Coupe du monde de rugby à XV 2011

7e édition de la Coupe du Monde de rugby à XV

La Coupe du monde de rugby à XV 2011 est la septième édition de cette compétition organisée tous les quatre ans depuis 1987, et se déroule en Nouvelle-Zélande. C'est le plus grand événement sportif jamais tenu dans le pays[2], éclipsant ainsi la Coupe du monde de rugby à XV 1987, les Jeux du Commonwealth de 1990, la Coupe du monde de cricket de 1992 et la Coupe de l'America 2003[3]. Les organisateurs attendaient 95 000 visiteurs d'outre-mer en Nouvelle-Zélande[4].

Coupe du monde
de rugby à XV 2011
Description de l'image Logo CoupeduMonde 2011.svg.
Généralités
Sport Rugby à XV
Organisateur(s) IRB et NZRU
Édition 7e
Lieu(x) Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
Date Du 9 septembre
au
Nations 20 (81 en phases
qualificatives
)
Participants 20 équipes (phase finale)
Matchs joués 48 rencontres
Affluence 1 477 294[1]
Site(s) Douze stades
Site web officiel fr.rugbyworldcup.com

Palmarès
Tenant du titre Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud (2e titre)
Vainqueur Nouvelle-Zélande (2e titre)
Finaliste France
Troisième Australie
Meilleur(s) marqueur(s) Chris Ashton (6 essais)
Vincent Clerc (6 essais)
Meilleur(s) réalisateur(s) Morné Steyn (62 pts)

Navigation

Le tournoi se déroule du 9 septembre au dimanche . Il s’agit de la troisième phase finale de Coupe du monde se disputant en Océanie. De 2008 à 2010, les sélections nationales de 81 pays participent à une phase qualificative, dans le but de désigner les équipes disputant le tournoi final. Cette édition constitue la deuxième édition la plus rentable de l'histoire de l'épreuve. Avec 1,35 million de spectateurs, la billetterie a enregistré plus de 168 M€ de revenus, dépassant ainsi les objectifs[5]. Au total, un excédent net de plus de 108 M€ est enregistré, soit 3 % de plus que l'édition 2007.

En finale, le sur la pelouse de l'Eden Park d'Auckland, la Nouvelle-Zélande vient à bout de la France sur le score de 8 à 7 et s'adjuge son deuxième trophée planétaire après celui de 1987, remporté face à la même équipe.

Préparation de l’événement

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Désignation du pays organisateur

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La Nouvelle-Zélande est retenue comme pays hôte lors d'une réunion de l'International Rugby Board qui se tient à Dublin le . Le vote est effectué en deux tours, le projet concurrent proposé par l'Afrique du Sud est éliminé au premier et celui présenté par le Japon, pourtant très solide et soutenu par le gouvernement japonais, est éliminé au second (treize votes pour la Nouvelle-Zélande et huit pour le Japon)[6]. Cette décision est critiquée comme faisant la part belle à la dizaine de fédérations les plus puissantes, accusées de rester entre elles, au détriment du développement international du rugby.

Ballon officiel

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Ballon officiel de la Coupe du monde 2011.

Le ballon officiel de la Coupe du monde de rugby à XV de 2011 est fabriqué par Gilbert. Surnommé « Virtuo[7] », il a été présenté officiellement par Gilbert à Auckland en mai 2011 et a été fabriqué spécialement pour l'événement. Il a été lancé après une longue période d’essai et testé lors de nombreux matches internationaux, notamment lors des tournées d’automne 2010 et pendant le Tournoi des Six Nations 2011. Virtuo a été conçu pour être plus performant notamment avec une valve différente et un nouvel ajustement de la vessie destinés à maintenir la forme du ballon et faciliter les vrilles.

Lors des phases de poule de la Coupe du monde, la qualité du ballon est remise en cause en raison d'un taux d'échec élevé des buteurs de chaque nation[8] : après une vingtaine de matches, le taux de réussite des buteurs dépasse tout juste les 60 %. Seules 56 % des pénalités sont passées, une moyenne bien inférieure à celles des précédentes éditions. L'équipementier Gilbert a réfuté ces accusations, imputant le manque de réussite aux conditions climatiques lors de cette Coupe du monde. Après la compétition, Jonny Wilkinson, le demi d'ouverture du XV de la Rose dénonce les organisateurs de la Coupe du monde, les accusant de ne pas avoir délivré les mêmes types de ballons qui avaient été mis à disposition avant la compétition et avec lesquels les joueurs s'étaient entraînés[9].

Autres polémiques

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En dehors du ballon déjà évoqué ci-dessus, deux points peuvent être cités : le fait que l'équipe américaine dispute son premier match de la compétition le , date particulièrement mal choisie pour cette nation et l'autorisation donnée par l'IRB aux Anglais de jouer en noir, couleur traditionnelle des All Blacks, l'équipe du pays hôte de surcroît.

Villes et stades

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Treize stades sont initialement retenus pour accueillir les rencontres, dont sept doivent être rénovés pour la compétition[10]. En raison d'un séisme survenu le , le stade de Christchurch est considéré à la mi-mars comme non opérationnel[11].

Auckland Wellington Dunedin Auckland
Eden Park Wellington Regional Stadium Otago Stadium North Harbour Stadium
36° 52′ 30″ S, 174° 44′ 41″ E 41° 16′ 23″ S, 174° 47′ 09″ E 45° 52′ 09″ S, 170° 31′ 28″ E 36° 43′ 37″ S, 174° 42′ 06″ E
Capacité : 60 000 Capacité : 36 000 Capacité : 30 748 Capacité : Modèle:Funité
       
Hamilton Rotorua
Waikato Stadium Rotorua Int'l Stadium.
Capacité : 26 000 Capacité : 26 000
37° 46′ 52″ S, 175° 16′ 06″ E 38° 09′ 21″ S, 176° 13′ 27″ E
   
New Plymouth Nelson
Yarrow Stadium Trafalgar Park
39° 04′ 13″ S, 174° 03′ 54″ E 41° 16′ 01″ S, 173° 16′ 59″ E
Capacité : 20 080
   
Invercargill Whangarei Napier Palmerston North
Rugby Park Northland Events Centre McLean Park Arena Manawatu
Capacité : 18 000 Capacité : 30 000 Capacité : 22 000 Capacité : 18 000
46° 25′ 01″ S, 168° 21′ 46″ E 35° 43′ 56″ S, 174° 19′ 44″ E 39° 30′ 07″ S, 176° 54′ 46″ E 40° 21′ 24″ S, 175° 36′ 04″ E
       

Qualifications

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Vingt équipes participent à la compétition. La Nouvelle-Zélande est qualifiée d'office en tant que pays organisateur. Les trois premières de chaque poule (soit douze équipes) de l'édition précédente sont qualifiées d'office, dont l'Afrique du Sud, tenante du titre. Les huit autres équipes présentes à la Coupe du monde 2011 passent par une phase qualificative préliminaire. La Russie est la seule équipe qui participe pour la première fois à une phase finale de la Coupe du monde.

Sélections qualifiées par confédération (apparitions en Coupe du monde)

Carte Europe (FIRA-AER)
Neuf qualifiés
Amérique du Sud (CONSUR)
Un qualifié
Afrique (CAR)
Deux qualifiés
 
Équipes participant aux qualifications pour
la Coupe du monde 2011
.

  Angleterre : 7e phase finale
  France : 7e
  Irlande : 7e
  Pays de Galles : 7e
  Écosse : 7e
  Italie : 7e
  Roumanie : 7e, qualifiée
  Géorgie : 3e, qualifiée
  Russie : 1re, qualifiée

  Argentine : 7e phase finale

  Afrique du Sud T : 5e phase finale
  Namibie : 4e, qualifiée

Océanie (FORU)
Cinq qualifiés
Amérique du Nord, Antilles, Caraïbes (NACRA)
Deux qualifiés
Asie (ARFU)
Un qualifié

  Australie : 7e phase finale
  Nouvelle-Zélande PO : 7e
  Fidji : 6e
  Samoa : 6e, qualifiés
  Tonga : 6e

  Canada : 7e phase finale, qualifié
  États-Unis : 6e, qualifiés

  Japon : 7e phase finale, qualifié

Participation des Fidji

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La participation de droit des Fidji, et la tenue de la compétition en Nouvelle-Zélande, suscite une certaine controverse. À la suite du coup d'État militaire de décembre 2006, la Nouvelle-Zélande impose des sanctions aux Fidji. En particulier, elle ne délivre pas de visas aux Fidjiens ayant des liens de parenté avec des membres des forces armées. Cela a déjà posé un problème lors du deuxième tour des éliminatoires de la Coupe du monde de football 2010 en zone Océanie, lorsque les autorités néo-zélandaises refusent d'accorder un visa au gardien de but fidjien Simione Tamanisau, son beau-père étant militaire[12]. La FIFA annule le match à la suite du refus de la Nouvelle-Zélande de permettre à tous les joueurs fidjiens de participer ; il a finalement lieu, un an plus tard, aux Fidji, et l'équipe fidjienne le remporte (2-0) contre les All Whites[13].

