Sa dénomination a été proposée en 1947 par Louis Coutelan et Rodolphe Cantalupo[2] en raison « de sa subtilité particulière, qui en fait une riche et belle combinaison »[3].
La caractéristique du coup prince est l'utilisation d'un temps de repos pour entrer dans une lunette semi-ouverte, non pas pour prendre la pièce adverse mais pour la faire prendre par le mécanisme de la trappe[4],[5],[6],[7]. Voir animation.
Daniel Lanfrey, Gérard Rajaut, Tactique au jeu de Dames, t. 3, Lanfrey, , 52 p..
(nl + fr) Arie van der Stoep, Alle typezetjes. Tous les coups pratiques, van der Stoep, , 2e éd. (1re éd. 2002), 232 p. (ISBN9070871297).
Rodolphe Cantalupo et Louis Coutelan, Tous les thèmes du Jeu de Dames, Le Triboulet Monaco, (ASINB00185X8VO).
Claude Fougeret (en collaboration avec Pierre Lucot, Germain Avid, Jean Gamen, Johann Friedrich Moser), Incroyable... mais vrai - les blancs jouent... et gagnent : Répertoire des coups au jeu de dames, Claude Fougeret, , 20 p..
↑Lanfrey, p. 6-7. « COUP DE LA TRAPPE », diagramme n°5, « Coup PRINCE »
↑Stoep, p. 152. « COUP PRINCE (Prinsenslag) », « Naam van C&C [1947:64] voor een zetje uit 1937, zie □669. » [« Nom de C&C [1947:64] pour une combinaison de 1937, voir □669. »], « 669 E.A. Duboille »
↑Coutelan 1947, p. 64. « Le "Coup Prince" est ainsi dénommé à cause de sa subtilité particulière, qui en fait une riche et belle combinaison. »
↑Coutelan 1947, p. 64. « caractérisée en l'espèce par le mécanisme déclenché aux 2e et 3e temps des blancs. »
↑Fougeret 1974, diagramme 40a, « coup Prince », « Bienvenue... aux Blancs qui font apparaître un talon ».
↑Lanfrey. « Le coup prince : se caractérise par un pion qui entre dans une lunette semi ouverte, non pas pour prendre le pion adverse mais pour le faire prendre par le mécanisme de la trappe. S’apparente au coup Ricou. »
↑Doubovy 2019, p. 5, 79. « Famille 6 : La trappe : Sous-famille de la trappe-chenille », « Le coup Prince : Le pion de la trappe vient se placer, en position de prendre, sous la pièce adverse qui sera trappée. »
↑Coutelan 1947, p. 69. « COUP BEUDIN [...] (coup de talon et coup Prince) »
↑Doubovy 2019, p. 80. « Le coup Beudin Un coup du talon-éponge avec un coup Prince. »
