Fleury (Pas-de-Calais)

commune française du département du Pas-de-Calais

Fleury est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Fleuryacois.

Fleury
Fleury (Pas-de-Calais)
L'église Notre-Dame et le monument aux morts.
Blason de Fleury
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Ternois
Maire
Mandat
Jean-Noël Voiseux
2020-2026
Code postal 62134
Code commune 62339
Démographie
Gentilé Fleuryacois
Population
municipale
109 hab. (2021 en évolution de −12,1 % par rapport à 2015)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 25′ 22″ nord, 2° 15′ 21″ est
Altitude Min. 86 m
Max. 131 m
Superficie 2,75 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Pol-sur-Ternoise
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Fleury
Géolocalisation sur la carte : France
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Fleury
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Fleury
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Fleury

La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 469 habitants en 2021.

Géographie

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Localisation

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La commune se situe à 11 km au nord-ouest de la commune de Saint-Pol-sur-Ternoise et fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise.

 
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 2,75 km2 ; son altitude varie de 86 à 131 m[1].

Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[2],[Carte 1].

 
Réseau hydrographique de Fleury[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 896 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Humières à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records HUMIERES_SAPC (62) - alt : 127m, lat : 50°23'29"N, lon : 2°13'23"E
Records établis sur la période du 01-01-2009 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,6 3,5 5,6 8,1 11,2 13,1 13,3 11 8,6 5,2 2,7 7,1
Température moyenne (°C) 4 4,3 7 10,3 12,7 16 18,1 18 15,4 11,9 7,8 5,1 10,9
Température maximale moyenne (°C) 6,4 6,9 10,6 15 17,4 20,7 23 22,8 19,8 15,2 10,3 7,5 14,6
Record de froid (°C)
date du record
−12,5
18.01.13
−13,9
04.02.12
−8,5
13.03.13
−2,7
07.04.21
−0,8
08.05.10
3,8
05.06.12
7
03.07.11
7
24.08.14
3,1
30.09.18
−0,9
21.10.10
−5,8
29.11.10
−12,1
18.12.10
−13,9
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
14,6
01.01.22
17,8
26.02.19
23,1
31.03.21
25,8
23.04.11
27,4
26.05.18
33,5
18.06.22
40,6
25.07.19
36,7
09.08.20
32,7
09.09.23
28,5
01.10.11
20,2
07.11.15
15,6
30.12.22
40,6
2019
Précipitations (mm) 76,7 66,2 58,9 44,2 55,2 56,9 66 75,7 63,8 88,8 103,6 100,9 856,9
Source : « Fiche 62468001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Paysages

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La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu'ils sont définis dans l'atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[9].

Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d'attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l'est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d'eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 à 160 m.

Le territoire d'une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d'Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l'absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

Au niveau de l'occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[10].

Milieux naturels et biodiversité

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Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse. Cette ZNIEFF, située au nord d'une ligne allant de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, d'une superficie de 9 502 ha et d'une altitude variant de 22 à 90 m, présente des fonds de vallées, des coteaux crayeux et des zones prairiales[11].

 
Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Espèces faunistiques et floristiques recensées

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Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense 173 espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont 24 protégées et huit menacées[12].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Fleury est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,5 %), prairies (19,1 %), zones urbanisées (9,4 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Urbanisme et politique environnementale

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La carte communale a été approuvée en 2016, en lien avec l'ancienne communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois[18].

Voies de communication et transports

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Voies de communication

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La commune est desservie par la route départementale D 98[19]

Transport ferroviaire

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La commune se trouve à 3 km, au sud, de la gare d'Anvin, située sur la ligne de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples, desservie par des trains TER Hauts-de-France[20].

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Floriacum en 1096 ; Flori en 1157 ; Flory en 1360 ; Flauri en 1374 ; Floury en 1540 ; Fleury en 1739[21]; Fleury depuis 1793 et 1801[1].

Histoire

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Avant la Révolution française, Fleury était le siège d'une seigneurie[22].

Antoine François Philippe de Cunchy (Cuinchy), seigneur de Fleury, ci-devant capitaine au régiment de la marine, bénéficie en juillet 1766 de lettres données à Versailles lui accordant la chevalerie héréditaire, avec permission de décorer ses armes d'une couronne de marquis. Il descend d'une famille d'Artois connue depuis le XIIe siècle. Un de ses ascendants a été convoqué par Philippe Auguste en 1210 avec plusieurs barons du royaume. Jean de Cunchy était au service du duc de Bourgogne et a participé à une croisade. Un autre Jean de Cunchy est mort à la bataille d'Azincourt. Le frère du bénéficiaire Gérard François Joseph de Cunchy, chevalier de Saint-Louis, a également été capitaine au régiment de la marine et s'est retiré après vingt-huit ans de service à cause de ses infirmités. Le bénéficiaire a quatre fils actuellement au service sous les armes[22].

Philippe François Marie Joseph de Cunchy bénéficie en septembre 1779 de lettres données à Versailles lui accordant le tire de comte sans affectation à une terre en particulier, lui laissant le choix de la possession à laquelle attribuer ce titre de comte. Il est ancien capitaine commandant au régiment de la marine, et actuellement major au régiment provincial d'artillerie de Besançon, chevalier de Saint- Louis, membre du corps de la noblesse d'Artois. Il a servi tant dans la dernière guerre qu'en Corse. Sa famille est connue depuis le XIIe siècle. Il se déclare chevalier, seigneur de Fleury, Tremblay, Calliemont, Cavigny, Robreuve en partie, La Cauchie, Brouay, etc. Il demeure ordinairement au château de Fleury[23].

Première Guerre mondiale

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Lors de la Première Guerre mondiale, des troupes françaises retirées du front de l'Artois viennent parfois au repos sur la commune, comme par exemple en décembre 1915[24].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve, depuis 1926, dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Saint-Pol[1].

Commune et intercommunalités

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La commune faisait partie de la petite communauté de communes du pays d'Heuchin créée fin 1993.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010[25] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[26]. À l'initiative des intercommunalités concernées[27], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le 26 février 2016 le principe de la fusion de :

La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [31].

Circonscriptions administratives

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La commune faisait partie du canton d'Heuchin[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[32]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Christian Pruvost    
mars 2008 En cours
(au 1 mars 2022)
Jean-Noël Voiseux   Agriculteur
Réélu pour le mandat 2014-2020[33],[34],[35]
Réélu pour le mandat 2020-2026[36],[37]

Équipements et services publics

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Enseignement

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Les enfants sont scolarisés au sein du regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe Pierremont, Wavrans, Hernicourt, Monchy-Cayeux et Fleury[18].

Justice, sécurité, secours et défense

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La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d'Arras et du tribunal pour enfants d'Arras[38].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune sont appelés les Fleuryacois[39].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].

En 2021, la commune comptait 109 habitants[Note 5], en évolution de −12,1 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
199208189202216218209210188
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
177194204193210205192182164
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
164169185185166165156127156
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
162156113127101908285116
2014 2019 2021 - - - - - -
124111109------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 54 hommes pour 62 femmes, soit un taux de 53,45 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
3,4 
7,7 
75-89 ans
6,8 
17,3 
60-74 ans
6,8 
21,2 
45-59 ans
22,0 
19,2 
30-44 ans
20,3 
21,2 
15-29 ans
15,3 
13,5 
0-14 ans
25,4 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
De gueules à la fasce vivrée d'argent[49].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d'interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l'évolution de l'occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. « Réseau hydrographique de Fleury » sur Géoportail (consulté le 24 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Fiche communale de Fleury », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Fleury et Humières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Humieres_sapc » (commune de Humières) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Humieres_sapc » (commune de Humières) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  10. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du Ternois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « ZNIEFF 310007268 - La Vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Fleury ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a et b « Rues de Bermicourt et de l'Eglise : deux mois de chantier », L'Abeille de la Ternoise, nos 8602-1651,‎ , p. 24.
  19. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  20. « Distance entre la commune et la gare d'Anvin », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  21. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
  22. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 102, lire en ligne.
  23. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 115, lire en ligne.
  24. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  25. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
  26. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  27. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C'est l'actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s'arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l'« après-fusion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  28. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
    Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
  29. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
  30. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
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