Pour la Coupe du monde 2011, la Nouvelle-Zélande avertit qu'elle maintient sa politique de refuser un visa à tout parent d'un militaire fidjien, le gouvernement militaire étant toujours au pouvoir. En effet, Voreqe Bainimarama, auteur du coup d'État, affirme que le gouvernement précédent est raciste et corrompu, et que seule l'armée peut mener à bien des réformes d'assainissement. Il promet un retour à la démocratie pour 2014, date jugée bien trop éloignée par les Néo-Zélandais[14]. Les Fidjiens protestent, affirmant que cette politique ne leur permet pas de constituer la meilleure équipe possible. Le colonel Mosese Tikoitoga, président de la Fédération fidjienne de rugby à XV, déclare que cette politique de visas constitue une ingérence politique dans le processus de sélection des joueurs[15]. En effet, « cinq ou six des joueurs qui seraient probablement sélectionnés dans l’équipe fidjienne pour la Coupe du monde » sont des militaires[16]. Murray McCully, ministre néo-zélandais des Affaires étrangères et de la Coupe du monde de rugby, réaffirme la décision inflexible de son pays : « Je suis étonné que nous ayons à le redire encore plus clairement : interdit, ça veut dire interdit »[17]. La menace d'un boycott fidjien est évoquée, mais décrite comme peu probable. Toutefois, si les Fidji décident de ne pas participer à la Coupe, la International Rugby Board indique que l'Uruguay, éliminée dans son dernier match de qualification, prendrait leur place[16].

En juillet, ayant confirmé leur participation, les Fidji nomment Leone Nakarawa, un soldat, dans leur équipe[18]. Nakarawa démissionne de l'armée afin de pouvoir entrer en Nouvelle-Zélande. En août, Murray McCully annonce qu'il sera autorisé à participer à la Coupe du Monde[19], et Nakarawa est bien présent, portant le maillot numéro 4, pour le premier match des Fidji, le 10 septembre, contre la Namibie[20].

Acteurs de la Coupe du monde

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Joueurs

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Clubs ayant au moins dix joueurs représentés
Joueurs Clubs
14   Leinster Rugby
  Stade toulousain
  VVA Podmoskovye
13   ASM Clermont Auvergne
12   Benetton Trévise
  Crusaders
  Montpellier HR
11   Leicester Tigers
  Ospreys
10   Aironi
  Reds
  Sale Sharks
  Scarlets
  Stade français

L'International Rugby Board (IRB) a imposé aux sélectionneurs de dévoiler leurs listes de joueurs avant le 22 août au plus tard[21]. Chaque équipe emmène un groupe de trente joueurs en Nouvelle-Zélande, ce qui fait un total de six cents rugbymen. Le plus jeune est l'ailier canadien Taylor Paris, 18 ans au début de la compétition[22]. Le plus âgé est le troisième ligne centre russe Vyacheslav Grachev, 38 ans[23].

Le Leinster Rugby, le Stade toulousain[Note 1] et le VVA Podmoskovye sont les clubs qui comptent le plus de joueurs sélectionnés pour la Coupe du monde avec quatorze joueurs chacun devant l'ASM Clermont Auvergne avec treize joueurs. Dans les autres principaux championnats européens et mondiaux, ce sont les clubs du Benetton Trévise, des Crusaders et du Montpellier HR qui envoient le plus de joueurs au mondial 2011.

Arbitres

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La liste a été révélée par le président du comité de sélection des officiels de match et membre du conseil de l’IRB, David Pickering au mois de mai 2011. Les arbitres retenus pour la compétition officient lors de quatre matches de poule. La sélection des arbitres perd deux représentants par rapport à la précédente édition. Le Sud-Africain Jonathan Kaplan et le Néo-zélandais Steve Walsh[Note 2] arbitrent leur quatrième Coupe du monde de rugby. Aucun arbitre, ni juge de touche des zones Asie et Amérique du Nord n'est retenu. Seulement dix des 21 officiels de match sont retenus pour les phases finales.

