Carlos Tavares

chef d'entreprise portugais

Carlos Antunes Tavares, né le à Lisbonne (Portugal), est un ingénieur centralien, chef d'entreprise portugais. Il a fait toute sa carrière chez le constructeur automobile Renault, avant de prendre la tête du Groupe PSA puis de Stellantis d’où il est licencié le .

Carlos Tavares
Fonctions
Directeur général
Stellantis
-
Président-directeur général
Groupe PSA
-
Directeur général délégué
Renault
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (66 ans)
LisbonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Carlos Antunes TavaresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
École centrale Paris (jusqu'en )
Lycée Pierre-de-Fermat
Lycée français Charles-Lepierre (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Stellantis ( - )
Groupe PSA ( - )
Renault ( - )
Nissan (-)
Renault (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sport

Situation personnelle

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Origines familiales

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Carlos Tavares est né le à Lisbonne de deux parents de la classe moyenne portugaise : père comptable travaillant chez un assureur français, mère professeur de français[1].

Sa passion pour l'automobile vient à 14 ans quand il découvre la course automobile, lors d'une journée porte ouverte du circuit d'Estoril, près de Lisbonne[2]. Mais il sera ingénieur et non pilote de courses, car, comme il le dit lui-même : il n’était « pas assez doué ni assez fortuné pour le devenir. » [3]

Formation

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Après des études au lycée français Charles-Lepierre de Lisbonne où sa mère est professeure [4], il obtient son bac C [5], et quitte son pays natal pour la France à l'âge de 17 ans pour suivre une prépa en mathématiques au lycée Pierre-de-Fermat à Toulouse[6] qui pourra le mener à une grande école d’ingénieurs.

Il est ensuite diplômé ingénieur de l'École centrale Paris en 1981[7].

Vie privée

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Il est marié et père de trois enfants[8].

Il est aussi connu pour être un proche de l'ancien Premier ministre du Portugal José Sócrates[9].

Depuis 2016, il possède un domaine viticole au Portugal dans la vallée du Douro, qu’il ne cesse depuis d’agrandir [10], et dans lequel il produit son propre vin de Porto sous la marque Porto Amalho[11]. Il a également investi dans l’huile d’olive et l’hôtellerie dans son pays natal[12].

Carrière professionnelle

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Renault et Nissan

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Entré chez Renault dès 1981[13], à 23 ans, comme ingénieur d’essais à Aubevoye, il pilote la conception de la Mégane 2 (programme X84) et l'industrialisation de ses dérivés[14].

Envoyé chez Nissan en 2005 comme patron pour la zone Amériques où il siège au conseil d'administration, il est nommé en 2011 directeur général délégué aux opérations de Renault[15], soit le « numéro 2 » du groupe après Carlos Ghosn[16].

Sa méthode d'encadrement de ses collaborateurs est jugée sans états d'âme[9]. Le , jour de ses 55 ans, il déclare dans un entretien : « À un moment donné, vous avez l'énergie et l'appétit pour devenir no 1 [...] Mon expérience serait bonne pour n'importe quel constructeur[16]. ». Cela marque une rupture avec Carlos Ghosn, dont le mandat chez Renault-Nissan arrive à échéance en mai 2014[17]. Quinze jours plus tard, le 29 août 2013, faute de perspective lui permettant de devenir numéro un de Renault-Nissan, il annonce son départ[18],[19],[20].

Groupe PSA

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Le , Carlos Tavares prend la direction opérationnelle de la branche automobile du Groupe PSA, alors que le groupe était au bord de la faillite. Il est chargé de la relance économique et stratégique du Groupe et a pour objectifs « une trésorerie bénéficiaire, 2 % de marge opérationnelle, et pas de dettes »[21]. Il poursuit une politique de réduction de l'effectif et de mise sous tension du personnel en place[9].

En 2014, sous son impulsion, DS Automobiles est créée sous la forme d'une marque à part entière[22].

En 2015, l'assainissement est réalisé, dans un marché européen favorable, alors que la stratégie du groupe reste à matérialiser, notamment dans la recherche de nouveaux marchés[23].

Après s'être opposé sans succès à la Ville de Paris en 2015 dans sa limitation de la circulation des véhicules les plus polluants, Carlos Tavares conteste publiquement les objectifs jugés élevés de la Commission européenne en matière de réduction de la pollution atmosphérique[9].

