Breilly

commune française du département de la Somme

Breilly est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Breilly
Breilly
L'église Saint-Sulpice.
Blason de Breilly
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC Nièvre et Somme
Maire
Mandat
Louis Lagrange
2022-2026
Code postal 80470
Code commune 80137
Démographie
Gentilé Breillois
Population
municipale
741 hab. (2021 en évolution de +35,47 % par rapport à 2015)
Densité 130 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 56′ 02″ nord, 2° 10′ 45″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 101 m
Superficie 5,7 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Ailly-sur-Somme
(banlieue)
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Somme
Législatives 1re circonscription de la Somme
Localisation
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Breilly
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Breilly
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Breilly
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Breilly
Liens
Site web https://www.breilly.fr/

Géographie

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Localisation

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La commune de Breilly est située dans la vallée de la Somme à environ dix kilomètres à l'ouest de la ville d'Amiens, dans la vallée de la Somme, le long de l'ancienne RN 235 (actuelle RD 1235).

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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La vallée est constituée de tourbe qui était autrefois exploitée pour le chauffage. Le plateau est constitué de calcaire.

Le bourg est situé dans la vallée (12 m d'altitude), alors que la plus grande partie du territoire de la commune s'étend sur le plateau de la rive gauche de la Somme (jusqu'à 101 m d'altitude).

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Somme canalisée, le fossé de Picardie et un autre petit cours d'eau[Carte 1].

Le canal de la Somme, construit entre 1770 et 1827, et mis au gabarit Freycinet en 1880, est long 170 km. Il débute à Saint-Simon où il touche au canal de Saint-Quentin et débouche dans la baie de Somme[1].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : l'étang de Breilly (12,4 ha)[Carte 1],[2].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[3].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Glisy à 17 km à vol d'oiseau[6], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Habitat pavillonnaire à Breilly.

Typologie

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Au , Breilly est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ailly-sur-Somme[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), forêts (8,6 %), zones urbanisées (7,8 %), eaux continentales[Note 4] (5 %), zones humides intérieures (3,6 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 268, alors qu'il était de 195 en 2013 et de 190 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 94,3 % étaient des résidences principales, 0 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Breilly en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi l'absence de résidences secondaires et logements occasionnels, à comparer au département (8,3 %) et à la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 93,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (94,4 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Breilly en 2018.
Typologie Breilly[I 2] Somme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 94,3 83,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 5,7 8,4 8,2

Voies de communication et transports

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Breilly est traversée d'est en ouest par la route départementale RD 1235 (ancienne route nationale 235), reliant Amiens et Abbeville. La route de Fourdrinoy (RD 212) part de Breilly et rejoint Fourdrinoy.

La commune est traversée d'est en ouest par la voie ferrée reliant Amiens à Boulogne, mais le train ne s'y arrête pas... station de chemin de fer la plus proche est la gare d'Ailly-sur-Somme, à 2 km, desservie par des trains TER Hauts-de-France, qui effectuent des missions entre les gares d'Abbeville et d'Amiens, voire d'Albert.

Toponymie

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Les diverses dénominations connues pour la commune sont[15] : Braili (1120), Braily (1279), Brely (1579), Bresly (1612), Brilly (1638), Bresly (1648), Brailly (1648), Breilly (1692), Brailli (1733).

Voici un extrait d'une coupure de presse du Journal de Picquigny de 1900[16] : « Braili en 1120 et Braily en 1301 [...]. Il est constant que la nature du sol sur lequel se fondait un établissement a souvent servi de racine pour la composition de son nom. De même que Bray-sur-Somme et Bray-lès-Mareuil, Breilly se trouve dans la vallée de la Somme. Le nom de Breilly pourrait partiellement exprimer sa situation dans le fond d'une vallée et être synonyme des noms de lieux Bray, Brie, Broye placés comme notre village, dans des bas fonds aquatiques, dans la boue, d'autant plus que le mot celtique Bray qui semble former la racine de Breilly signifie boue, terre humide, marécage. Le document le plus ancien qui fasse mention de Breilly est une charte d'Enguerrand, évêque d'Amiens, de l'an 1120. »

Histoire

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Le Journal de Picquigny du 22 juillet 1900 indique : « L'origine de cette localité doit être de beaucoup antérieure au XIIe siècle. Son nom l'atteste, ainsi que les instruments de silex et de bronze que l'on a trouvés sur son territoire. »

Des traces dans les champs vues par photos aériennes[17] ainsi qu'un caveau gallo-romain trouvé sur le site de Montjoie attestent d'une présence ancienne.

