Famille Bizot
La famille Bizot (olim Bisot, Bisoto) est une famille d'ancienne bourgeoisie française de robe qui trouve ses origines au XVIe siècle[1].
Famille Bizot | |
Armes de la Famille Bizot | |
Blasonnement | Un chevron d'or accompagné de 3 roses, 2 en chef et 1 en pointe |
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Période | XVIe siècle-XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Comté de Forcalquier (Provence) |
Charges | Député Maire |
Fonctions militaires | Officiers d'armes |
Récompenses civiles | Chevalier, officier, commandeur de la Légion d'honneur Ordre national du Mérite |
Récompenses militaires | Croix de guerre 1939-1945 Médaille de la Résistance française |
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Origines
modifierOriginaire du comté de Forcalquier (actuelles Alpes-de-Haute-Provence), la filiation de cette famille est suivie depuis Romain Bizot (1525-1594) qui vint s'installer à Cruis. Son fils Antoine y était bailli et lieutenant de juge, et son petit-fils Hector (+1603) consul[2]. Un rameau de cette famille s'est installée à Collonges dans l'Ain puis à Lyon[1]. Cette famille s'est illustrée dans la justice, la finance et l'administration ; et est toujours active dans les affaires notamment avec la Société Jacques Bollinger (Champagne Bollinger, Champagne Ayala, Domaine Chanson, Langlois-Château, Cognac Delamain).
Deux hypothèses permettent de connaître l'origine du patronyme Bizot : il pourrait provenir du mot provençal "biset" qui signifie "de couleur foncée"[3], ou du village de Biot près de Nice, toujours existant, qui portait le nom de Bisoto ou Buzoto dès le Xe siècle[4].Cette dernière hypothèse expliquerait la présence de certains Bizot dès le XIIe siècle dont la filiation n'a pu être encore établie[5].
Armes
modifierUn chevron d'or accompagné de 3 roses, 2 en chef et 1 en pointe.
La couleur de l'écu n'est pas connue. Par défaut d'argent, même si cela va à l'encontre des règles héraldiques[2],[6],[5].
Liens de filiation entre les personnalités notoires
modifier- Claude François Bizot (1734-1793), avocat au Parlement, administrateur du département de l'Ain, juge au tribunal de Gex. En 1770, il épouse Marie-Lucrèce de La Porte d'Anglefort[a].
- Antoine Jean François (1775-1831), avocat à Genève. En 1817, il épouse Victoire-Damiene de Grenaud.
- Georges Victorin Bizot (1820-1883), maire de Collonges. Il épouse Marie Marceline Béatrix.
- Eugène Bizot (1855-1908), avocat à Lyon et député de l'Ain.
- Georges Victorin Bizot (1820-1883), maire de Collonges. Il épouse Marie Marceline Béatrix.
- Robert Bizot (1791-1877), avocat, négociant et juge au Tribunal de commerce de Lyon. En 1824, il épouse Jeanne Mouterde.
- Jules Bizot (1825-1897), agent de change, administrateur des Hospices civils de Lyon. En 1853, il épouse Sophie Desgrand, fille du commerçant en textile Paul Desgrand.
- Emmanuel Eugène Bizot (1832-1924), capitaine du Génie et agent de change à Lyon. En 1862, il épouse Jeanne Ranvier.
- Jacques Bizot (1867), inspecteur général des finances et membre du conseil d'escompte de la Banque de France. En 1898, il épouse Jeanne de la famille Famille Morel-Journel.
- Jean-Jacques Bizot (1899-1939), sous-gouverneur de la Banque de France. En 1925, il épouse Odette du Pouget de Nadaillac.
- Robert Bizot, PDG de Dunlop[7],[8]. Il épouse Chantal Paul-Renard.
- Véronique Bizot (1958), auteure de nouvelles et de romans.
- Guy Bizot (1930), directeur délégué près du président de Total. En 1956, il épouse Brigitte de Larosière de Champfeu.
- Philippe Bizot (1957), chef d'entreprise. Il épouse Laure Dahon.
- France Bizot (1959), directrice de création et plasticienne, épouse d'Olivier Dulac.
- Thierry Bizot (1962), producteur de télévision. Il épouse la réalisatrice et scénariste Anne Giafferi.
- Robert Bizot, PDG de Dunlop[7],[8]. Il épouse Chantal Paul-Renard.
- Ennemond Bizot (1900-1988), ingénieur polytechnicien, président et administrateur de sociétés. Marié à Marguerite de la famille Gillet.
- Jean-François Bizot (1944-2007), patron de presse. En 1968, il épouse Judith Lange.
- Julien Bizot (1969), PDG de Novapress.
- Jean-François Bizot (1944-2007), patron de presse. En 1968, il épouse Judith Lange.