Redressé, PSA achète en le constructeur Opel, structurellement déficitaire, au groupe américain General Motors[24] et ramène rapidement la marque allemande aux bénéfices.

Tavares est également à l'origine de la fusion de PSA avec Fiat Chrysler Automobiles[25].

Stellantis

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Il devient le le premier directeur général du groupe automobile multinational Stellantis[26], issu de la fusion entre le groupe PSA et Fiat Chrysler Automobiles[27],[28],[29].

Le , lors de la première conférence de presse du groupe, Carlos Tavares y annonce qu'il souhaite réaliser 5 milliards d'euros de synergies, notamment en investissements, du partage de moteurs et de plateformes, et de l'intensification de la recherche[30]. Il annonce également vouloir relancer les marques les plus fragiles, qui pourront bénéficier de nouveaux investissements[31].

Fin , alors que le constructeur automobile voit son chiffre d'affaires diminuer de 14 %, son bénéfice net chuter de 48 % à 5,6 Md€, et que les deux marques vedettes du groupe perdent du terrain face à la concurrence chinoise, le conseil d'administration du groupe lance une procédure pour préparer sa succession alors même que son mandat court jusqu’en mars 2026[32]. Une réduction forcenée des couts a conduit à la survenue de problèmes techniques[33]. Après le scandale des airbags défectueux, le groupe est confronté à des problèmes de casse moteur (1.2 PureTech et 1.5 BlueHDi d'avant 2023) et de grippage de pompe AD Blue[34].

Le , Stellantis annonce la démission « avec effet immédiat » de Tavares de son poste de DG[35],[36].

Autres activités

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Entre 2016 et 2021, il est membre du conseil d'administration d'Airbus[37],[38].

Il est également membre du conseil d'administration de Faurecia entre 2014 et 2019 et membre du conseil d'administration de Total entre 2017 et 2020[39],[40].

Le , le média Les Échos annonce que Carlos Tavares quitte Airbus pour concentrer les pouvoirs chez Stellantis[41].

Synthèse des fonctions

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  • De 1981 à 2004 : différents postes au sein du groupe Renault
  • De 2005 à 2011 : responsable de la zone Amériques chez Nissan
  • De 2011 à 2013 : directeur général délégué aux opérations de Renault
  • De 2014 à 2019 : membre du conseil d'administration de Faurecia
  • De 2014 à 2021 : président du directoire du Groupe PSA
  • De 2016 à 2021 : membre du conseil d'administration d'Airbus
  • De 2017 à 2020 : membre du conseil d'administration de Total
  • De 2021 à 2024 : directeur général de Stellantis

Controverses

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Traits de caractère

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Carlos Tavares cultive une personnalité de chef austère. Il se montre rigoureux (il se lèverait tous les jours à 5 heures pour faire de la musculation avant de commencer le travail à 8 heures), se range à une « discipline de fer », contrôle strictement son alimentation et son sommeil. Il n’a jamais été vu dans une soirée mondaine ni dans une salle de spectacle. Il est rigide dans son organisation (« je suis un maniaque de la gestion du temps »), n’hesitant pas à ferrailler avec les actionnaires quitte à se les mettre à dos, quand par exemple, ceux-ci s’opposent à ses rémunérations très élevées. Il estime que c’est le prix à payer pour obtenir des résultats[42]. Il est généralement qualifié de « samouraï », obsédé par le travail, exigeant, froid, rapide et d’une efficacité redoutable. » [43] Il va jusqu’à qualifier ses méthodes de « pathologiques » : lorsqu’il s’agit de rentabilité, il dit en 2018 au Monde : « nous sommes devenus des psychopathes de la performance. » [44]

En , Carlos Tavares défend le moteur Diesel, en déclarant à l'antenne d'une station de radio : « Le diesel moderne est parfaitement propre »[45]. Cette opinion exprime l'inverse des résultats scientifiques publiés, notamment ceux de l'INSERM[46].

Électrification du parc automobile

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Inquiet de l'alourdissement des voitures (400 à 500 kg à isoautonomie) et de la tension sur les matières premières nécessitées par la production des batteries, Carlos Tavares estime que « les décisions qui ont été prises par le parlement européen en n'ont fait l'objet d'aucune étude d’impact »[47],[48].

