Civadière (voile)

petite voile carrée, gréée sous le mât de beaupré.

La civadière (spritsail en anglais) est une petite voile carrée gréée sous le mât de beaupré à l'avant d'un navire[1].
Existant sur les anciens voiliers (galions notamment), elle tombe en désuétude à partir du XVIIIe siècle pour disparaître complètement au tout début du XIXe siècle, remplacé par les focs (voiles d'étai triangulaires)

La civadière, sous le mât de beaupré de l'Hermione.

Dans le prolongement du beaupré vers l'avant on trouve un bout-dehors ou bâton de foc, sous lequel est gréée une autre voile similaire mais plus petite appelée la contre-civadière.

Sa vergue se nomme vergue de civière. Elle est utilisée principalement comme point d'appui aux haubans des bouts-dehors[1].

Lorsqu'un navire possède deux civadières, elles portent le nom de contre-civadière (avant) et civadière (arrière).

Origine

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La voile déjà présente chez les Grecs et les Romains s'appelait dolonique. Elle est représentée sur plusieurs dessins de bateaux dans la série de mosaïques qui décorent la place des Corporations à Ostie, notamment sur la mosaïque de la statio 21.

Le mot civadière vient probablement d'un mot provençal signifiant sac d'avoine[2] ou sac d'étoffe servant à transporter le fourrage[3].

Notes et références

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  1. a et b Dictionnaire de la marine à voiles (Pâris et De Bonnefoux, réédition de 1999), page 176
  2. Encyclopédie du modélisme naval (ISBN 2-7070-0006-X)
  3. Dictionnaire

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
  • Parïs Bonnefoux et De Bonnefoux, Dictionnaire de marine à voiles, Editions du Layeur, 1999 (réédition d'un ouvrage du xixe siècle), 720 p.
  • Georges Devillers, Manuel de matelotage et de voilerie à l'usage des marins professionnels et des plaisanciers, Editions Maritimes et d'Outres-Mer (Paris), , 445 p.

Articles connexes

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