Catllar

commune française du département des Pyrénées-Orientales

Catllar [kaja] Écouter est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.

Catllar
Catllar
Village de Catllar.
Blason de Catllar
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Josette Pujol
2020-2026
Code postal 66500
Code commune 66045
Démographie
Gentilé Catllanais
Population
municipale
743 hab. (2021 en évolution de −0,67 % par rapport à 2015)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 38′ 04″ nord, 2° 25′ 23″ est
Altitude Min. 288 m
Max. 771 m
Superficie 8,02 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Prades
(banlieue)
Aire d'attraction Prades
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Catllar
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Catllar
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Catllar
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Catllar

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Têt, la Castellane et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Catllar est une commune urbaine qui compte 743 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Prades et fait partie de l'aire d'attraction de Prades. Ses habitants sont appelés les Catllanais ou Catllanaises.

Géographie

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Localisation

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Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Catllar se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 39 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 2 km de Prades[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Prades (1,8 km), Codalet (2,6 km), Eus (3,1 km), Ria-Sirach (3,4 km), Molitg-les-Bains (3,5 km), Los Masos (3,5 km), Campôme (4,2 km), Marquixanes (5,3 km).

Sur le plan historique et culturel, Catllar fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[4].

Communes limitrophes de Catllar[5].
Molitg-les-Bains
Campôme   Eus
Ria-Sirach Prades
 
Situation de la commune.

Géologie et relief

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Catllar sur une carte géologique des Pyrénées.

Catllar est situé dans la zone axiale de la chaîne de montagnes des Pyrénées, dans son secteur oriental. Cette zone de montagnes s'est formée lors de l'orogenèse pyrénéenne, c'est-à-dire une période de compression tectonique où la plaque tectonique ibérique, au sud, est entrée en collision avec la plaque européenne, au nord, il y a environ 70 à 30 millions d'années. Toutefois, les formations du soubassement de la commune de Catllar sont principalement d'âge paléozoïque, c'est-à-dire âgées de 300 à 500 millions d'années environ. Ces formations ont été intensément déformées et métamorphosées pendant, en particulier, l'orogenèse hercynienne (ou varisque), qui a atteint son apogée il y a environ 300 millions d'années. La partie sud de la commune se trouve sur le versant nord du bassin tectonique du Conflent, d'âge miocène[Note 2]. (Ce bassin s'étend de Vinça à l'est à Escaro à l'ouest et, au sud de Catllar, jusqu'à Taurinya.) La Têt a profondément entaillé ce bassin et y a laissé des dépôts fluviaux d'âge quaternaire[6],[7],[8].

 
Zones géologiques de la commune de Catllar. Vue vers l'est.

Il existe donc cinq zones géologiques sur le territoire de la commune.

Les formations les plus anciennes, qui sont pour la plupart schisto-gréseuses d'âge ordovicien inférieur[9], se trouvent dans les secteurs central et sud-ouest de la commune.

Au nord et à l'est de cette zone ordovicienne, et séparé de celle-ci par la faille de Col de Jau - Molitg[10], se situe le vaste pluton granitique de Millas[11]. Il s'est mis en place à l'époque de l'orogénèse hercynienne[12].

 
La commune de Catllar par rapport au pluton de Millas et au bassin de Conflent.

Dans une petite bande de terrain à côté de la faille à la limite des deux zones précitées, se trouve un affleurement dévonien. Le talc était autrefois extrait dans ce secteur[13].

Selon la carte géologique, se trouve au sud du village de Catllar, sur et à côté d'une colline appelée Montcamill, une zone des dépôts néogènes vieux de 20 millions d'années environ, déposées dans le bassin tectonique de Conflent, à l'époque du Miocène. Parmi celles-ci, la formation de Codalet est plus argileuse et présente une couleur rougeâtre marquée, tandis que la formation de Lentilla est plus sableuse, et de couleur plus claire[14].

Cependant, il a été suggéré plus récemment que les couches supérieures de cette zone sont d'un âge plus récent, le Pliocène, c'est-à-dire d'environ cinq millions d'années. Ces couches supérieures contiennent d'abondants galets, roches et gros blocs bien roulés, d'une grande variété de formations rocheuses, notamment des formations granitiques et schistoïdes que l'on trouve un peu plus au nord. Il est suggéré que ces "boulder beds" sont le produit d'une incision fluviale rapide, puis d'un dépôt, provoqué par une baisse puis une hausse tout aussi rapide du niveau de la mer pendant une période connue sous le nom de Crise de salinité messinienne[15].

Au sud de cette zone se trouve la vallée de la Têt, occupée par des terrasses fluviales du quaternaire, géologiquement très récentes.