En 1766, un incendie ravagea le village.

Des références à Breilly peuvent être trouvées dans la littérature religieuse, notamment à travers l'histoire des trappistes qui occupaient l'abbaye du Gard entre 1815 et 1845. On y parle de père Dieudonné, un trappiste qui a officié à la paroisse de Brilly quelque temps. On peut y lire des allusions aux habitants au contact de l'abbé, des références à M. Pecquet maire de Breilly, ainsi qu'à la "piété vraie et constante des bons habitants de Breilly"[18],[19].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Picquigny[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Ailly-sur-Somme

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme.

Intercommunalité

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Breilly était membre de la petite communauté de communes de l'Ouest d'Amiens, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Nièvre et Somme, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[21]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1803 Jean-Baptiste de Gouy    
1803 1820 François Pecquet (père)   Agriculteur
Mort en fonction
1820 1830 François Pecquet (fils)   Agriculteur
1830 1834 Alexis Bocquet   Agriculteur
1834 1853 Augustin Lescot   Agriculteur
Mort en fonction
1853 1871 Jean-Baptiste Pecquet   Agriculteur
14 mai 1871 11 décembre 1890 Léonce Fougeron républicain conservateur Agriculteur
Mort en fonction
18 janvier 1891 12 juillet 1897 Jean-Baptiste Rappe   Agriculteur
Mort en fonction
29 août 1897 1925 Gabriel Pecquet   Agriculteur
17 mai 1925 1929 Eugène Finet   Courtier
19 mai 1929 1945 Gabriel Pecquet   Agriculteur
1945 1953 Charles Sailly   Agriculteur
1953 1958 Louis Fourdrinoy   Agriculteur
Mort en fonction
1958 1959 Vulfran Carton   Agriculteur
1959 1971 Charles Sailly   Agriculteur
mars 1971 1986 Bernard Galliot   Expert comptable
Mort accidentellement en cours de mandat
1986 mars 1989 Claudine Galliot   Veuve de Bernard Galliot
mars 1989 juin 1995 Alain Claudepierre   Dessinateur
juin 1995 mars 2008 Danielle Leroy   France Telecom
mars 2008 2022[22] Étienne Pecquet   Retraité de l'armée

Démissionnaire
octobre 2022[23] En cours Louis Lagrange   Agriculteur

Anecdotes

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  • Le maire qui est resté le plus longtemps en place est de loin Gabriel Pecquet, avec 44 années aux affaires.
  • Arrivent ensuite Léonce Fougeron et Augustin Lescot avec 19 années.
  • La famille Pecquet a eu des maires pendant 104 années, sur 5 générations.
  • Après le décès de Léonce Fougeron, c'est son bras droit (régisseur de son exploitation agricole) qui est élu maire[réf. nécessaire].

Équipements et services publics

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La salle communale.

Enseignement

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Le syndicat scolaire gère les activités de l'école de la Vigne. Il regroupe les communes de Picquigny, Crouy-Saint-Pierre, Breilly et Yzeux[24]. Un service de cantine est à la disposition des élèves. Au cours de l'année scolaire 2020-2021, 198 élèves sont scolarisés au sein de la structure[25].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

En 2021, la commune comptait 741 habitants[Note 5], en évolution de +35,47 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
320369455449486465472517503
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
518527510490472479469431416
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
431428414377395399376364418
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
389403419434434462471472459
2017 2021 - - - - - - -
685741-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

On compte 230 âmes en 1698 (Pagès), 62 feux en 1763 (Expilly) et 329 habitants en 1783 (P. Daire)[16]..

