourd'hui, c'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Situation ferroviaire
modifierÉtablie à 87 mètres d'altitude, la gare de Laroche - Migennes est située au point kilométrique (PK) 154,874 de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, entre les gares voyageurs de Joigny et de Saint-Florentin - Vergigny. C'est une gare de bifurcation avec la ligne de Laroche-Migennes à Cosne qui permet notamment de rejoindre la gare d'Auxerre-Saint-Gervais.
Histoire
modifierÀ la suite des difficultés financières de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon, l'État a dû racheter la ligne de Paris à Lyon après la révolution de 1848[1] et terminer les travaux.
La gare est mise en service le , sous le nom de « Gare de La Roche », lors de l’ouverture de la section de ligne Paris – Tonnerre par l'État[2] qui, après avoir effectué les travaux, rétrocède cette voie en 1852 à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon (PL). La gare entre, avec la ligne, dans le giron de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) lors de sa création en 1857.
Son implantation à mi-chemin entre Paris et Dijon correspondait à l'autonomie des locomotives à vapeur de l'époque. Sa fonction de dépôt relais a déterminé l'importance de cette gare bien plus que la taille des villes desservies. La gare et ses activités ont été à l'origine du développement de la ville de Migennes avec d'importantes arrivées de populations[3].
Le bâtiment de la gare est l'œuvre de l'architecte François-Alexis Cendrier, qui a aussi construit de nombreuses autres gares de la compagnie du PLM.
Elle fut également l'origine d'une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique exploité par les CFD, qui la reliait à L'Isle-sur-Serein - Angely, le Tacot du Serein (voir image ci-dessous).
Le , à la suite du mariage du duc de Windsor avec Wallis Simpson, le couple royal et sa suite y prennent l'Orient-Express. Malgré leur retard important dû à un pique-nique, le train avait attendu. Il ne restait que les 265 bagages à charger[4].
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, la gare est devenue le troisième dépôt de France avec 1 500 cheminots qui y sont affectés. Deux des trois rotondes seront détruites ainsi que de nombreuses installations lors des bombardements de l’été 1944[3].
La fin de la traction par locomotive à vapeur puis la mise en service de la LGV Sud-Est en 1981 entre Paris et Lyon ont été à l’origine du ralentissement des activités ferroviaires[3].
Jusqu'au , la gare était desservie par la ligne R du Transilien depuis la gare de Lyon et Melun.
Jusqu'au , elle était également desservie, depuis 1999, par un « TGV Melun Yonne Méditerranée » effectuant la relation entre Melun et Marseille-Saint-Charles[5].
En 2016, le site regroupe des activités relevant de plusieurs branches : commercial, traction, circulation (postes d'aiguillages), infrastructure, maintenance légère et nettoyage de rames. On y trouve également la direction des lignes TER Bourgogne Nord[réf. souhaitée].
Fréquentation
modifierDe 2015 à 2021, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[6].
Année | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voyageurs | 408 478 | 394 268 | 395 315 | 340 741 | 363 126 | 232 343 | 374 681 |
Voyageurs et non voyageurs | 510 598 | 492 836 | 494 144 | 425 926 | 453 908 | 290 429 | 468 352 |
Service des voyageurs
modifierAccueil
modifierLa gare dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est notamment équipée de distributeurs automatiques de billets TER et d'un espace d'attente. Divers services sont proposés comme des distributeurs de boissons, un point café et un point restauration[7].
Desserte
modifierLaroche - Migennes est une gare du réseau TER Bourgogne-Franche-Comté desservie[7] par une trame relativement importante de trains régionaux, dont la desserte est cadencée depuis le 14 décembre 2008, composée des relations suivantes :
- Paris – Dijon (puis Lyon) ou Auxerre (puis Avallon ou Corbigny) ;
- Paris – Laroche - Migennes, circulant en alternance au départ de Paris-Gare-de-Lyon avec des trains de la ligne R du Transilien circulant jusqu'à Montereau, et desservant de plus nombreuses gares que les relations de l'item précédent ;
- Dijon – Auxerre.
Intermodalité
modifierUn parking pour les véhicules est aménagé côté Cheny[7]. La gare est par ailleurs desservie par le réseau interurbain de la Bourgogne-Franche-Comté et dispose d'une station de taxis à la sortie côté Migennes.
Laroche - Migennes est desservie par des autocars TER de la relation vers Troyes via Saint-Florentin - Vergigny. Le départ s'effectue côté Cheny.
Notes et références
modifier- Victor Petit, Description des villes et campagnes du département de l'Yonne, Auxerre, 1870 p. 17 intégral (consulté le 21 décembre 2011).
- Adolphe Laurent Joanne, Atlas historique et statistique des chemins de fer français, L. Hachette, 1859, pp. 59-60 intégral en ligne (consulté le 11 décembre 2010).
- Sophie Albenque-Chaurin, « Gares Hier et aujourd’hui : Laroche-Migennes », sur maligne-ter.com/yonne-iledefrance, article du (consulté le ).
- Charles Higham, La scandaleuse Duchesse de Windsor, Le livre de poche (ISBN 9782253053606).
- « Le TGV Yonne-Méditerranée remplacé par 5 allers-retours par jour entre Paris-l'Yonne et Lyon », article du 28 octobre 2011 (consulté le ).
- « Fréquentation en gares : Laroche - Migennes », sur SNCF Open Data, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
- « Gare de Laroche-Migennes », sur ter.sncf.com/bourgogne-franche-comte (consulté le ).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Transports dans l'Yonne
- Liste des gares de Bourgogne
- Ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles
- Ligne de Laroche-Migennes à Cosne
- Gare de Cheny (fermée)
Liens externes
modifier- La gare de Laroche - Migennes, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
- La gare de Laroche - Migennes, sur le site officiel SNCF / TER Bourgogne-Franche-Comté
Origine | Arrêt précédent | Train | Arrêt suivant | Destination | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Paris-Bercy | Joigny | TER Bourgogne-Franche-Comté | Saint-Florentin - Vergigny | Dijon-Ville ou Lyon-Part-Dieu ou Lyon-Perrache | ||
Paris-Bercy ou Terminus |
Joigny ou Terminus |
TER Bourgogne-Franche-Comté | Auxerre-Saint-Gervais | Avallon ou Clamecy ou Corbigny | ||
Paris-Bercy ou Terminus |
Joigny ou Terminus |
TER Bourgogne-Franche-Comté | Chemilly - Appoigny ou Auxerre-Saint-Gervais |
Auxerre-Saint-Gervais | ||
Paris-Gare-de-Lyon | Joigny | TER Bourgogne-Franche-Comté | Terminus | Terminus | ||
Auxerre-Saint-Gervais ou Terminus |
Auxerre-Saint-Gervais ou Terminus |
TER Bourgogne-Franche-Comté | Saint-Florentin - Vergigny | Dijon-Ville |