Conversations nocturnes
Conversations nocturnes ou Confessions nocturnes au Québec (Talk Radio) est un film américain réalisé par Oliver Stone et sorti en 1988.
Titre québécois | Confessions nocturnes |
---|---|
Titre original | Talk Radio |
Réalisation | Oliver Stone |
Scénario | Eric Bogosian |
Musique | Stewart Copeland |
Acteurs principaux |
Eric Bogosian |
Sociétés de production |
Cineplex Odeon Films Ten-Four Productions |
Pays de production | États-Unis |
Genre | drame |
Durée | 110 minutes |
Sortie | 1988 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Il est inspiré de la pièce de théâtre Talk Radio d'Eric Bogosian et sur le livre Talked to Death: The Life and Murder of Alan Berg de Stephen Singularet (ce dernier relatant la vie d'Alan Berg, avocat et animateur radio assassiné en 1984). Le film reçoit globalement de bonnes critiques de la presse mais ne rencontre pas de succès commercial.
Synopsis
modifierBarry Champlain est un animateur de radio juif de la station KGAB de Dallas. Très cynique et provocateur, il déchaîne les passions et la haine de ses auditeurs, qui se confessent à lui. Dans son émission nocturne La nuit écoute (Night Talk en VO), il pousse ces intervenants dans leurs retranchements.
Fiche technique
modifierSauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre français : Conversations nocturnes
- Titre québécois : Confessions nocturnes
- Titre original : Talk Radio
- Réalisation : Oliver Stone
- Scénario : Eric Bogosian et Oliver Stone, d'après la pièce de Tad Savinar et Eric Bogosian et d'après le livre Talked to Death: The Life and Murder of Alan Berg de Stephen Singular
- Musique : Stewart Copeland
- Photographie : Robert Richardson
- Montage : David Brenner et Joe Hutshing
- Décors : Bruno Rubeo
- Costumes : Ellen Mirojnick
- Production : A. Kitman Ho, Edward R. Pressman
- Producteurs délégués : Greg Strangis et Sam Strangis
- Producteurs associés : Diane Schneier et Neal Weisman
- Sociétés de production : Cineplex Odeon Films et Ten-Four Productions
- Distribution : Universal Pictures (États-Unis), Amtares (France, VHS)
- Pays de production : États-Unis
- Genre : drame, thriller
- Durée : 110 minutes
- Dates de sortie[1] :
- États-Unis :
- France :
Distribution
modifier- Eric Bogosian (VF : Daniel Russo ; VQ : Hubert Gagnon) : Barry Champlain
- Ellen Greene (VF : Virginie Ledieu ; VQ : Élise Bertrand) : Ellen
- Leslie Hope (VQ : Geneviève de Rocray) : Laura
- John C. McGinley (VF : Vincent Violette ; VQ : Jean-Luc Montminy) : Stu
- Alec Baldwin (VF : José Luccioni ; VQ : Mario Desmarais) : Dan
- John Pankow (VF : Bernard Métraux ; VQ : Luis de Cespedes) : Dietz
- Michael Wincott (VF : Emmanuel Curtil ; VQ : Sébastien Dhavernas) : Kent / Michael / Joe
- Linda Atkinson : Sheila Fleming
- Robert Trebor : Jeffrey Fisher / Francine
- Zach Grenier (VQ : Jacques Brouillet) : Sid Greenberg
- Allan Corduner : Vince / Morris
- Anna Thomson
Production
modifierLe scénario est inspiré de la pièce de théâtre Talk Radio (en) d'Eric Bogosian et Tad Savinar, jouée pour la première fois au Public Theater le et nommée au prix Pulitzer de l'œuvre théâtrale. Alors que l'intrigue de la pièce se déroulait à Cleveland, celle du film est déplacée à Dallas. Le film incorpore par ailleurs des éléments du livre Talked to Death: The Life and Murder of Alan Berg de Stephen Singular qui retrace la vie d'Alan Berg, avocat et animateur radio assassiné en 1984[2]. Pour parfaire son rôle, Eric Bogosian s'inspire par ailleurs de Tom Leykis (en)[2].
Michael Wincott, qui incarne ici Kent, tenait déjà ce rôle dans la pièce de théâtre. John C. McGinley apparait lui aussi dans la pièce et son adaptation, mais dans un rôle différent[2].
Le tournage a lieu d'avril à mai 1988. Il se déroule au Texas, notamment à Dallas (université méthodiste du Sud, Thanksgiving Park) et Irving (Mercury Studios)[3].
Accueil
modifierLe film reçoit des critiques globalement positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 82% d'opinions favorables pour 49 critiques et une note moyenne de 7,1⁄10. Le consensus du site résume les critiques compilées : « Union captivante d'un réalisateur et d'une star au sommet de leurs pouvoirs respectifs, le film offre au spectateur un personnage singulièrement antipathique et nous met au défi de détourner le regard[4] ». Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 66⁄100 pour 21 critiques[5].
Côté box-office, le film ne rencontre pas le succès. Il ne récolte que 3 468 572 $ sur le sol américain[6]. En France, il n'attire que 29 127 spectateurs[7].
Distinctions
modifierSource : Internet Movie Database[8]
Récompenses
modifier- Berlinale 1989 : Ours d'argent pour une performance individuelle remarquable pour Eric Bogosian
- Chicago Film Critics Association Awards 1989 : acteur le plus prometteur pour Eric Bogosian
- Rubans d'argent 1990 : meilleur doubleur pour Roberto Chevalier (pour la voix italienne d'Eric Bogosian)
Nominations
modifier- Berlinale 1989 : en compétition officielle pour l'Ours d'or
- Film Independent's Spirit Awards 1989 : meilleure réalisation pour Oliver Stone, meilleure photographie pour Robert Richardson et meilleur acteur pour Eric Bogosian
- Political Film Society Awards 1990 : prix Human Rights
Notes et références
modifier- « » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
- « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
- « Locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
- (en) « Talk Radio (1988) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
- (en) « Talk Radio Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
- (en) « Talk Radio », sur Box Office Mojo (consulté le )
- « Talk Radio », sur JP's box-office (consulté le )
- « Awards » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database
Liens externes
modifier- Ressources relatives à l'audiovisuel :