Charles de Ferriol
Charles de Ferriol (1652–1722) est un ambassadeur français envoyé par Louis XIV dans l'Empire ottoman de 1692 à 1711, pendant le règne du Sultan Ahmed III[1],[2].
Ambassadeur de France dans l'Empire ottoman | |
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Pierre Puchot (d) |
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Un tableau de Jean-Baptiste van Mour, qui l'a accompagné lors de sa mission à Constantinople, montre sa réception par le Sultan. D'après le même peintre interprété par neuf graveurs dont Bernard Baron, Charles-Nicolas Cochin le Père, Haussard et Jean-Baptiste Scotin, il est l'auteur d'une Explication des cent estampes qui représentent différentes nations du Levant avec de nouvelles estampes de cérémonies turques qui ont aussi leurs explications (Jacques Collombat, imprimeur-libraire, 1715).
Ferriol, beau-frère de la célèbre dame de Tencin, est surtout connu pour être l'homme qui a amené en France l'épistolière Charlotte Aïssé, une esclave circassienne qu'il a achetée à Constantinople. On lui a prêté l'intention de chercher à obtenir ses faveurs, ce qui n'a pas été confirmé par Charlotte Aïssé ; cette histoire a fait l'objet de plusieurs récits, en particulier l'Histoire d’une Grecque moderne de l'Abbé Prévost (1740).
Voir aussi
modifierNotes
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Charles de Ferriol » (voir la liste des auteurs).
- (en) Edmund Gosse, French Profiles, Books for Libraries Press, (lire en ligne), p. 37.
- (en) Iradj Amini, Napoleon and Persia: Franco-Persian relations under the First Empire, Mage Publishers, (lire en ligne), p. 18.
Liens externes
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