Faramans (Isère)

commune française du département de l'Isère

Faramans est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Faramans
Faramans (Isère)
La Grande Rue en 1910.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Bièvre Isère
Maire
Mandat
Gilles Bourdat
2020-2026
Code postal 38260
Code commune 38161
Démographie
Gentilé Faramantois
Population
municipale
1 122 hab. (2021 en évolution de +10,32 % par rapport à 2015)
Densité 104 hab./km2
Population
agglomération
2 359 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 39″ nord, 5° 09′ 51″ est
Altitude Min. 342 m
Max. 444 m
Superficie 10,79 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Faramans
(ville-centre)
Aire d'attraction La Côte-Saint-André
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Bièvre
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Faramans
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Faramans
Géolocalisation sur la carte : Isère
Voir sur la carte topographique de l'Isère
Faramans
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Faramans
Liens
Site web www.faramans.fr

Entre Lyon, Grenoble et Valence, le territoire de Faramans se situe plus précisément dans la Plaine de Bièvre, dans le secteur du Bas Dauphiné.

Les habitants de la commune sont dénommés les Faramantois[1].

Géographie

modifier

Situation et description

modifier

Faramans est un village de l'Isère peuplé d'un peu plus de 1 000 habitants qui se situe à moins de 8 km de La Côte-Saint-André, berceau d'Hector Berlioz. Les métropoles de Lyon et de Grenoble sont toutes deux à environ une soixantaine de kilomètres.

Faramans est positionnée à l’extrême est de la plaine de Bièvre, zone rurale, que le bourg domine légèrement.

Communes limitrophes

modifier

La commune est limitrophe de quatre autres communes du département de l'Isère.

Communes limitrophes de Faramans
Bossieu
Pommier-de-Beaurepaire   Penol
Pajay

Géologie

modifier

Faramans est située dans la région naturelle de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère et le cours du Rhône et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques[2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 988 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Hydrographie

modifier

La commune ne présente pas de cours d'eau notable hormis le ruisseau d'Eydoche.

Transports

modifier

Faramans est située au carrefour des routes reliant de La Côte-Saint-André et Beaurepaire.

Les gares ferroviaires les plus proches sont situées à Bourgoin-Jallieu (35 km), au Grand-Lemps 30 km et à Rives (32 km).

Un service de bus départemental est accessible depuis La Côte-Saint-André (à 7,5 km). Chaque jeudi, un transport est assuré pour les habitants vers La Côte-Saint-André. Les élèves de collège et de lycée sont acheminés chaque jour vers leurs établissements scolaires.

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Faramans est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Faramans[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Côte-Saint-André, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,7 %), forêts (20,5 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %), zones urbanisées (11,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

modifier

Hameaux lieux-dits et écarts

modifier

Logement

modifier

Risques naturels et technologiques

modifier

Risques sismiques

modifier

La totalité du territoire de la commune de La Côte-Saint-André est située en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[15].

Terminologie des zones sismiques[16]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques

modifier

Toponymie

modifier

Histoire

modifier

Politique et administration

modifier

Administration municipale

modifier

Le conseil municipal compte quatorze membres (sept femmes et sept hommes) dont un maire et quatre adjoints au maire[17].

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1978 2001 Michel Gillibert ... ...
mars 2001 2008 Robert Baule ... ...
2008 2014 Gilbert Richard ... ...
2014 En cours Gilles Bourdat SE Agent technique
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].

En 2021, la commune comptait 1 122 habitants[Note 4], en évolution de +10,32 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1541 0101 1041 4021 5931 5301 0671 1901 293
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0831 0401 009975979897925884855
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
790772715657649654639592567
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5415285156146797348369631 035
2021 - - - - - - - -
1 122--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

modifier

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Équipement sportif et social

modifier

La base nature et loisirs en Bièvre d'une superficie totale de 22 ha, permet la pratique du golf, de la pêche, des promenades, de la pétanque et compte également des jeux pour enfants, des aires de pique nique, un sentier ludique des terrains de tennis et un city stade[22].

Il existe également un club de football ainsi qu'un centre aéré.

