Charles de Hohenzollern-Sigmaringen (1785-1853)
Charles de Hohenzollern-Sigmaringen (en allemand : Karl von Hohenzollern-Sigmaringen), né à Sigmaringen le [1] et mort à Bologne le [2] est un membre de la maison princière de Hohenzollern-Sigmaringen.
Titre
Prince de Hohenzollern-Sigmaringen
–
(16 ans, 10 mois et 10 jours)
Prédécesseur | Antoine Aloys de Hohenzollern-Sigmaringen |
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Successeur | Charles Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen |
Titulature | Prince de Hohenzollern-Sigmaringen |
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Dynastie | Maison de Hohenzollern-Sigmaringen |
Nom de naissance | Karl Anton Friedrich Meinrad Fidelis Prinz von Hohenzollern-Sigmaringen |
Naissance |
Sigmaringen (Principauté de Hohenzollern-Sigmaringen) |
Décès |
(à 68 ans) Bologne |
Sépulture | Hedingen |
Père | Aloys Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen |
Mère | Amélie Zéphyrine de Salm-Kyrbourg |
Conjoints |
Antoinette Murat Catherine de Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst |
Enfants |
Caroline de Hohenzollern-Sigmaringen (1810-1885) Charles Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen (1811-1885) Amélie de Hohenzollern-Sigmaringen (1815-1841) Frédérique de Hohenzollern-Sigmaringen (1820-1906) |
Religion | Catholicisme romain |
Il est prince de Hohenzollern-Sigmaringen de 1831 à 1848.
Famille
modifierIl est le fils de Aloys Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen et de Amélie Zéphyrine de Salm-Kyrburg[3] (qui sera une amie proche de Joséphine de Beauharnais).
Mariage et descendance
modifierLe , Charles de Hohenzollern-Sigmaringen épouse à Paris[2] Antoinette Murat (1793-1847), fille posthume de Pierre Murat et nièce de Joachim Murat, grand-duc de Berg et de Clèves (puis roi de Naples).
Quatre enfants sont nés de cette union[2] :
- Caroline de Hohenzollern-Sigmaringen (1810-1885) qui épouse en 1839 Frédéric prince de Hohenzollern-Hechingen (1790-1847), puis en 1850 Johann Steeger von Waldburg (1822-1882), sans postérité de ses deux mariages ;
- Charles Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, prince de Hohenzollern-Sigmaringen (1811-1885) qui épouse en 1834 Joséphine de Bade (1813-1900), dont six enfants ;
- Amélie de Hohenzollern-Sigmaringen (1815-1841) qui épouse en 1835 Édouard, prince de Saxe-Altenbourg (1804-1852), dont quatre enfants ;
- Frédérique de Hohenzollern-Sigmaringen (1820-1906) qui épouse en 1844 son cousin issu de germain Joachim Marquis Pepoli (1825-1881), dont trois filles.
Veuf, Charles de Hohenzollern-Sigmaringen épouse, le , Catherine Wilhelmine Marie Josèphe von Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst (1817-1893), fille du prince Charles-Albert III de Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst, et veuve du comte François-Erwin von Ingelheim. Veuve, elle sera une bienfaitrice de l'Abbaye de Beuron qui renaîtra de ses cendres.
Biographie
modifierEn 1833, Charles de Hohenzollern-Sigmaringen convoque le Parlement et proclame une constitution.
Lors de la Révolution de 1848, Charles de Hohenzollern-Sigmaringen abdique le en faveur de son fils Charles Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen. Au cours d'un voyage dans le nord de l'Italie où il se rendait en visite chez sa fille Frédérique, Charles meurt du typhus chez elle à Bologne le .
Généalogie
modifierCharles de Hohenzollern-Sigmaringen appartient à la lignée de Hohenzollern-Sigmaringen issue de la quatrième branche, elle-même issue de la première branche de la Maison de Hohenzollern. Cette lignée appartient à la branche souabe de la dynastie de Hohenzollern, elle donna des rois à la Roumanie. Charles de Hohenzollern-Sigmaringen est l'ascendant de Michel Ier de Roumanie.
Notes et références
modifier- Un doute subsiste quant au jour exact de la naissance du prince. Alain Giraud privilégie l'opinion de J. Grossmann, Genealogie des Gesamsthauses Hohenzollern, Berlin, 1905, lequel affirme qu'il s'agit du 20 février. La Gazette de 1785 mentionne le 19 février. Deux projets de notification conservés aux Archives de l'Etat à Sigmaringen laissent donc la question en l'état. Ces notifications rédigées le 20 février au nom du grand-père du nouveau-né signifient que la naissance a eu lieu "Gestern in der Nacht", ce qui devrait logiquement être interprété comme dans la nuit du 19 au 20 avant minuit. Rien n'est cependant moins certain et il peut tout aussi bien s'agir du 20, aux premières heures de la matinée.
- Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, Tome V Hohenzollern, Waldeck, pp.207-233
- Detlev Schwennicke, Europaïsche Stammtafeln, Neue Folge, Band I.1 Tafel 123, Frankfurt am Main, 1998
Liens externes
modifier- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :