Duché de Bourbon

territoire féodal au centre de la France
(Redirigé depuis Bourbonnais (duché))

Le duché de Bourbon, plus communément nommé Bourbonnais, est une région historique et culturelle française située dans le centre du pays.

Bourbonnais
(cro) Borbonés

Xe siècle – 1790

Drapeau Blason
Informations générales
Statut Province du royaume de France
Capitale Moulins
Langue(s) Français, bourbonnais d'oïl, Croissantais (langue de transition), francoprovençal.
Religion Catholicisme
Démographie
Population -
Gentilé Bourbonnais
Histoire et événements
Xe siècle Premier seigneur attesté : Aymar de Bourbon.
1327 Charles le Bel érige le Bourbonnais en duché.
1531 François Ier rattache le duché au domaine royal.
1790 Suppression de la province du Bourbonnais.
Seigneurs
(1er) 894 ? – 953 ? Aymar
(Der) 1279-1342 Louis Ier
Ducs
(1er) 1279-1342 Louis Ier
(Der) 1490-1527 Charles III
Ducs en apanage
(1er) 1670-1736 Charles IV
(Der) 1756-1830 Louis VII

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Cette ancienne province a pour chef-lieu Moulins et son territoire correspond approximativement au département de l'Allier, mais certaines portions se trouvent réparties dans des départements voisins, comme le Puy-de-Dôme (partie des Combrailles et région d'Aigueperse), le Cher (arrondissement de Saint-Amand-Montrond) ou le nord-est de la Creuse.

La province comme la famille doit son nom à la ville de Bourbon-l'Archambault, qui est le berceau de la première maison de Bourbon, maison féodale apparue au Xe siècle. Le Bourbonnais entre dans la famille royale par le mariage, en 1272, de Béatrice de Bourgogne, fille de Jean de Bourgogne, avec Robert de Clermont, dernier fils de Saint Louis. En 1327, il est érigé en duché-pairie par le roi Charles IV. La position géographique du Bourbonnais, situé entre le domaine royal et le duché d'Aquitaine, intéresse particulièrement le pouvoir royal. Les Bourbons sont de tout temps serviteurs du trône, ils sont des conseils des rois, en exerçant diverses fonctions (chambriers, connétables, régents). Cette alliance constante et fidèle facilite l'essor et la prospérité du Bourbonnais. Déjà dauphins d'Auvergne, les ducs de Bourbon se voient donner en garde le duché d'Auvergne.

En 1531, le duché de Bourbonnais est rattaché à la couronne de France, à la suite de la défection du connétable de France, Charles III de Bourbon. Ce territoire devient alors un gouvernement, puis une généralité, dont Moulins est le siège.

En 1790, le duché de Bourbonnais est remplacé par le département de l'Allier. Il intègre 54 communes auvergnates dont Cusset, Ébreuil et Saint-Pourçain-sur-Sioule, mais perd certains territoires au bénéfice des départements du Cher (Saint-Amand-Montrond et ses environs), du Puy-de-Dôme[réf. nécessaire](Aigueperse), de la Nièvre et de Saône-et-Loire.

Avec la création des régions en 1972, le Bourbonnais est rattaché à la région Auvergne, puis en 2016 à la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Origines

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Le Bourbonnais avant les Bourbons

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Le Bourbonnais antique

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Au Paléolithique inférieur et moyen (de 1 000 000 à 25 000 ans av. J.C.), la présence de l'homme de Néandertal est avérée[1] sur plusieurs sites (Doyet, Monétay-sur-Allier, Prémilhat, etc.).

Au Paléolithique supérieur, le Bourbonnais est un site remarquable ainsi qu'en témoigne la grotte des Fées, située à Châtelperron.

Lors de la période gallo-romaine, le futur Bourbonnais est partagé entre trois « cités » : la cité des Arvernes, au sud et à l'est, la cité des Éduens, au nord-est, la cité des Bituriges Cubes, pour la moitié occidentale du département actuel de l'Allier[2].

Débuts du christianisme

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Jacques Corrocher cite divers saints qui ont évangélisé le Bourbonnais : saint Austremoine, saint Pourçain, saint Front, saint Patrocle, saint Principin, l'évêque irlandais MenulpheSaint-Menoux), etc.

