Tangara émeraude
Le Tangara émeraude (Chlorophanes spiza), également appelé Guit-guit émeraude, est une espèce de petits passereaux de la famille des Thraupidae. C'est la seule espèce du genre Chlorophanes.
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Aves |
Ordre | Passeriformes |
Famille | Thraupidae |
LC 3.1 : Préoccupation mineure
Répartition
modifierSon aire s'étend de l'État d'Oaxaca (Mexique) au sud-est du Brésil.
Habitat
modifierC'est un habitant des forêts humides ou marécageuses des zones tropicales ou subtropicales du continent américain. Il vit à une altitude variant du niveau de la mer jusqu'à 1 600 mètres. On peut aussi le trouver dans des zones où la forêt a été dégradée par la présence humaine.
Taxonomie
modifierLe nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Chlorophanes spiza (Linnaeus, 1758)[1].
Sous-espèces
modifierSelon la classification de référence du Congrès ornithologique international (14.2, 2024)[2] il se réparti en sept sous-espèces :
- Chlorophanes spiza guatemalensis (Sclater, 1861) — du sud du Mexique au Honduras ;
- Chlorophanes spiza argutus (Bangs & Barbour, 1922) — de l'est du Honduras au nord-ouest de la Colombie ;
- Chlorophanes spiza exsul (Berlepsch & Taczanowski, 1884) — du sud-ouest de la Colombie à l'ouest de l'Équateur ;
- Chlorophanes spiza subtropicalis (Todd, 1924) — Colombie et Venezuela ;
- Chlorophanes spiza spiza (Linné, 1758) — Trinité, plateau des Guyanes et nord du Brésil ;
- Chlorophanes spiza caerulescens (Cassin, 1865) — Amazonie ;
- Chlorophanes spiza axillaris (Zimmer, 1929) — forêt atlantique.
Statut et préservation
modifierL'UICN estime que l'aire de répartition de cette espèce avoisine les 8 000 000 de km², et bien que la population mondiale n'ait pas été estimée, le tangara vert a été classé par cet organisme dans la catégorie LC (préoccupation mineure).
Philatélie
modifierPlusieurs États ont émis des timbres à l'effigie de cet oiseau : les Grenadines en 2007, Guyana en 1997, Palaos en 1999, Saint-Vincent-et-les-Grenadines en 1998, le Suriname en 1977, Trinité-et-Tobago en 1990, 1996 et 1997.
Galerie
modifier-
femelle
-
mâle juvénile
Références
modifierLiens externes
modifier- (en) Myers, P. et al., Animal Diversity Web : Chlorophanes spiza, 2024 (consulté le )
- (fr + en) Référence Avibase : Chlorophanes spiza (+ répartition)
- (en) Référence BioLib : Chlorophanes spiza (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) Référence Congrès ornithologique international : Chlorophanes spiza (Linnaeus, 1758) (ligne 32822)
- (en) Référence Catalogue of Life : Chlorophanes spiza (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (fr + en) Référence GBIF : Chlorophanes spiza (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) Référence IRMNG : Chlorophanes spiza (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Chlorophanes spiza (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Chlorophanes spiza (taxons inclus) (consulté le )
- (fr) Référence Oiseaux.net : Chlorophanes spiza (+ répartition)
- (en) Référence Taxonomicon : Chlorophanes spiza (C. Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) Référence UICN : espèce Chlorophanes spiza (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (en) Référence Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Chlorophanes spiza dans Thraupidae
- Photo de Chlorophanes spiza sur le site Calphotos
- Collection de vidéos sur le site IBC (Internet Bird Collection)
- Timbres à l'effigie de cet oiseau