Gérard Lollier

journaliste sportif français

Gérard Lollier, né le au Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne) et mort à l'âge de 77 ans le à Gattières (Alpes-Maritimes), près de Vence, est un dirigeant permanent de la Fédération sportive de France puis de la Fédération sportive et culturelle de France.

Gérard Lollier
Fonction
Conseiller municipal
Le Perreux-sur-Marne
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Gérard Henri LollierVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Gérard HenryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Odette Lollier
Autres informations
Distinctions

Fortement investi par ailleurs dans des mandats locaux, il est également bien connu au niveau national pour ses engagements dans les domaines du tennis de table, du basket-ball et de la presse écrite sportive.

Biographie

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Gérard Lollier commence sa carrière sportive en 1937 au patronage paroissial Saint-Jean-Baptiste du Perreux[1] où il commence à prendre des responsabilités qui l'amènent à s'engager dès 18 ans à l'Union départementale de la Seine. Cet engagement se poursuit de 1954 à 1959 par la présidence de la commission fédérale de tennis de table de la Fédération sportive de France (FSF)[J 1], future Fédération sportive et culturelle de France (FSCF).

La FSF puis la FSCF

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Il accepte en 1960 le poste de secrétaire général-adjoint où il seconde Robert Pringarbe au secrétariat sportif[J 2] jusqu'à son départ à la retraite en 1983[LJ 1]. Dès 1963 il impulse un grand tournoi populaire de tennis de table, les Premiers pas pongistes de la Fédération sportive de France, ouvert aux non licenciés[J 3]. Après avoir connu diverses mutations, cette initiative est reprise par la Fédération française de tennis de table (FFTT) en 1967[J 4]. Les commissions FSCF de football, de basket-ball et d'athlétisme profitent également de ses talents d'organisateur[LJ 2].

La FSF lui doit aussi l'organisation des matinées sportives récréatives pour les scolaires, initiée par Robert Pringarbe. Dans le cadre de cette organisation, de 1963 à 1977, le parc des Princes, la Cipale, le palais des sports de la porte de Versailles, le stade Pierre-de-Coubertin et le stade Yves-du-Manoir de Colombes accueillent successivement plusieurs centaines de milliers de jeunes[LJ 2]. Les plus grands champions du moment et grands présentateurs de la radio et de la télévision l'assurent de leur participation bénévole[J 5].

Pendant les 23 ans de vie professionnelle au service de la FSF puis de la FSCF, il œuvre sous les présidences successives de Gilbert Olivier, Guy Fournet et Jacques Gautheron. Ceux-ci lui laissent la plus grande liberté pour promouvoir, outre le tennis de table, la fédération auprès des médias et du mouvement sportif national et francilien. Aussi son activité de dirigeant sportif déborde largement le seul cadre fédéral.

Autres fonctions et responsabilités

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Élu au comité directeur de la FFTT de 1953 à 1966, il y assure la promotion de la discipline auprès des médias[1]. Il y revient après sa retraite et préside le comité de la Ligue d'Île-de-France de 1988 à 1996. Il est élu à nouveau au comité directeur fédéral de 1992 à 1996[2].

Il participe aussi activement au développement de l'Alsace de Bagnolet dont il assume la présidence pendant 7 ans, de 1972 à 1979, après en avoir été le secrétaire général. Membre de l'Association des clubs de basket-ball[LJ 2], il est chargé, grâce à l'expérience et la réputation acquises au tennis de table, des relations publiques de la Fédération française de basket-ball (FFBB) de 1983 à 1985[1].

De 1994 à 2000, il préside la commission média/communication du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), fonction qui consacre sa seconde carrière de journaliste sportif sous le pseudonyme de Gérard Henry. Il est également responsable des revues Francophonie pongiste et Île-de-France magazine[2].

Engagements locaux

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Élu au conseil municipal du Perreux dès 1959, il y exerce la fonction d'adjoint aux sports de 1966 à 1972. Cet engagement local l'amène à siéger au Comité d'action et de développement de la région est de Paris (CADREP)[2].

Il prend sa retraite à Vence en 2001 et se met aussitôt à la disposition du Vence basket-club dont il assure le secrétariat général. Il assume cette charge, jusqu'à son décès, avec celles de membre de diverses commissions extra-municipales[2].

Activités internationales

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De 1970 à 1995, il est membre de la fédération internationale de tennis de table (ITTF). En 1983, année de sa retraite, il est commissaire général du tournoi préolympique et exerce les mêmes fonctions lors des jeux pongistes de la francophonie de 1992 et 1994[2].

En 1979, il est le seul journaliste occidental accrédité pour les championnats du monde de tennis de table de Pyongyang en Corée du Nord[1].

Distinctions

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Gérard Lollier est :

Notes et références

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  1. « Au revoir, Gérard », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 3
  2. a b c d et e Robert Pringarbe, « Décès : Gérard Lollier », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes,n° 2487, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 45
  3. « Carnet : distinctions », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n°2400, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 8
  4. « Carnet : Le prix du dirigeant sportif à Gérard Lollier », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n°2274, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 3
  • Autres références
  1. a b c et d Pierre Gaveau 2004, p. 6.
  2. a b c d e et f Pierre Gaveau 2004, p. 7.

Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pierre Gaveau, « Le journaliste pongiste s'en est allé », La Gazette de l'Amicale des Joueurs et des Internationaux de la Fédération Française de Tennis de Table, no 11,‎ , p. 6-7.  
  • Jean-Marie Jouaret (préf. Gérard Cholvy), Petite histoire partielle et partiale de la Fédération sportive et culturelle de France (1948-1998), t. 1, Paris, FSCF (à compte d’auteur, imp. Déja-Glmc), , 646 p. (ISBN 2-9528387-0-4, BNF 41363915) .  
  • Jean-Marie Jouaret, Petite histoire partielle et partiale de la Fédération sportive et culturelle de France (1948-1998), t. 2, Paris, FSCF (à compte d’auteur, imp. Déja-Glmc), , 543 p. (ISBN 978-2-9528387-0-2, BNF 41363915) .  
  • Jean-Marie Jouaret (préf. Jean Vintzel), La fédération des sections sportives des patronages catholiques de France (1898-1998), Paris, L’Harmattan, , 245 p. (ISBN 978-2-296-55969-1, BNF 42598758, lire en ligne).  

Voir aussi

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