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Sulpice, dont une nouvelle cloche est bénie le en présence de Ferdinand d'Albert, duc de Chaulnes, de la duchesse, née Bonnier de la Mosson, et de René Boistel, lieutenant général de la baronnie de Picquigny[29]. Elle a été reconstruite en 1834. La toiture ainsi que les façades ont été rénovées récemment[30].
    L'église contient notamment un buste reliquaire de saint Sulpice en bois polychrome du XVIIIe siècle, attribué à Jean-Baptiste Carpentier[31].
  • Le cimetière, situé à côté de l'église Saint-Sulpice. Une étude sur les cimetières ruraux dans la Somme au XIXe siècle fait une référence amusante à un arrêté municipal de Breilly datant de 1805, stipulant que « nul ne pourra faire sécher du linge sur la clôture du cimetière »[32].
  • Le monument aux morts, situé en face de l'entrée de l'église Saint-Sulpice.
  • Monument à la mémoire de la 13e division d'infanterie, une stèle inaugurée le sur la route départementale entre Breilly et Picquigny, face aux étangs de Breilly.
    Le monument rend hommage aux morts de la 13e division d'infanterie, qui a combattu sur le front de la Somme en mai et juin 1940, avec cette dédicace : « À la 13e division qui lutta héroïquement en ces lieux du 26 mai au  ».
  • Le château de Breilly et la ferme attenante, qui datent du milieu du XIXe siècle. Le château de style Louis XIII est en ruine après un incendie le [33].
  • Le calvaire, situé au croisement de la route départementale et la route de Fourdrinoy.

On peut rappeler des sites aujourd'hui disparus :

  • Le moulin de Breilly, situé sur les hauteurs du village. Construit en 1890, il a été détruit en 1948-1949. Des membres de la famille Gaudouin étaient les derniers meuniers de Breilly[34].
  • La chapelle Saint-Louis, mentionnée dans un ouvrage de 1855[35] mais son lieu d'implantation a été « oublié ».

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
D'azur à la colline d'or mouvant du flanc senestre, au moulin à vent d'argent, maçonné de sable, ouvert essoré et ailé de gueules, brochant à senestre, accompagné d'un canard d'argent couché au milieu de brins d'herbe de sinople[36].
Détails
Montre « les deux visages du village : la vallée de la Somme (eaux, canard) et le coteau (colline, moulin à vent) ».
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
 
Alias du blason de Breilly
De gueules à l'écusson d'or.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Ailly-sur-Somme comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Breilly » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. Sandre, « le canal de la Somme »
  2. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  3. « SAGE Somme aval et Cours d'eau côtiers », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Breilly et Glisy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Amiens-Glisy » (commune de Glisy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 d'Ailly-sur-Somme », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. "Mémoires" (page 165-166 ; Société des antiquaires de Picardie - Édition La Société, 1867).
  16. a et b coupure de presse, « Journal de Picquigny » du 22.07.1900, Archives Départementales de la Somme
  17. 3 photos aériennes (Ministère de la culture)
  18. "les trappistes du Gard, près de Picquigny, diocèse d'Amiens", Abbé J. Hardy, 1840, pages 32–36
  19. Histoire des Trappistes du Val-Sainte-Marie diocèse de Besançon", Waile, 1843, pages 260-279
  20. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. « Les maires de Breilly », sur francegenweb.org (consulté le ).
  22. Thierry Griois, « Étienne Pecquet, le maire de Breilly, a démissionné : Étienne Pecquet, le maire de Breilly, a démissionné », Le Courrier picard,‎ « L'ex-maire conclut : « ce vendredi 7 octobre, nous élirons donc un nouveau maire qui devrait être Louis Lagrange, mon actuel deuxième adjoint. Quant à mon premier adjoint, je sais qu'il me reproche de tout commander tout seul mais lui décide des choses sans m'en parler… ».
  23. « Louis Lagrange élu nouveau maire », Courrier picard,‎ , p. 16.
  24. « José Herbet reste à la tête du SIVOS », Courrier picard,‎ , p. 11.
  25. « 50 masques par écolier », Courrier picard,‎ , p. 16.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Amiens, Arch. Dles, E supplt 999, fol 18
  30. « La fondation du patrimoine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  31. « buste-reliquaire de saint Sulpice », notice no PM80000375, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  32. [1]
  33. Philippe Seydoux, Gentilhommières en Picardie, Amiénois et Santerre, Édition de la Morande, 2003.
  34. Société des antiquaires de Picardie, Bulletin trimestriel, 1965 - page 115
  35. La Picardie. Publ. sous les auspices des académies et sociétés savantes des départements de la Somme, de l'Aisne [&c.]., Volume 11, 1865
  36. « 80137 Breilly (Somme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).