- Henry Bizot (1901-1990), président-fondateur de la BNP. En 1926, il épouse Guillemette Law de Lauriston Boubers.
- Christian Bizot (en) (1928-2002), PDG de Champagne Bollinger et de la Société Jacques Bollinger (SJB)[9]. En 1958, il épouse Marie-Hélène Balsan[b].
- Étienne Bizot (né en 1962), ingénieur ICAM Lille, directeur général de Champagne Bollinger, directeur général délégué de SJB, PDG de Champagne Ayala et de Chanson père et fils[10]. En 1990, il épouse Béatrice du Cauzé de Nazelle.
- Christian Bizot (en) (1928-2002), PDG de Champagne Bollinger et de la Société Jacques Bollinger (SJB)[9]. En 1958, il épouse Marie-Hélène Balsan[b].
- Jean-Jacques Bizot (1899-1939), sous-gouverneur de la Banque de France. En 1925, il épouse Odette du Pouget de Nadaillac.
- Jacques Bizot (1867), inspecteur général des finances et membre du conseil d'escompte de la Banque de France. En 1898, il épouse Jeanne de la famille Famille Morel-Journel.
- Victor Bizot (1845), importateur de soie à Lyon, conseiller du commerce extérieur, membre de la commission des Douanes et administrateur de la Caisse d'Épargne de Lyon. En 1872, il épouse Marie Lalouette.
- Marie-Louise (187-1945), épouse Conrad de Fromont de Bouaille.
- Adrien Bizot (1874-1971), ingénieur des Arts et Manufactures (promotion 1920), administrateur des mines de la Roche-la-Molière[11], épouse Louise Olphe-Galliard.
- Antoine Jean François (1775-1831), avocat à Genève. En 1817, il épouse Victoire-Damiene de Grenaud.
Œuvres et charités
modifierLa famille Bizot est présente au sein du conseil d'administration de deux associations aux origines familiales :
- la Société philanthropique, par ses liens avec la Famille Goüin via son alliance avec la Famille Balsan
- la Fondation Cibiel-Lannelongue, par ses liens avec la Famille Cibiel via son alliance avec la Famille Law de Lauriston.
Alliances
modifierLes principales alliances de la famille Bizot sont les familles : de Chavignot, Law de Lauriston, de La Porte d'Anglefort, Olphe-Galliard, Balsan, Morel-Journel, Ranvier, Mouterde, Poncet, du Cauze de Nazelle, du Pouget de Nadaillac, Brosset, Gillet, Monestier, Jaÿ, Burgensis-Dégaultiere, Parjadis de Larivière, Delloye, de Montalembert, Desgrand, de Fromont de Bouaille, de Pradel de Lamaze, de Thonel d'Orgeix.
Propriétés
modifier- Château Bizot ou des Nobles (Ain), du nom du lieu-dit
- Manoir de Lenclos (Isère)
- Château de Saulx-les-Chartreux (Essonne)
- Château de Bully (Rhône)
- Château de Cerisay (Sarthe)
- Château de la Guerrière.
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Château Bizot ou des Nobles
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Château Bizot ou des Nobles
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Manoir de Lenclos
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Château de Bully
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Château de Cerisay
Hommages
modifier- Rue Bizot, à Collonges (01550), en hommage à George-Victorin Bizot (1820-1883) maire de la ville, et à son fils et successeur à la mairie Antoine Bizot.
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifier- Familles subsistantes d'ancienne bourgeoisie française
- Armorial des familles de France
- Banque nationale de Paris
Liens externes
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Notes et références
modifierNotes
modifier- Marie-Lucrèce de La Porte d'Anglefort est la sœur de Jean-François de La Porte d'Anglefort et la fille de François-Joseph de La Porte d'Anglefort.
- Marie-Hélène Balsan est la fille de François Balsan.
Références
modifier- Recueil généalogique de la bourgeoisie ancienne, A. Delavenne, 1954, p. 59
- Notes sur la généalogie de la famille Bizot, V. Bizot, 1886, p. 7
- Le cachet de Claude-François Bizot, V. Bizot, 1914, p. 29
- Biot (Alpes-Maritimes) Origines & situation, Passion Patrimoine, https://www.passion-patrimoine.fr/spip.php?article174
- Histoire généalogique de la Maison des Tardieu, A. Tardieu, 1893, p. 200
- Le cachet de Claude-François Bizot, V. Bizot, 1914, p. 2
- Philippe Portier, Jean Marcel Le Gourrièrec, « Politique et société en France, Volume 3 », 1981
- Monique de Saint-Martin, Pierre Bourdieu, « Le patronat », 1978
- « WINE TALK; Remembrances of a Champion of the Champagne World », The New York Times.
- « Hervé Augustin Etienne Bizot », Les Échos.
- Les maîtres de la France, Augustin Frédéric Hamon, Éditions sociales internationales, 1936, 378 pages