Charles Miron
Charles Miron (né en 1569, mort à Lyon le ) est évêque d'Angers puis archevêque de Lyon.
Charles Miron | ||||||||
Biographie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Naissance | ||||||||
Décès | Lyon |
|||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Simon de Maillé | |||||||
Archevêque de Lyon | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
Évêque d'Angers | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
Évêque d'Angers | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
modifier |
Biographie
modifierCharles Miron est le fils de Marc Miron, seigneur de l'Ermitage, conseiller et premier médecin du roi Henri III, et de Marie de Gencian. Il s'armait Ecartelé au 1 et 4 de gueules au miroir rond à l'antique d'argent, cerclé et pommeté d'or; aux 2 et 3, de Gencian[1].
Abbé commendataire de Cormery et d'Airvaux, il est nommé évêque d'Angers par le roi Henri III le à l'âge de 18 ans[2]. Il en prit possession par procureur le et personnellement le , malgré l'opposition du théologal René Girault[3], mais réduite d'autorité par le Jean VI d'Aumont, alors souverain maître de la ville d'Angers. Le prélat ne fut sacré[2] que le à Tours. Il va siéger à ce titre aux États de Blois.
« Sçais tu que cest que ce Miron? Cest ung juif qui est à tout faire. Il est gendarme ergo larron; Levesché est tout son affaire : En cela il veult contrefaire Coré, Dathan et Abyron[4]. Il nest que daller[5].
Michel Luette, Pique-mouches, 1592 »
Rallié à Henri IV, il célèbre dans son diocèse l'entrée du roi dans Paris et prononce à l'abbatiale de Saint-Denis son oraison funèbre.
Aux prises avec son chapitre de chanoines à Angers, il échange en mai 1616 son siège d'évêque avec Guillaume VI Fouquet de la Varenne pour devenir abbé de Saint-Lomer de Blois. À la mort de Guillaume Fouquet en 1621, il redemande le siège épiscopal d'Angers et l'obtient le . Les disputes recommencent à nouveau avec son clergé, si bien qu'il est nommé le archevêque de Lyon et prend possession de son archidiocèse le .
Bibliographie
modifier- Lana Martysheva, Henri IV roi : le pari de l’hérétique, Ceyzérieu, Champ Vallon, coll. « Époques », , 335 p. (ISBN 979-10-267-1105-6).
Notes et références
modifier- ↑ Célestin Port, Dictionnaire historique de Maine-et-Loire, t. II, p. 685–686.
- André Joubert, Étude sur les misères de l'Anjou aux XVe et XVIe siècles, p. 200.
- ↑ Ardent ligueur, soutenue par son Chapitre et par la Mairie.
- ↑ Coré, Dathan et Abiron furent engloutis pour s'être révoltés contre l'autorité de Moïse.
- ↑ Il s'agit d'une ellipse qui signifie : il suffit de courir sus aux royaux pour les mettre en déroute.
Liens externes
modifier
- Ressource relative à la religion :
- Histoire du Haut-Anjou avant 1789 et d'ailleurs : Charles Miron, évêque d’Angers, puis primat des Gaules
- M. de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, Tome troisième, p. 332, Paris, 1815