Pollution

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En 2019, il fustige la « pensée unique » sur « ce qui est bien ou mal » en matière d’empreinte carbone, évoque le risque « de ne plus pouvoir passer ses vacances au-delà d’un rayon de cent kilomètres », et suggère que les objectifs climatiques de l’Union européenne vont porter atteinte à la « liberté de mouvement »[49],[50].

Salaire et rémunérations

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En mars 2016, l'annonce de son niveau de salaire, qui s'établit en 2015 à 5,24 millions d'euros, ainsi que du taux de progression de celui-ci, avec une multiplication par deux depuis son arrivée à la présidence du directoire de PSA, a engendré une vive polémique[51]. L'État, qui est actionnaire de PSA à hauteur de 13,68 %, a contesté la nouvelle rémunération de Carlos Tavares. La CGT, quant à elle, a considéré cette rémunération comme « complètement indécente »[52].

En 2018, une prime d'un montant d'un million d'euros devrait lui être versée pour l'achat d'Opel[53].

En 2019, son salaire annuel, en hausse de 14 %, s'établit à 7,6 millions d’euros[54].

En 2022, Mediapart relate une information révélée par une société de gestion au nom de Phitrust, actionnaire minoritaire de Stellantis, quant à un salaire annuel qui atteindrait les 66 millions d'euros pour l'année 2021[55]. Pour Stellantis, Carlos Tavares devrait toucher, pour 2021, 19 millions d’euros : 2 millions d’euros de salaire fixe, 7,5 millions de bonus lié à la performance 2021, une prime de 1,7 million liée à la création de Stellantis, ainsi que des attributions d’actions gratuites fondées sur des objectifs à 2026 évaluées à 5,6 millions d’euros[56]. Ce niveau de rémunération a soulevé une fois de plus des controverses, alors que le groupe Stellantis est détenu à hauteur de 6,15 % par l'État au travers de la Bpifrance[57].

Il perçoit effectivement une rémunération de 66,7 millions d'euros pour l'année 2021[58]. En 2022, Emmanuel Macron a jugé "« choquant et excessif » la hauteur « astronomique » de cette rétribution[59]. Selon un rapport d'Oxfam France, 3h30 de travail du PDG de Stellantis suffisaient cette année-là pour gagner le salaire annuel moyen de ses employés[60]. Pour 2022, sa rémunération a été ramenée à 23,4 millions d’euros[60].

Le , alors que son groupe a fait un bénéfice record de 18,6 milliards d'euros, Carlos Tavares promet que près de 1,9 milliard d'euros de ces bénéfices seront redistribués aux employés, sous forme d'« un intéressement de 4 100 euros » par salarié[61]. Cependant, sa propre rémunération pour 2023 fait à nouveau parler d'elle en repartant à la hausse : elle pourrait atteindre 36,5 millions (soit une augmentation de 56 % sur l'année 2023), en raison, selon un rapport financier du groupe (publié le ), d'une prime de 10 millions d'euros liée à la « transformation » du groupe créé en 2021[59]. Cette somme inclut des éléments divers, comme des pensions de retraite qui seront touchées sur le long terme, ainsi que des bonus potentiels touchés seulement si les objectifs fixés pour 2025 sont atteints. En ce qui concerne 2023, Tavares touchera donc d'abord 23,5 millions d'euros, en grande partie sous forme d'actions (dont la valeur, pour ce groupe, a presque doublé depuis 2021)[59]. La CFDT à Sochaux note que « 36,5 millions d’euros divisés par 365 jours, cela donne une moyenne de 100 000 euros par jour. Tavares continue sur sa lancée. Il ne change pas son fusil d'épaule. C'est une politique mondiale du groupe, les salariés en France ne pèsent pas grand-chose. »[59] ; les syndicats jugent « scandaleux » ces émoluments qui font de ce patron l'un des mieux payés du CAC 40[59]. Stellantis indique dans son rapport qu'il faut plutôt comparer cette rémunération avec celle de patrons de multinationales comme Boeing aux États-Unis ou Volkswagen en Europe. Le constructeur tire en effet l'essentiel de ses profits du marché américain, bien que réalisant la majorité de ses ventes sur le Vieux Continent[59].

Pilote et amateur d'automobiles anciennes

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Passionné d'automobile, il se porte déjà volontaire à 14 ans pour être commissaire de piste sur le circuit d'Estoril[62]. Il est pilote de course amateur depuis l'âge de 22 ans.

En 1983, il se lance comme pilote dans les rallyes et les courses d'endurance avec ses amis Bruno Cébile, comme copilote, et Arnaud Montagné, comme assistant technique. Il a notamment participé au Rallye de Monte-Carlo et il possède sa propre écurie Clementeam Racing, par analogie au prénom de sa fille[16].

En 2014, associé à Jean-Louis Dauger, Denis Gibaud et Jérôme Maudet, Carlos Tavares remporte la classe A2 des 24 Heures de Barcelone à bord d'une Peugeot RCZ Cup exploitée par Milan Compétition[63].

Il collectionne les voitures anciennes et possède une Peugeot 504 V6 Coupé de 1979, une Alpine A110 de 1976 et une Porsche 912 de 1966[64].

Il est membre du jury au concours d'élégance automobile du Chantilly Arts & Elegance Richard Mille en 2017 et 2019[65],[66].

Récompenses

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  • Person of the year (Personne de l'année) au World Car 2020[67],[68].
  • Manager de l'année aux BFM Awards 2019[69].

Notes et références

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  2. « Carlos Tavares, un homme pressé chez PSA », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Carlos Tavares, un homme pressé chez PSA », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (pt) Raquel Martins, « O português que vai liderar o segundo maior grupo automóvel europeu », sur PÚBLICO, (consulté le )
  5. « Carlos Tavares, un homme pressé chez PSA », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Les petits secrets de Carlos Tavares, nouveau patron de Renault », sur Capital
  7. « Carlos Tavares, le patron de l'automobile qui vise les étoiles », sur L'Echo, (consulté le )
  8. Anne-Sophie Lechevallier, « Carlos Tavares - L'homme providentiel de PSA », in Paris Match, semaine du 28 novembre au 4 décembre 2013, page 44.
  9. a b c et d Alain-Gabriel Verdevoye, « Carlos Tavares ou l'homme qui mène PSA à la baguette », sur challenges.fr, (consulté le )
  10. Caradisiac.com, « Carlos Tavares succombe au vin de Porto », sur Caradisiac.com, (consulté le )
  11. Michel Holtz, « Carlos Tavares succombe au vin de Porto », Caradisiac,
  12. « Carlos Tavares, le « samouraï » de l’industrie automobile », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Carlos Tavares - PSA », sur Ouest-France, (consulté le )
  14. « Tavares L'autre Carlos », sur Les Echos, (consulté le )
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  16. a b et c « En France il faut s'appeler Carlos pour diriger l'auto » par Alexandre Blaise, Ouest-France, 31 mars 2014.
  17. Cyrille Pluyette, « Carlos Ghosn, l'incompris », Le Figaro,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
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  19. « Le numéro deux de Renault affiche ses ambitions... hors de Renault », Le Monde, 16 août 2013
  20. Information presse, 29 août 2013
  21. « Les secrets de Carlos Tavares, le nouveau patron de Peugeot Citroën », Challenges, 29 juin 2014
  22. « Carlos Tavares explique pourquoi il a lancé la marque DS », sur auto-infos.fr,
  23. « Journal économique et financier », sur La Tribune (consulté le ).
  24. PSA rachète la marque Opel à General Motors, tf1.fr, 6 mars 2017
  25. « Tavares has car manual for fixing Fiat Chrysler », sur Automotive News Europe, (consulté le )
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  30. Caradisiac.com, « Stellantis : les premières annonces de Carlos Tavares après la fusion PSA-Fiat », sur Caradisiac.com (consulté le )
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  32. Stellantis : le processus de succession pour remplacer Carlos Tavares lancé, latribune.fr, 24 septembre 2024
  33. Anne-Catherine Husson-Traore, « La chute de Carlos Tavares : la méthode "à l'ancienne" ne résiste pas aux risques ESG », sur Novethic, (consulté le )
  34. Gatien-Hugo Riposseau, « Modèles, moteurs, réduction des coûts… Les mauvais choix de Carlos Tavares pour Stellantis », sur Argus,
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  69. « Carlos Tavares, élu manager de l’année aux BFM Awards 2019 », sur BFMTV, (consulté le )

Liens externes

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