Ci-dessous, la liste des dix arbitres retenus pour la Coupe du monde[24].

FIRA-AER FORU CAR

  Wayne Barnes
  George Clancy
  Nigel Owens
  Dave Pearson
  Romain Poite
  Alain Rolland

  Bryce Lawrence
  Steve Walsh

  Craig Joubert
  Jonathan Kaplan

Cérémonie d'ouverture

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Danse Maori lors de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde 2011.

La cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde 2011 se déroule le , dans le stade de l'Eden Park d'Auckland juste avant le premier match qui oppose la Nouvelle-Zélande aux îles Tonga. Elle débute à 19 h 30, heure locale, et dure un peu moins de trente minutes. Elle met en scène plus de huit cents danseurs et chanteurs. Plusieurs tableaux se succèdent rappelant les fondamentaux du rugby et de la culture néo-zélandaise. Le premier tableau « la belle » met en scène la séparation du ciel et de la terre qui engendre l'émergence de la lumière. Une incantation maorie demande aux autres peuples du monde de traverser la terre pour rejoindre la Nouvelle-Zélande. Dans le second tableau, un plan est fait sur la connexion des deux îles néo-zélandaises formant un stade de quatre millions de personnes. Une invitation est faite à rejoindre la culture néo-zélandaise. Dans le troisième tableau, « le voyage », les peuples rejoignent la Nouvelle-Zélande, symbolisés par huit petits bateaux. Le quatrième tableau rend hommage au requin qui symbolise la force. Deux requins s'affrontent dans une mêlée sous-marine. Il s'ensuit un haka réalisé par une trentaine de Maoris sur un sol volcanique. Le cinquième tableau « le terrain » est symbole de vie et de défi. Un enfant portant un maillot rouge et noir (couleurs de l'équipe de Christchurch) affronte les obstacles ballon en main. L'enfant décolle dans le ciel pour rejoindre et toucher un énorme ballon de rugby qui illumine le stade. Sur le sol s'inscrivent les noms d'anciens grands joueurs ayant participé aux coupes du monde depuis 1987. Une fumée remplit le stade d'où émerge la star du rugby Jonah Lomu. Ce dernier rejoint l'enfant et lui montre un énorme trophée aux formes de la Coupe Webb Ellis. Le stade se remplit des danseurs et musiciens, et la chanson de la Coupe du monde de rugby est interprétée. Elle est suivie d'un dernier haka. John Key, premier ministre de la Nouvelle-Zélande, fait un discours d'inauguration, suivi de Bernard Lapasset, président de l'International Rugby Board, qui déclare la compétition ouverte. Un feu d'artifice illumine le stade et la baie d'Auckland.

Phase finale

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Match entre le Pays de Galles et l'Australie (finale de bronze) lors de la Coupe du monde de rugby 2011 en Nouvelle-Zélande.

Déroulement

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La formule entérinée pour la précédente Coupe du monde voyait les équipes classées aux trois premières places des quatre poules du premier tour de la phase finale qualifiées directement pour la Coupe du monde suivante. Il y avait donc douze qualifiés automatiques pour 2011[25]. Jusqu'à présent seuls les quarts de finalistes de la Coupe du monde étaient dispensés des qualifications. Cette réforme porte donc de huit à douze le nombre d'équipes directement qualifiées pour l'édition suivante. "Cela servira à réduire le nombre potentiel de matches internationaux qui devront être joués les années précédant un tournoi par ces équipes qui n'ont pas disputé les quarts de finale de la précédente Coupe du monde, réduisant ainsi l'engorgement des calendriers", explique le président de l'IRB, Syd Millar, dans un communiqué.

Les Néo-Zélandais insistent pour que seules seize équipes soient retenues au lieu de vingt en 2007 en raison de leurs infrastructures limitées. La fédération néo-zélandaise connaît des problèmes financiers qu’elle ne souhaite pas amplifier en organisant des rencontres entre les meilleures sélections et des équipes très inférieures n'ayant que peu d'intérêt sportif et qui ne rempliraient pas les stades.

Les quatre autres places auraient été attribuées à l'issue de matches de qualification. Si elle a le mérite de simplifier les choses pour les meilleurs, cette formule complique considérablement la tâche des autres en multipliant les rencontres de qualification. 86 sélections nationales (sur 115 fédérations reconnues) s'étant engagées pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2007, cela reviendrait (si le nombre d'engagés n'augmentait pas) à choisir quatre équipes parmi 82 candidats. Interrogé sur le sujet pendant la Coupe du monde en France, l’entraîneur des All Blacks, Graham Henry, assure préférer une phase finale à vingt équipes, tout comme son homologue australien John Connolly[26].

Une autre piste aurait consisté à organiser un Mondial B parallèle au Mondial A avec seize équipes, mais elle est également très onéreuse. La décision finale est prise en octobre 2007, lors d'un congrès spécial de l'IRB à Paris : le format de la compétition reste inchangé par rapport à celui de 2003 et de 2007 : phase finale à vingt équipes en quatre groupes de cinq.

La finale a lieu le dimanche à l'Eden Park d'Auckland. Le choix de la date est dicté par le fait que ce jour tombe au milieu d'un week-end prolongé en Nouvelle-Zélande, et à la veille du Labour Day (Fête du Travail).

Le comité d’organisation, Rugby New Zealand 2011 Ltd, est dirigé par l’ancien directeur général de la Fédération néo-zélandaise de cricket, Martin Snedden. Ancien international de cricket dans les années 1980 devenu avocat, Snedden a pris ses fonctions en mai 2007. À l'instar de l'édition précédente, les trois premiers de chaque poule sont directement qualifiés pour l'édition suivante en 2015.

Premier tour

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Une victoire en phase de poules rapporte quatre points de classement, un nul deux et une défaite rien. Une équipe qui marque au moins quatre essais est gratifiée d'un point de bonus offensif, une équipe perdant par sept points ou moins reçoit un point de bonus défensif[27]. À l'issue de la première phase, seuls les deux premiers de chaque poule sont qualifiés pour les quarts de finale. En cas d'égalité entre deux équipes, elles sont départagées en considérant le vainqueur du match les ayant opposées. Si l'égalité persiste, elles sont départagées en considérant successivement la différence de points, celle d'essais, le nombre de points marqués, celui d'essais marqués et en dernier lieu le rang au classement IRB au [27].

Tirage au sort

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Le tirage au sort est effectué le à Londres. Les vingt qualifiés sont placés dans quatre poules de cinq équipes. Pour la première fois, le tirage au sort des poules du premier tour s’est effectué sur la base du classement de l’IRB arrêté au , et non sur celle des résultats de la Coupe du monde précédente.

Poule A
  Nouvelle-Zélande
  France
  Tonga
  Canada
  Japon

Poule B
  Argentine
  Angleterre
  Écosse
  Géorgie
  Roumanie

Poule C
  Australie
  Irlande
  Italie
  Russie
  États-Unis

Poule D
  Afrique du Sud
  Pays de Galles
  Fidji
  Samoa
  Namibie

Poule A

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Classement
Rang Nation J V N D Em Ee Bo Bd Pm Pe Diff Pts
1   Nouvelle-Zélande 4 4 0 0 36 6 4 0 240 49 +191 20
2   France 4 2 0 2 13 9 2 1 124 96 +28 11
3   Tonga 4 2 0 2 7 13 0 1 80 98 -18 9
4   Canada 4 1 1 2 9 20 0 0 82 168 -86 6
5   Japon 4 0 1 3 8 25 0 0 69 184 -115 2

Poule B

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Classement
Rang Nation J V N D Em Ee Bo Bd Pm Pe Diff Pts
1   Angleterre 4 4 0 0 18 1 2 0 137 34 +103 18
2   Argentine 4 3 0 1 10 3 1 1 90 40 +50 14
3   Écosse 4 2 0 2 4 4 1 2 73 59 +14 11
4   Géorgie 4 1 0 3 3 9 0 0 48 90 -42 4
5   Roumanie 4 0 0 4 3 21 0 0 44 169 -125 0

Poule C

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Classement
Rang Nation J V N D Em Ee Bo Bd Pm Pe Diff Pts
1   Irlande 4 4 0 0 15 3 1 0 135 34 +101 17
2   Australie 4 3 0 1 25 4 3 0 173 48 +125 15
3   Italie 4 2 0 2 13 11 2 0 92 95 -3 10
4   États-Unis 4 1 0 3 4 18 0 0 38 122 -84 4
5   Russie 4 0 0 4 8 29 0 1 57 196 -139 1

Poule D

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Classement
Rang Nation J V N D Em Ee Bo Bd Pm Pe Diff Pts
1   Afrique du Sud 4 4 0 0 21 2 2 0 166 24 +142 18
2   Pays de Galles 4 3 0 1 23 4 2 1 180 34 +146 15
3   Samoa 4 2 0 2 10 5 1 1 91 49 +42 10
4   Fidji 4 1 0 3 7 19 1 0 59 167 -108 5
5   Namibie 4 0 0 4 5 36 0 0 44 266 -222 0

Phase éliminatoire

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Quarts de finale Demi-finales Finale
 le 8 octobre au Westpac Stadium, Wellington      le 15 octobre à l'Eden Park, Auckland      le 23 octobre à l'Eden Park, Auckland
   Irlande  10
   Pays de Galles  22  
   Galles  8
 le 8 octobre à l'Eden Park, Auckland
     France  9  
   Angleterre  12
   France  19  
   France  7
 le 9 octobre au Westpac Stadium, Wellington
     Nouvelle-Zélande  8
   Afrique du Sud  9
 le 16 octobre à l'Eden Park, Auckland
   Australie  11  
   Australie  6
 le 9 octobre à l'Eden Park, Auckland Match pour la 3e place
     Nouvelle-Zélande  20  
   Nouvelle-Zélande  33  le 21 octobre à l'Eden Park, Auckland
   Argentine  10      Galles  18
   Australie  21

Quarts de finale

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18 h 00 UTC+13
Irlande   10 – 22
(3–10)
  Pays de Galles Westpac Stadium, Wellington
35 787 spectateurs
Arbitre : Craig Joubert  
Essai(s) :
Earls 45e
Transformation(s) :
O'Gara
Pénalité(s) :
O'Gara 24e
Essai(s) : 3
S. Williams 3e ; Phillips 51e ; J. Davies 64e
Transformation(s) : 2/3
Priestland 4e, 65e
Pénalité(s) :
Halfpenny 28e
Évolution du score :
0-7, 3-7, 3-10, mt, 10-10, 10-15, 10-22

8 octobre 2011
20 h 30 UTC+13
Angleterre   12 – 19
(0–16)
  France Eden Park, Auckland
49 105 spectateurs
Arbitre : Steve Walsh  
Essai(s) : 2
Foden 55e ; Cueto 76e
Transformation(s) : 1/2
Wilkinson 56e
Essai(s) : 2
Clerc 22e ; Médard 31e
Pénalité(s) : 2/3
Yachvili 11e, 16e
Drop(s) :
Trinh-Duc 73e
Évolution du score :
0-3, 0-6, 0-11, 0-16, mt, 7-16, 7-19, 12-19


18 h 00 UTC+13
Afrique du Sud   9 – 11
(3–8)
  Australie Westpac Stadium, Wellington
34 914 spectateurs
Arbitre : Bryce Lawrence  
Pénalité(s) : 2
M.Steyn 39e, 56e
Drop(s) :
M.Steyn 60e
Essai(s) :
Horwill 11e
Pénalité(s) : 2
O'Connor 17e, 72e
Évolution du score :
0-5, 0-8, 3-8, mt, 6-8, 9-8, 9-11

9 octobre 2011
20 h 30 UTC+13
Nouvelle-Zélande   33 – 10
(12–7)
  Argentine Eden Park, Auckland
57 192 spectateurs
Arbitre : Nigel Owens  
Essai(s) : 2
Read 67e ; Thorn 78e
Transformation(s) : 1/2
Cruden 79e
Pénalité(s) : 7/7
Weepu 12e, 25e, 36e, 39e, 49e, 59e, 73e
Essai(s) :
Farías Cabello 31e
Transformation(s) :
Contepomi
Pénalité(s) : 1/1
Bosch 46e
Évolution du score :
3-0, 6-0, 6-7, 9-7, 12-7, mt, 12-10, 15-10, 18-10, 23-10, 26-10, 33-10

Demi-finales

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21 h 00 UTC+13
Pays de Galles   8 – 9
(3-6)
  France Eden Park, Auckland
58 629 spectateurs
Arbitre : Alain Rolland  
Essai(s) :
Phillips 59e
Pénalité(s) : 1/3
Hook 8e
Drop(s) : 0
Hook 0/1 ; S.Jones 0/1
Carton(s) rouge(s) :
Warburton 19e
Pénalité(s) : 3/3
Parra 22e, 35e, 51e
Drop(s) : 0
Parra 0/1
Médard 0/1
Évolution du score :
3-0, 3-3, 3-6, mt, 3-9, 8-9


21 h 00 UTC+13
Australie   6 – 20
(6-14)
  Nouvelle-Zélande Eden Park, Auckland
60 087 spectateurs
Arbitre : Craig Joubert  
Pénalité(s) : 1/1
O'Connor 16e
Drop(s) : 1/1
Cooper 32e
Essai(s) :
Nonu 6e
Pénalité(s) : 4/7
Weepu 13e, 38e, 43e, 73e
Drop(s) : 1/1
Cruden 22e
Carton(s) jaune(s) :
S.B. Williams 76e
Évolution du score :
0-5, 0-8, 3-8, 3-11, 6-11, 6-14, mt, 6-17, 6-20

Match pour la troisième place

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21 octobre
20 h 30 UTC+13
Pays de Galles   18 – 21
(3–7)
  Australie Eden Park, Auckland
53 014 spectateurs
Arbitre : Wayne Barnes  
Essai(s) : 2
S. Williams 49e, Halfpenny 80e
Transformation(s) : 1/2
S. Jones 80e
Pénalité(s) : 2/3
(1/2) Hook 19e
(1/1) S.Jones 71e
Essai(s) : 2
B. Barnes 12e, McCalman 76e
Transformation(s) : 1/2
Cooper 12e
Pénalité(s) : 2/4
O'Connor 55e, 58e
Drop(s) : 1/1
B. Barnes 67e
Évolution du score :
0-7, 3-7, mt, 8-7, 8-10, 8-13, 8-16, 11-16, 11-21, 18-21

21:00 UTC+13
France   7 – 8
(0-5)
  Nouvelle-Zélande Eden Park, Auckland
61 079 spectateurs
Arbitre : Craig Joubert  
Essai(s) :
Dusautoir 47e
Transformation(s) :
Trinh-Duc 49e
Essai(s) :
Woodcock 15e
Pénalité(s) :
Donald 46e
Évolution du score :
0-5, mt, 0-8, 7-8

Statistiques

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Les statistiques sont mises à jour au [28]

Meilleurs marqueurs d'essais

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  • Les deux meilleurs marqueurs : six essais chacun.
  • Douze joueurs ayant marqué au moins quatre essais :
Rang Joueur Pays Essais
1 Vincent Clerc   France 6
Chris Ashton   Angleterre
3 Adam Ashley-Cooper   Australie 5
Israel Dagg   Nouvelle-Zélande
Keith Earls   Irlande
6 Mark Cueto   Angleterre 4
Vereniki Goneva   Fidji
Zac Guildford   Nouvelle-Zélande
Richard Kahui   Nouvelle-Zélande
Jerome Kaino   Nouvelle-Zélande
Sonny Bill Williams   Nouvelle-Zélande
Scott Williams   Pays de Galles

Meilleurs réalisateurs

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  • Les trois meilleurs réalisateurs
  • Les onze réalisateurs d'au moins trente points :
Rang Joueur Pays Points Matches
joués
Points
par match
Essais Transf. Pén. Drops
1 Morné Steyn   Afrique du Sud 62 5 12,4 2 14 7 1
2 James O'Connor   Australie 52 6 8,7 1 13 7 0
3 Kurt Morath   Tonga 45 4 11,2 0 6 11 0
4 Ronan O'Gara   Irlande 44 5 8,8 0 10 8 0
5 Piri Weepu   Nouvelle-Zélande 41 7 5,9 0 4 11 0
6 Dimitri Yachvili   France 39 7 5,6 0 6 9 0
7 Morgan Parra   France 37 7 5,3 1 4 8 0
8 Colin Slade   Nouvelle-Zélande 36 5 7,2 1 14 1 0
9 James Arlidge   Japon 34 3 11,3 2 3 6 0
10 Chris Ashton   Angleterre 30 5 6,0 6 0 0 0
Vincent Clerc   France 7 4,3 0 0 0

Meilleurs marqueurs de drops

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  • Quatorze joueurs ont marqué au moins un drop :
Rang Joueur Pays Drops
1 Kotze Theuns   Namibie 3
Dan Parks   Écosse
3 François Trinh-Duc   France 2
Ander Monro   Canada
5 Morné Steyn   Afrique du Sud 1
Quade Cooper   Australie
Daniel Carter   Nouvelle-Zélande
Jonny Wilkinson   Angleterre
Tusi Pisi   Samoa
Aaron Cruden   Nouvelle-Zélande
Jonathan Sexton   Irlande
Konstantin Rachkov   Russie
Ruaridh Jackson   Écosse
Berrick Barnes   Australie

Bilan par équipe

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Toutes les équipes sont classées (à titre indicatif) selon :

  • la phase atteinte dans le tournoi ;
  • le classement à l'issue du premier tour ;
  • les points de classement à la fin du premier tour ;
  • la différence de points à la fin de la compétition.
Rang Résultat Équipe M V N D PM PE Diff. de
points
EM EE Diff.
d'essais
Rang
(poule)
Points
(poule)
BO BD Classement IRB    
av. gain ap.
1 Vainqueur   Nouvelle-Zélande 7 7 0 0 301 72 +229 40 8 +32 1 20 4 0 1 0   1 1 0
2 finaliste   France 7 4 0 3 159 124 +35 16 13 +3 2 11 2 2 6 +3   3 1 0
3 troisième   Australie 7 5 0 2 211 95 +116 28 7 +21 2 15 3 0 3 +1   2 0 0
4 quatrième   Pays de Galles 7 5 0 2 228 74 +154 29 7 +22 2 15 2 3 7 -1   8 0 1
5 1/4 finalistes   Afrique du Sud 5 4 0 1 175 35 +140 21 3 +18 1 18 2 0 2 -2   4 1 0
6   Angleterre 5 4 0 1 149 53 +96 20 3 +17 1 18 2 0 5 0   5 2 0
7   Irlande 5 4 0 1 145 56 +112 16 6 +10 1 17 1 0 4 -2   6 0 0
8   Argentine 5 3 0 2 100 73 +27 11 5 +6 2 14 1 1 8 +1   7 1 0
9 3e poule B   Écosse 4 2 0 2 73 59 +14 4 4 0 3 11 1 2 9 0   9 0 0
10 3e poule D   Samoa 4 2 0 2 91 49 +42 10 5 +5 3 10 1 1 10 -1   11 1 1
11 3e poule C   Italie 4 2 0 2 92 95 -3 13 11 +2 3 10 2 0 11 -1   12 1 0
12 3e poule A   Tonga 4 2 0 2 80 98 -18 7 13 -5 3 9 0 1 12 +3   9 3 0
13 4e poule A   Canada 4 1 1 2 82 168 -86 9 20 -11 4 6 0 0 14 +1   13 0 0
14 4e poule D   Fidji 4 1 0 3 59 167 -108 7 19 -12 4 5 1 0 15 -1   16 0 0
15 4e poule B   Géorgie 4 1 0 3 48 90 -42 3 9 -6 4 4 0 0 16 +2   14 0 0
16 4e poule C   États-Unis 4 1 0 3 38 122 -84 4 18 -14 4 4 0 0 18 +1   17 2 0
17 5e poule A   Japon 4 0 1 3 69 184 -115 8 25 -16 5 2 0 0 13 -2   15 1 0
18 5e poule C   Russie 4 0 0 4 57 196 -139 8 29 -21 5 1 0 1 19 -2   21 1 0
19 5e poule B   Roumanie 4 0 0 4 44 169 -125 3 21 -18 5 0 0 0 17 -1   18 1 0
20 5e poule D   Namibie 4 0 0 4 44 266 -222 5 36 -31 5 0 0 0 20 +1   19 2 0

Notes et références

modifier
  1. Initialement, le Stade toulousain comptait treize joueurs appelés, mais le forfait sur blessure de David Skrela (joueur de Clermont) lors de la phase de poules conduit Marc Lièvremont à annoncer son remplacement par Jean-Marc Doussain, portant à quatorze le nombre de joueurs du club sélectionnés en Coupe du monde.
  2. Bien que Néo-zélandais, Steve Walsh représente la fédération australienne de rugby à XV lors de cette compétition après avoir été licencié par la fédération néo-zélandaise en 2009.
  3. a et b Jérôme Garcès et Chris Pollock sont réservistes en cas de défaillance d'un des dix arbitres de champ.

Références

modifier
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  3. (en) « Rugby World Cup 2011 », sur mfat.govt.nz, New Zealand Ministry of Foreign Affairs and Trade (consulté le ).
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  5. L'Équipe avec AFP, « Carton plein pour la Coupe du monde 2011 », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le ).
  6. Jean-François Paturaud, « La Nouvelle-Zélande préférée au Japon », sur sport365.fr, (consulté le ).
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Liens externes

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