Franco Cavalli

oncologue et politicien suisse

Franco Cavalli, né le à Locarno (originaire de Verscio), est un médecin oncologue suisse de renommée mondiale, chercheur sur le cancer et homme politique, membre du ForumAlternatif et du Parti socialiste.

Franco Cavalli
Illustration.
Portrait officiel, 2003.
Fonctions
Conseiller national
Législature 45e, 46e et 47e
Groupe politique socialiste (S)
Commission CSEC, CPE (1999-2003)
Successeur Marina Carobbio Guscetti
Président du groupe socialiste
à l'Assemblée fédérale
Législature 46e
Prédécesseur Ursula Hafner
Successeur Hildegard Fässler
Député au Grand Conseil tessinois
Législature 1987-1991 à 1995-1999
Biographie
Date de naissance (82 ans)
Lieu de naissance Locarno
Nationalité Suisse
Parti politique Parti socialiste
Forum Alternatif (FA)
Diplômé de Université de Berne
Université de Varèse
Profession Médecin
Professeur d'université

Biographie

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Origines et famille

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Franco Cavalli naît le à Locarno, dans le canton du Tessin. Il est originaire de Verscio, dans le même district[1].

Issu d'une famille d'ouvriers, il grandit à Ascona[2].

Il est marié à une infirmière[3] d'origine hollandaise, rencontrée au Nicaragua dans les années 1980[4], et père de sept enfants, dont quatre adoptés[3] (deux de Colombie et deux du Nicaragua)[2].

Études

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Il fait des études gymnasiale dans une école privée gratuite tenue par le Vatican pour les enfants d'Ascona[3].

Au terme de ses études, il ouvre son cabinet de médecine au Tessin[5].

Parcours professionnel

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Il est le chef du service d'oncologie de l'hôpital de Bellinzone à partir de 1978[6] et professeur aux universités de Berne et de Varèse[réf. souhaitée].

Entre 2001 et 2004, il est président de la Ligue contre le cancer en Suisse[réf. souhaitée]. Il dirige l’Institut oncologique de la Suisse italienne à partir de 2003[6].

En 2006, il devient président de l'Union internationale contre le cancer (en)[6]. Il est considéré comme l'un des chercheurs sur le cancer les plus renommés de Suisse.

Parcours politique

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Militant marxiste[4], il s'inscrit au Parti socialiste à l'âge de 19 ans. Il en est exclu lors de la fondation avec Werner Carobbio du Parti socialiste autonome[4],[7] en 1969.

Il siège au Conseil national de fin 1995 à juin 2007[1]. Membre de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) et, de 1999 à 2003, de la Commission de politique extérieure (CPE)[1], il dirige le groupe socialiste de 1999 à 2002[8].

Candidat au Conseil des États lors des élections fédérales de 2007, il arrive troisième du premier tour, à 445 voix du démocrate-chrétien sortant Filippo Lombardi, mais est distancé au second (32 786 contre 38 711 voix)[9].

En 2013[réf. souhaitée], il participe à la fondation du mouvement politique de gauche ForumAlternatif[5].

Prises de position

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Il s'intéresse au sort des cancéreux dans le Tiers-Monde, et stigmatise le poids de l'industrie pharmaceutique américaine[10].

Il plaide pour une dépénalisation de l'euthanasie active[11].

Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.

Distinction

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Notes et références

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  1. a b et c « Biographie de Franco Cavalli », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a et b Pierre-André Stauffer, « Franco Cavalli, l'idéaliste infatigable », L'Hebdo, no 7,‎ , p. 25 et 26 (lire en ligne)
  3. a b et c MCPP, « Le Che comme héros », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  4. a b et c Béatrice Schaad, « Franco Cavalli veut partager la présidence du PS », Le Nouveau Quotidien, no 1459,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  5. a et b (de) « Franco Cavalli: «Krebs wird eine Krankheit der armen Leute» », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  6. a b et c Françoise Gehring (trad. Isabelle Eichenberger), « Franco Cavalli, entre médecine et solidarité », sur Swissinfo, (consulté le )
  7. Bernard Wuthrich, « Le Tessinois Franco Cavalli pourrait devenir le nouvel homme fort des socialistes », Journal de Genève et Gazette de Lausanne, no 28,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  8. Bernard Wuthrich, « Pas un brillant stratège », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. Agence télégraphique suisse, « Lombardi réélu », Le Matin (Suisse),‎ , p. 5 (lire en ligne)
  10. « Le site hebdo.ch n'existe plus », sur hebdo.ch, Le Temps SA, (consulté le ).
  11. « Radio Télévision Suisse », sur rts.ch (consulté le ).
  12. Andrée-Marie Dussault, « Franco Cavalli, un charisme couronné au niveau mondial », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne  , consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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