Médias

modifier

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Isère-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

La communauté catholique de Faramans et l'église paroissiale (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte Marie de Bièvre-Liers qui est elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne. La maison paroissiale se situe près de l'église de La Côte-Saint-André[23].

Économie

modifier

Faramans est un village très actif et dynamique, avec pas moins de 27 associations qui s'ingénient à donner vie à la bourgade. Il n'est pas une semaine sans qu'une ou deux manifestation(s)ne s'y déroule(nt).

Les municipalités successives, surtout depuis les années 1980, alors que Faramans s'étiolait, ont su s'emparer des opportunités qui leur étaient offertes. C'est l'initiative de l'équipe municipale de l'époque qui a donné le coup de pouce nécessaire au regain du village. En ouvrant une section de classe maternelle, elle espérait attirer ainsi de jeunes couples. Pari réussi puisque le nombre d'habitants est passé de 515 à 687. Mais, il fallait proposer aussi une infrastructure commerciale qui incite à « rester au pays ». Seul le « bar-tabac-presse-restaurant » avait résisté à l'exode. Le défi était lourd, mais pas insurmontable. L'opiniâtreté des élus, la volonté de jeunes artisans l'ont rendu réalisable.

En 1982, c'est la boulangerie qui reprend du service, puis le salon de coiffure, la boucherie et le médecin s'installent. Une pharmacienne, un kinésithérapeute, des infirmiers, un dentiste viennent compléter progressivement l'équipement paramédical du village.

En 1994, grâce à l'opération « 1 000 villages », une supérette s'implante. Entre-temps, l'équipe municipale a eu deux idées judicieuses : la création d'un camping, l'organisation annuelle de la « foire aux châtaignes ».

Cinq commerces, un pôle médical et para-médical complet, un terrain de camping, un centre équestre, un golf, un centre aéré, un marché hebdomadaire offrent aux Faramantois un panel quasi complet d'activités qui leur permettent de vivre au pays. En septembre 2011, est inauguré le bâtiment flambant neuf et fleuron de l'éco-construction qui accueillera deux classes de maternelle et la classe de CP, tandis que les autres classes élémentaires poursuivront leur chemin dans les anciens bâtiments : au total, une centaine d'enfants sont scolarisés.

Les communes limitrophes ne disposant pas d’infrastructures commerciales, médicales, para-médicales, Faramans devient le centre vivant d'une communauté de villages ruraux, lesquels sont soutenus, dans leur ensemble, par la communauté de communes du Pays Bièvre-Liers, qui gère certains territoires du hameau : l'étang du Marais, la Base nature et loisirs, le golf de Bièvre, le centre aéré.

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
  • L'église paroissiale Saint-Joseph, construire en 1839, avec ses 8 colonnes monolithiques. Elle connaît plusieurs tranches de travaux : maçonnerie et l'électricité (en 1986), plâtrerie-peinture (en 1987), menuiserie et carrelage (en 1988), réfection de la pièce sous le clocher et de la façade Est (en 2006), enfin, réfection des trois autres façades, des zingueries et gouttières ainsi que du clocher avec sa toiture pyramidale en 2022, pour un coût de 257 309€ (dont 26 631€ de dons)[24].
  • Le lavoir communal, daté du XIXe siècle, dont la toiture est restaurée en 2022.
  • Un ancien moulin situé à proximité immédiate du lavoir, entièrement construit en galets.

Patrimoine naturel

modifier
  • Étang du Marais (Base de Loisirs des Eydoches).

Personnalités liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier

Faramans (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Faramans, il y a deux villes-centres (Faramans et Ornacieux-Balbins) et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 4 mars 2020
  2. Site geoglaciaire.net, page "Origine de la Bièvre-Valloire", consulté le 18 février 2019
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Faramans et Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Faramans », sur insee.fr (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Faramans ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Côte-Saint-André », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  16. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  17. Site faramans.fr page sur le conseil municipal, consulté le 4 mars 2020.
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Site faramans.fr, page sur la base de loisir, consulté le 4 mars 2020.
  23. Site du diocèse de Grenoble-Vienne, page sur la Paroisse Sainte Marie de Bièvre Liers, consulté le 5 mars 2020
  24. « Le patrimoine religieux communal : comment financer sa restauration ? », sur Portail du patrimoine (consulté le )

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :