Courpière

commune française du département du Puy-de-Dôme

Courpière est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Courpière
Courpière
Mairie de Courpière, fin 2011.
Blason de Courpière
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Thiers
Intercommunalité Communauté de communes Thiers Dore et Montagne
Maire
Mandat
Laurent Clivillé
2023-2026
Code postal 63120
Code commune 63125
Démographie
Gentilé Courpièrois
Population
municipale
4 053 hab. (2021 en évolution de −4,27 % par rapport à 2015)
Densité 127 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 21″ nord, 3° 32′ 19″ est
Altitude Min. 297 m
Max. 542 m
Superficie 31,82 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Courpière
(ville isolée)
Aire d'attraction Thiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Monts du Livradois
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Courpière
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Courpière
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Courpière
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Courpière
Liens
Site web ville-courpiere.fr

Peuplée de 4 053 habitants en 2021, Courpière s'impose comme une des villes majeures du parc naturel régional Livradois-Forez et plus largement de la vallée de la Dore avec Thiers et Ambert.

Bureau centralisateur d'un canton rural, Courpière est en effet un centre économique local majeur notamment dans les secteurs de l'emballage carton ou bois, le transport, l'installation électrique, la plasturgie, le travail du métal ou encore dans le domaine des services.

Ville historiquement liée à la culture et à la paysannerie puis au commerce, Courpière conserve un centre urbain médiéval relativement bien conservé.

Géographie

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Localisation

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Le centre-ville est situé à environ 4 km de Néronde-sur-Dore et à 10 km de Thiers. La commune de Courpière couvre une superficie d'environ 32 km2 et s'organise selon la forme « de deux poumons ». Le centre-bourg se trouve à l'intersection entre une première zone de la commune recouvrant le secteur de Roddias et du Mégain (en direction d'Aubusson-d'Auvergne), une seconde zone recouvrant les villages de la Bessière, Courtesserre ou le Château (en direction de Saint-Flour-l'Étang), et enfin une dernière partie se dirigeant en direction de Néronde-sur-Dore et portant les villages de Limarie ou de la Sagne.

Cette forme se traduit par la présence au centre d'une partie de la commune de Sauviat, village voisin dont une grande partie de la population réside en réalité dans des zones limitrophes du centre-bourg de Courpière.

Lieux-dits et écarts

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Puissauve.
  • Par la route de Lezoux : Barbette, Limarie, Liche, Bonnencontre, Bellime
  • Par la route de Vollore-Ville : Puissauve, Le Bouchet, Les Quatre Vents
  • Par la route de Trézioux : Courtesserre, Le Pan de Nuit, Le Château, Laudan, Chamerlat, La Bouchisse, Les Bâtisses
  • Par la route de Thiers : La Vaure, Le Moulin de l'Isle, Tarragnat, La Sagne
  • Par la route d'Aubusson-d'Auvergne : Le Chambon, Le Salet, Roddias, Le Mégain, Pugnat, La Mine
  • Par la route d'Escoutoux : Le Moulin du Sucre, La Barge, Paris les Bois, Fermouly, Saint-Jean du Barry
  • Par la route d'Ambert : Le Montel, Las Thioulas

Communes limitrophes

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Neuf communes sont limitrophes[1] :

Hydrographie

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La Dore depuis le pont de la route principale, vers l'aval.

La commune est traversée par la Dore.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 841 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records COURPIERE (63) - alt : 455m, lat : 45°45'14"N, lon : 3°34'20"E
Records établis sur la période du 01-06-2003 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,4 2,7 5,7 8,7 12,5 14,3 14 11 8,6 4,6 1,5 7,1
Température moyenne (°C) 3,8 4,2 7,4 11 14,2 18,3 20,5 20,1 16,5 12,8 8 4,6 11,8
Température maximale moyenne (°C) 6,8 7,9 12,1 16,3 19,7 24,1 26,7 26,1 22 17 11,3 7,7 16,5
Record de froid (°C)
date du record
−11,5
25.01.07
−15,4
05.02.12
−15,6
01.03.05
−3,2
08.04.21
0,1
06.05.19
3,2
03.06.06
6,3
15.07.16
5,6
31.08.10
1,8
27.09.10
−4,6
25.10.03
−7,2
28.11.13
−11,2
26.12.10
−15,6
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
20,1
01.01.22
22,1
16.02.07
26,2
17.03.04
28,7
30.04.05
31,8
22.05.22
39,4
29.06.19
39,2
23.07.19
40,3
24.08.23
36,1
04.09.23
32
02.10.23
25,1
08.11.15
19,6
19.12.15
40,3
2023
Précipitations (mm) 54,8 45,1 51,9 74,2 105,7 86,7 84,6 84,9 72,3 82,1 73,5 61,1 876,9
Source : « Fiche 63125002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Courpière est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Courpière[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[8],[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,7 %), prairies (28,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,4 %), zones urbanisées (9,2 %), terres arables (7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Voies routières

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La D 906 en direction d'Ambert et du Puy-en-Velay.

Courpière est traversée par la route départementale 906 (axe Le Puy-en-VelayThiersVichy). D'autres départementales traversent cette commune[1] :

Avant les déclassements de 1972, la route départementale 906 était dénommée « Route nationale 106 ». Véritable poumon routier[non neutre] de l'est du département du Puy-de-Dôme, la RD 906 est fréquentée par 8 000 véhicules par jour.[réf. nécessaire]

Ligne ferroviaire

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Courpière possède une gare, fermée depuis 1988 sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac. Cette ligne est en grande partie déclassée.

La gare n'existe plus sous cette forme et est rénovée pour accueillir un cabinet médical.

Jusqu'à l'été 2016, la ligne ferroviaire était utilisée selon deux usages : un train touristique circulait entre Courpière et Ambert, puis la Chaise-Dieu, et un train de marchandise évoluait entre Courpière et Giroux-Gare (Olliergues), le tout étant organisé par l'association AGRIVAP. Depuis 2016, l'activité touristique est stoppée entre Courpière et Ambert alors que le fret est poursuivi par une entreprise privée.

Transport en commun

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Courpière est accessible par cinq lignes interurbaines gérées par la région Auvergne-Rhône-Alpes[13] :

Réseau Ligne Tracé
Cars Région Puy-de-Dôme P02 Arlanc – Ambert – ThiersClermont-Ferrand
P03 Vichy – Thiers – Ambert – Arlanc
P07 Neuville – Courpière
P35 Pont-de-Dore – Courpière – Clermont-Ferrand
P84 Vollore-Montagne – Courpière

Toponymie

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Le nom de la commune est Corpèira en occitan[14]. Vient lui-même de l'ancien occitan « Corta peira » qui signifie « courte pierre » et désigne une borne[15]. Son nom était Corta Petra en latin dans les textes du Moyen Âge.

Histoire

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Les découvertes archéologiques opérées sur la commune traduisent une occupation très ancienne des lieux. En effet, la présence d'un guet naturel au niveau du Moulin de l'Isle permet un point de passage de la rivière dès la Préhistoire.

Antiquité

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Située sur le passage de la voie romaine Clermont/Lyon, et à proximité de Lezoux, de nombreuses traces persistent sur la commune : le village de Tarragnat fut le siège par le passé d'une domus romaine alors que Bellime (voir l'étymologie) fut un lieu de production de céramique sigillée. En effet, avec la construction du collège de Bellime en 1978, fut découvert l'un des fours gallo-romain les mieux conservés de France (d'ailleurs présenté au Musée de Lezoux)

Moyen Âge

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Quand, aux IXe et Xe siècles, les invasions normandes contraignent les petits locaux à organiser la défense de leurs fiefs, c'est tout naturellement que Curta-Petra (le « court monticule »), une terrasse alluviale située à une douzaine de mètres au-dessus de la vallée de la Dore, à l'endroit où la rivière s'élargit et commence à perdre sa fougue, est choisie pour accueillir la première motte féodale. Courpiere (ou Cropiere) s'enferme derrière une enceinte de remparts, de tours de guet et de fossés remplis d'eau.

En 1130, les Bénédictines s'installent dans la cité pour y créer un couvent dépendant de l'ordre de Cluny. Les taxes qu'elles perçoivent leur permettent de participer à l'agrandissement de l'église.

En 1343, la cité obtient le droit de s'administrer, de s’urbaniser, de lever l'impôt et d'avoir une garnison.

Époque moderne

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En 1558, elle fait partie des Bonnes Villes de la Basse-Auvergne.

En 1605, le roi Henri IV accorde à la ville, par lettres patentes, la création de 4 foires annuelles et d'un marché hebdomadaire.

Au début du XVIIIe siècle Courpière est une ville-étape sur l'une des routes les plus fréquentées de la région. Cet axe, qui relie Clermont-Ferrand à Lyon est alors régulièrement emprunté par les troupes armées mais aussi par les colporteurs et marchands d'origines diverses.

Époque contemporaine

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Courpière est également pourvue d'un riche passé industriel[16] et ce dès le milieu du XIXe siècle, profitant à la fois de la proximité de Thiers (coutellerie) dont elle fut malgré tout détachée. L'arrivée du chemin de fer marque l'avènement de l'ère industrielle dans la région, suivie par l'aménagement de la route nationale puis de l'autoroute à Thiers.

Ancienne capitale française de la fraise, Courpière fut pendant longtemps un centre agricole et commercial, notamment grâce aux foires organisées dans la ville[17].

Entre et , Courpière fut un centre des chantiers de jeunesse (groupement 44).

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Courpière est membre de la communauté de communes Thiers Dore et Montagne[9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Thiers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[18]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes du pays de Courpière dont elle était le siège[19].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Thiers, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Monts du Livradois (dont elle est le bureau centralisateur) pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[20].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Courpière, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[21], pour un mandat de six ans renouvelable[22]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 27[23]. Aucun candidat n'ayant atteint 50 % de suffrages exprimés au premier tour le , les vingt-sept conseillers municipaux sont élus au second tour, tenu le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 51,38 %, se répartissant en : vingt sièges issus de la liste de Christiane Samson, six sièges issus de la liste de Jean-Luc Privat et un siège issu de la liste de Huguette Epeche[24].

Les sept sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Thiers Dore et Montagne se répartissent en : six sièges issus de la liste de Christiane Samson et un siège issu de la liste de Jean-Luc Privat[24].

Chronologie des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 mars 1965 Étienne Bonhomme    
mars 1965 mars 1971 Joseph Gardette PS  
mars 1971 mars 1976 Jean Payre DVD[25] Fondateur de la SCIE
Président de la CCI de Thiers (1973 → 1988)
Démissionnaire
mai 1976 mars 1977 Jacques Valbroni    
mars 1977 mars 1983 René Journal PS  
mars 1983 juin 1995 Pierre Peyronny UDF (Rad.) Pharmacien
Conseiller général de Courpière (1982 → 1994)
juin 1995 mars 2001 Francisque Sauzedde UDF  
mars 2001 mars 2008 Maurice Zellner PCF Directeur commercial retraité
mars 2008 septembre 2009 Patrice Payre UMP Chef d'entreprise
Démissionnaire
septembre 2009[26] mars 2014 Jean-Noël Serin UMP Expert-comptable retraité
mars 2014 avril 2023 Christiane Samson PCF/FG[27] Professeur d'histoire-géographie retraitée
Ancienne ingénieur en urbanisme
6e vice-présidente de TDM (2017 → 2020)
Réélue pour le mandat 2020-2026[28]
Démissionnaire pour raison de santé[29]
24 avril 2023[30] En cours
(au 3 mai 2023)
Laurent Clivillé[31]   Directeur administratif retraité, ancien 1er adjoint

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].

En 2021, la commune comptait 4 053 habitants[Note 3], en évolution de −4,27 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 4073 1683 1923 4243 4083 4803 5923 5863 810
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 7993 7633 6903 6023 5703 7693 9733 8843 677
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 6653 6033 5763 4693 4703 4643 6333 5723 504
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 4603 9134 3384 8344 6744 6124 5344 5214 341
2017 2021 - - - - - - -
4 0504 053-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Courpière dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

Dans l'enseignement public, les élèves commencent leur scolarité dans l'école maternelle, puis l'élémentaire, gérée par la commune[36]. Ils la poursuivent au collège Bellime, situé dans la commune[36],[37], puis à Thiers, au lycée Montdory pour les secondes des filières générales et technologiques, des premières et terminales des filières générales et STMG, ou au lycée Jean-Zay pour les premières et terminales de la filière STI2D[38].

Dans l'enseignement privé, les élèves effectuent leur scolarité dans l'institution Saint-Pierre (école élémentaire, collège et lycée)[36].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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Courpière possède une église carolingienne : l'église Saint-Martin qui combine les architectures romane et gothique. Des offices religieux ont lieu chaque mardi à 10h pour la messe en semaine et chaque dimanche à 10h30 pour la messe dominicale. C'est le siège de la maison paroissiale Saint Joseph de la Dore qui regroupe 21 clochers. Curé : Père Bernard Ladet - Prêtres intervenants : Père Antoine Monier, Père Raymond Seguin.

Patrimoine civil

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Patrimoine naturel

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Personnalités liées a la commune

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  • Armand Marc, comte de Montmorin Saint-Hérem (1745 à Courpière - 1792 à Paris), homme politique, ministre des Affaires étrangères de Louis XVI.
  • Coco Chanel, née Gabrielle Chasnel, a vécu quelques années de son enfance à Courpière. Sa mère, Jeanne Devolle, était née à Courpière ; ses parents Albert Chanel et Jeanne Devolle se marient à Courpière le 17 novembre 1884 et à cette occasion reconnaissent leur fille Gabrielle, née à Saumur le 20 août 1883,
  • Jean Couzon, fabricant de couteaux et d'arts de la table en inox, ex no 1 français, dissoute en 2005
  • François Croze : Astrophysicien1884- †1966).
  • Raoul Teilhol, fabricant de voitures de type Rodéo…
  • Noël Chamerlat, député au XIXe siècle.

Héraldique

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  • D'or à la tour de gueules maçonnée de sable[46].
  • Depuis le , c'est également une Station verte[47].
  • Courpière possède officiellement sa première fleur au Concours des villes et villages fleuris depuis 2009[48].
  • En 2010 et 2011, Courpière accueille le rassemblement Freewheels (auparavant organisé à Cunlhat), le plus grand rassemblement biker en Europe. L'édition 2011 a eu lieu les 5, 6 et 7 août, n'accueillant pas assez de public du fait du mauvais temps, causant la dissolution de la SARL « Free-Wheels ». Les éditions suivantes ne seront donc pas reconduites[49].

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Carte de Courpière sur Géoportail.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Courpière » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Courpière » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  8. « Unité urbaine 2020 de Courpière », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Courpière ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Thiers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Lignes d'autocar desservant Courpière, sur laregionvoustransporte.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
  14. (oc) B. Roche, Parlem (Auvèrnha, Velai, Barbonés d'Oc). Revista trimestrala auvernhata, vol. 7/8 : Didonèlas per nòstre temps, Clermont-Ferrand, Institut d'études occitanes, (lire en ligne [PDF]).
  15. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie nord-occitane. Périgord, Limousin, Auvergne, Vivarais, Dauphiné, Bordeaux, Éditions Sud Ouest, coll. « Sud Ouest université », (ISBN 9782879015071), p. 91
  16. Extrait de Courpière, Fille de la Dore et des collines.
  17. Histoire de Courpière, janvier 2019, sur Art, Culture et Patrimoine COURPIERE.
  18. « CC Thiers Dore et Montagne (No SIREN : 200070712) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  19. « CC du Pays de Courpière (No SIREN : 246301014) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  20. « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  21. Loi no 2013-403 du relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du .
  22. « Election des conseillers municipaux et du maire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la DGCL.
  23. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  24. a et b « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  25. [1]
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