 
Carte de relief de la commune de Catllar.

Le terrain s'élève de 288 mètres sur la Têt, à l'angle sud-est de la commune, à 771 mètres sur une crête à l'angle nord-ouest de la commune, et à 630 mètres dans le secteur sud-ouest de la commune, en bordure du plateau de Vallensó (Balençou). La superficie de la commune est de 802 hectares[16].

La Têt coule le long de la frange sud de la commune, et elle est rejointe par la Castellane un peu en aval du village de Catllar. Dans cette zone, le terrain est de faible altitude et à faible relief, mais ailleurs dans la commune, le terrain est partout vallonné. La Castellane elle-même, une longue rivière prenant sa source à plus de 25 kilomètres au nord-ouest, au pied du pic de Madrès, entaille profondément les plateaux adjacents et traverse le "cou" de la commune depuis la cascade du Salt Gros (Saut Grand)[17], jusqu'à sa confluence avec la Têt. Les ruisseaux qui descendent vers la Castellane et la Têt par l'ouest et le nord entaillent également profondément les plateaux au-dessus du village de Catllar.

 
Situation de Catllar sur une carte topographique des Pyrénées-Orientales.

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[18].

Hydrographie

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La Castellane, où elle passe en dessous du village, après un été sec.

La Têt marque une partie de la limite méridionale de la commune. Un de ses affluents, la Castellane, traverse Catllar en son milieu, en provenance à l'ouest de Molitg-les-Bains, et en direction de la rive gauche de la Têt au sud, où elle conflue à proximité du Mas Riquer[5].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[19]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 906 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 4,5 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Eus à 3 km à vol d'oiseau[21], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 539,8 mm[22],[23]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[24].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[25],[26]. Dans ce cadre, la commune fait partie[27]. Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[28],[29].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[30] : le « versant sud du massif du Madres » (27 267 ha), couvrant 27 communes du département[31].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Catllar est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Prades[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (68,4 %), forêts (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), zones urbanisées (5 %), cultures permanentes (2 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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La route départementale D 619, en provenance au nord depuis Campoussy, suit le cours de la Castellane et traverse Catllar en son milieu. Elle poursuit son tracé en direction du sud, vers Prades[5].

Catllar est aussi le point de départ de la route départementale D 24, qui se dirige vers l'est en direction d'Eus[5].

La ligne 523 du réseau régional liO relie la commune à Prades depuis Mosset.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Catllar est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[33],[34].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[35].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[36]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[37]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[38].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[39].

Risques technologiques

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Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[40].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Catllar est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[41].

Toponymie

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Formes du nom

La première mention du lieu est Villa Castellani au Xe siècle. On retrouve ensuite Castellano au XIe siècle, Vila et Castrum de Castlano aux XIIe et XIIIe siècles, Callano et Calla aux XIVe et XVe siècles, Catlla en 1612, Catllar en 1628 et de nouveau Catlla au XVIIe siècle[42].

La commune est connue en 1793 sous le nom de Catlla et en 1801 sous le nom de Catllar[16].

En catalan normalisé, le nom de la commune de nos jours est Catllà[43].

Étymologie

Les formes anciennes du nom étant suivies du suffixe -anum, cela laisse supposer un toponyme issu du nom du possesseur du lieu. Deux hypothèses sont alors possibles.

  • Une première, peu probable, renvoie à un nom de personne d'époque romaine, Castelius, lui-même issu du latin castellum désignant un château. Ce nom, répandu dans le sud de la France a donné de nombreux Castella et Castellane. Mais Castelius est un nom rare dans les pays catalans à l'époque romaine, et de plus rien dans les vestiges archéologiques ne donne d'indices sur la présence d'un domaine d'époque romaine en ce lieu[42].
  • Une deuxième, plus plausible, identifie une villa à l'époque médiévale ayant pris le nom de son possesseur, Castellanus, issu de Castellu et désignant un châtelain. Ce nom est courant dans la région au IXe siècle, puisque c'est aussi le nom du fondateur de l'abbaye Sainte-Marie d'Arles-sur-Tech, à proximité, et qu'il existe une autre Villa Castellani, au Xe siècle dans le massif des Albères[42].

Il est aussi à l'origine du nom de la rivière de Catllà, la Castellane[42].

Une étymologie erronée a rattaché le nom de la localité au latin castellare (château), terme pourtant absent de tous les documents anciens concernant le nom de cette localité. Cette erreur, apparue dès le XIIIe siècle, est à l'origine de la graphie reprise par l'administration française au XVIIe siècle puis officiellement adoptée au XIXe siècle, Catllar, et encore en usage à ce jour. Toutefois, cela n'a pas d'incidence au niveau de la prononciation car, le r final ne se prononçant pas en catalan, les formes Catllà et Catllar sont homophones[44],[42].

Histoire

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Politique et administration

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Dès 1790, la commune de Catllar est incluse dans le canton de Prades, qu'elle ne quitte plus par la suite[45].

À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.

Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[46]
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1793 Paul Bertran    
1793 1794 Gaudérique Fuster    
1795 1805 Paul Bertran    
1805 4 juin 1815 Jean Pallarès[47]    
4 juin 1815 ? 1815 Joseph Pallarès[47]    
? 1815 1816 Jean Pallarès[47]    
1816 1821 Jérôme Sabater    
1821 1830 Raymond Vernis    
1830 1831 Joseph Pallarès    
1831 1835 Gabriel Vernis    
1835 1843 Raymond Vernis    
1843 1884 Alexandre Picon   Médecin inspecteur des eaux à Molitg[48]
1884 1896 Marcel Acezat    
1896 1904 Hippolyte Freixe   Préposé tous les ans à la direction et à la surveillance des éducations de vers à soie ; trente ans de pratique[49]
1904 1912 Joseph Gueyne    
1912 1919 Jean Marc    
1919 1929 Joseph Marc    
1929 1931 André Bernard    
1931 1935 Jean Rous    
1935 1937 Ange Carboneil    
1937 1941 Barthélémy Vernet    
         
1944 1951 Michel Grau    
1951 1959 Vincent Gueyne    
1959 1981 Roger Vernet    
1981 1991 José Gali    
1991 ? Marcel Marc    
mars 2001 2008 Jean Bigeat    
mars 2008 En cours Josette Pujol[50] PS  

Population et société

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Démographie ancienne

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La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1358 1365 1378 1424 1515 1553 1709 1720 1767
28 f26 f16 f16 f36 f21 f104 f110 f403 H
1774 1789 - - - - - - -
106 f100 f-------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Note : 1774 : dont 1 f pour Saint Jaume près Catlla et 1 f pour Saint Creux près Catlla.

Démographie contemporaine

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[52].

En 2021, la commune comptait 743 habitants[Note 7], en évolution de −0,67 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
430483481553576587606649688
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
659607612604608614532540537
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
516508510428402392395382373
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
344353535617692639687718768
2021 - - - - - - - -
743--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[54] 1975[54] 1982[54] 1990[54] 1999[54] 2006[55] 2009[56] 2013[57]
Rang de la commune dans le département 105 93 77 83 91 92 94 96
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête estivale : 23 juillet[58].

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 335 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 731 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 880 [I 6] (19 350  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 7,6 % 9,2 % 13 %
Département[I 9] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 412 personnes, parmi lesquelles on compte 70 % d'actifs (57 % ayant un emploi et 13 % de chômeurs) et 30 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Prades[Carte 2],[I 11]. Elle compte 71 emplois en 2018, contre 61 en 2013 et 48 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 238, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45 %[I 12].

Sur ces 238 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 54 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 87,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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25 établissements[Note 10] sont implantés à Catllar au [I 15]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 25 entreprises implantées à Catllar), contre 14,3 % au niveau départemental[I 16].

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 32 6 5 5
SAU[Note 11] (ha) 38 16 266 155

La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (32 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 155 ha[61],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine

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Monuments et lieux touristiques

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Personnalités liées à la commune

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  • André Marty (1886-1956) : homme politique dirigeant du parti communiste français ayant vécu à Catllar à partir de 1953 où il loua une ancienne bergerie qu'il fit aménager en maison d'habitation[68] ;
  • Georgette Clerc (1912-1986) : militante communiste et résistante française ayant vécu à Catllar.

Culture populaire

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Littérature

Le roman Jep de l'écrivain Émile Pouvillon (1840-1906) se déroule à Catllar[69].

Héraldique

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  Blason
Écu carré en pointe : d'or à quatre pals de gueules, au château de trois tours couvertes d'argent, celle du milieu plus haute, portillé du même, brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Albert Cazes, Les Églises de la Vallée de Molig, Villefranche-de-Conflent, coll. « Guide touristique Conflent », , 44 p. (BNF 36267693)
  • (ca) « Catllà », dans Catalunya romànica, t. VII : La Cerdanya. El Conflent, Barcelone, Fundació Enciclopèdia Catalana,

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Lorsqu'à partir de 30 millions d'années environ, une période d'extension et de subsidence tectonique s'est installée, la plaine du Roussillon et le golfe du Lion se sont formés. Un processus associé à l'intérieur des Pyrénées orientales a conduit à la formation de bassins géologiques en Conflent, Cerdagne et Capcir.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Prades comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
  • Cartes
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Références

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Autres sources

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