Le Bourbonnais des Bourbons

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Le premier seigneur connu est Aymar (ou Adhémar), au Xe siècle. Il acquiert le château de Bourbon (aujourd'hui Bourbon-l'Archambault) qui donne son nom à la famille, ou Maison de Bourbon.

La première maison des Bourbon prend fin en 1169 avec la mort d'Archambault de Bourbon.

Il ne laisse qu'une héritière, Mahaut de Bourbon qui devient dame de Bourbon. Elle épouse, en secondes noces, Guy II de Dampierre, qui relève alors le nom de « Bourbon », ajoutant Montluçon aux possessions des seigneurs de Bourbon, étendues vers les rives du Cher au cours des XIe et XIIe siècles.

La seconde maison de Bourbon commence en 1216 avec Archambault VIII, fils de Guy II de Dampierre et de Mahaut de Bourbon et s'achève avec Archambault IX, leur petit-fils, qui meurt à Chypre en 1249 au cours de la septième croisade.

En 1272, Béatrice de Bourgogne (1257-1310), dame de Bourbon et petite fille d'Archambault IX, épouse Robert de France (1256-1317), comte de Clermont-en-Beauvaisis, dernier fils du roi Louis IX (Saint Louis). C'est le début de la grande maison de Bourbon (la troisième) qui donnera les rois de France à partir d'Henri de Bourbon, roi de Navarre (Henri IV), et jusqu'à Charles X.

Ducs de Bourbon

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Une maison au service des rois de France

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Louis Ier (1280-1342), dit « le boiteux », fils de Robert de Clermont, est le premier duc de Bourbon. Il soutient fidèlement les rois de France qui succèdent à Philippe le Bel face aux autres prétendants. Son petit-fils Louis II (1337-1410), dit « le bon duc », participe à la régence du royaume pendant la minorité de son neveu le roi Charles VI et demeure par la suite un de ses conseillers très écoutés.

La maison paie un lourd tribut à la guerre de Cent Ans.

Pierre Ier (1311-1356), fils de Louis Ier, meurt à la bataille de Poitiers (1356).

Jean Ier (1381-1434), petit-fils de Pierre Ier, est fait prisonnier à la bataille d'Azincourt et meurt à Londres.

De plus, pendant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, puis lorsque la Bourgogne s’allie avec l'Angleterre, le duché voit un certain nombre de ses châteaux et seigneuries pris par les Bourguignons, qui ne les rendront qu’en 1435, alors qu’ils s’allient avec le roi de France en contrepartie de lourdes concessions françaises au traité d’Arras.

Elle parvient au faîte de sa puissance avec le rétablissement de Charles VII sur le trône de France et la victoire sur les Anglais.

Jean II (1426-1488) est connétable de France tandis que son frère Charles II (1434-1488) est cardinal et archevêque de Lyon et que son demi-frère est amiral de France.

À la mort de Louis XI en 1483, c'est encore un frère de Jean II, Pierre II (1438-1503), sire de Beaujeu, et sa femme Anne de France qui, en qualité de régents, dirigent le royaume de France durant la minorité du roi Charles VIII, frère d'Anne.

La branche cadette fondée par Louis Ier de Montpensier s'illustre dans l'armée royale avec Gilbert, vice-roi de Naples et Charles III, connétable de France.

Incorporation des fiefs couvrant le Massif central

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Duchés de Bourbon et Auvergne sous Charles III de Bourbon avant l'annexion de 1531 par François Ier.

Louis Ier (1280-1342) échange le comté de Clermont (Clermont-en-Beauvaisis) pour prendre possession de la Marche.

Louis II (1337-1410), dit « le bon duc », son petit-fils, étend ses possessions en regroupant, autour du Bourbonnais :

À la mort de Pierre II en 1503 et en l'absence d'un héritier mâle[4], le duché d'Auvergne est censé revenir à la couronne comme l'avait accepté le duc Louis II. Mais Anne de France, femme de Pierre II et fille du roi Louis XI, a obtenu une dérogation de ce dernier. Sa fille Suzanne de Bourbon, duchesse de Bourbonnais et d'Auvergne (1503), comtesse de Clermont-en-Beauvaisis, de la Marche, de Forez et de Gien, princesses des Dombes, épouse à Moulins, en 1505, son cousin Charles de Bourbon Montpensier qui devient Charles III (1490-1527) dit « le connétable de Bourbon ».

Cependant, la principauté a acquis une telle ampleur qu'elle suscite les convoitises, à un moment où la monarchie est en passe d'imposer son autorité exclusive sur l'ensemble du royaume et saisit les occasions favorables pour réintégrer les fiefs donnés naguère en apanage.

Le , la Coutume de Bourbonnais, rédaction des dispositions du droit coutumier en usage dans le duché, est adoptée par les trois États du duché, réunis au château de Moulins.

Succession du duché de Bourbon

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La Généralité de Moulins, circonscription administrative du centre de la France, qui comprend outre le Bourbonnais aussi les provinces de la Haute-Marche et du Nivernais.

La monarchie a consenti à plusieurs reprises que les Bourbons conservent leurs apanages malgré des défauts d'héritiers. Jean II de Bourbon, mort sans enfants, a ainsi transmis l'intégralité de ses biens à ses deux frères Charles puis Pierre. Ce dernier a également obtenu de la monarchie le droit de transmettre ses biens à sa fille Suzanne. Dans les premières années du XVIe siècle, une nouvelle série de conventions entre les différentes branches de la maison et la couronne fait de Suzanne et de son mari Charles de Montpensier, futur connétable de France, les héritiers de l'ensemble des biens de la maison. Charles est, dès la mort de Pierre II de Bourbon, désigné comme cohéritier de sa femme et peut donc succéder à cette dernière si par hasard elle vient à mourir sans postérité. Suzanne ajoute une précaution supplémentaire en le désignant explicitement comme légataire universel dans son testament.

Dès la mort de Suzanne, en 1521, la succession est pourtant contestée. Deux questions se posent concernant la transmissibilité. Les conventions passées entre les Bourbons-Beaujeu, les Bourbons-Montpensier et la couronne, sous Louis XII, vont-elles être respectées par son successeur François Ier ? Il convient d'autre part d'établir la distinction entre les terres données à l'origine en apanage aux ducs (Auvergne, Marche), transmissibles uniquement à un héritier mâle direct, et celles qui forment leur patrimoine personnel (Bourbonnais, Beaujolais, Forez), transmissibles à tout héritier. À cela s'ajoute le problème de déterminer l'héritier.

La mère du roi, Louise de Savoie, qui est petite-fille d'un duc de Bourbonnais, (Jean 1er de Bourbon), intente en effet au connétable un procès devant le parlement de Paris pour être désignée comme héritière des biens de la maison de Bourbon, en qualité de plus proche parente de la défunte. Et, dès lors, le roi poursuit en vexations multiples le connétable.

C'est finalement la défection du connétable qui entraîne la liquidation de tous les biens des Bourbons, apanages et patrimoine : Charles de Bourbon est déchu de ses titres pour trahison et lèse-majesté[5].

Seul le comté de Montpensier est rendu à sa sœur, Louise de Montpensier en 1539 après avoir été érigé en duché. Les ducs de Montpensier sont au service de la royauté jusqu'en 1608 et la maison ducale perdure par les femmes jusqu'en 1693, année au cours de laquelle meurt la Grande Mademoiselle.

Blasons et armoiries

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Les premiers seigneurs de Bourbon à porter des armoiries sont ceux de la famille de Dampierre qui blasonnent d'or au lion de gueules accompagné de huit coquilles d'azur.

Les armoiries actuelles du Bourbonnais sont celles de Robert, comte de Clermont et dernier fils de Saint-Louis, qui a brisé les lys de France en ajoutant une bande de gueules. Son fils devenu duc de Bourbonnais conserve le blason paternel qui devient ainsi celui du duché de Bourbon.

À la fin du XIVe siècle, le roi de France Charles V simplifie ses armes et remplace le semé de fleurs de lys par trois fleurs de lys, symbolisant la Sainte Trinité. Plusieurs princes du sang, dont Jean Ier suivent l'exemple, donnant ainsi les armoiries définitives du Bourbonnais.

Les ordres de la chevalerie bourbonnaise

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La fin du XIVe siècle vit l'apparition, dans les cours royales, ducales voire seigneuriales, d'ordres de chevalerie reflétant l'idéal chevaleresque de l'époque[6].

Ainsi, les ducs de Bourbon instituèrent :

Langues

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Carte linguistique du Bourbonnais selon l' « Atlas sonore des langues régionales de France » (CNRS, 2022). En bleu, le bourbonnais d'oïl. En rouge sombre : le bourbonnais du Croissant. En vert, les quelques communes de langue francoprovençale.

La région du Bourbonnais est traditionnellement partagée en différents parlers bourbonnais. S'y rejoignent et se mélangent les domaines linguistiques romans de France[10],[11].

Longtemps la population de l'Allier n'a pas parlé le français standard, mais une des langues bourbonnaises locales suivantes :

Notes et références

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  1. Jacques Corrocher, Ombres et Lumières du Bourbonnais antique in Bourbonnais, Paris, Christine Bonneton, , 400 p. (ISBN 2-86253-016-6), p. 11-25.
  2. Frédéric Trément, Jean-Pierre Chambon, Vincent Guichard, David Lallemand, « Le territoire des Arvernes : limites de cité, tropismes et centralité », L'archéologie de l'âge du Fer en Auvergne. Actes XXVIIe colloque international de l’Association française pour l’étude de l’âge du Fer (Clermont-Ferrand, 29 mai-1er juin 2003), Lattes, Association pour le développement de l'archéologie en Languedoc-Roussillon,‎ , p. 99-110 (lire en ligne)
  3. Olivier Troubat, « La réunion du comté de Forez au domaine des Bourbon », in Forez et Bourbon. Les ducs de Bourbon, maîtres du Forez aux XIVe et XVe siècles, Actes du colloque de Montbrison du 23 octobre 2010, sous la direction d'Olivier Troubat et Christophe Mathevot, Montbrison, La Diana, 2011 (ISBN 978-2-911623-23-3), pp. 7-24.
  4. Leur fils Charles (1476-1498) est mort avant Pierre II.
  5. On peut à propos de la question des biens des Bourbons se référer aux nombreux écrits sur le procès du connétable de Bourbon. Pour ne prendre que le plus récent : Denis Crouzet, Charles de Bourbon, connétable de France, Paris, Fayard, 2003.
  6. Marie Blaise-Groult, « Étude comparée de trois ordres de chevalerie français à la fin du XIVe siècle : l’ordre de l’Écu d’or, l’ordre de la Pomme d’or et l’ordre de l’Écu vert à la Dame blanche », Publications du Centre Européen d'Etudes Bourguignonnes, vol. 59 « Rencontres de Vienne (24-27 septembre 2018) : Autour de la Toison d’or. Ordres de chevalerie et confréries nobles aux XIVe – XVIe siècles »,‎ , p. 337-352 (ISSN 1016-4286, e-ISSN 2034-6786, DOI 10.1484/J.PCEEB.5.119874).
  7. Jacques Dallier, « Les ordres de la chevalerie bourbonnaise », Limousin-Magazine, no 334,‎ .
  8. Louis Douët-d'Arcq, Choix de pièces inédites relatives au règne de Charles VI : publiées par la Société de l'histoire de France, 1863-1864, Vol. 1, p. 370. sur Gallica.
  9. (en) « Orders of Chivalry in France : Orders founded by Vassals of the King of France », sur Heraldica (consulté le ).
  10. Charles de Tourtoulon et Octavien Bringuier, Étude sur la limite géographique de la langue d'oc et de la langue d'oïl (avec une carte), Paris, Imprimerie Nationale,
    Réédition Masseret-Meuzac, Institut d'Estudis Occitans de Lemosin/Lo Chamin de Sent Jaume, 2004.
  11. Abel Hugo, France pittoresque, tome I, 1835.
  12. (en) Linguasphere Observatory, The Linguasphere Register : The indo-european phylosector, Linguasphere Observatory, 1999-2000 (lire en ligne), p. 399.
  13. Philippe Boula de Mareüil, Frédéric Vernier et Albert Rilliard, « Enregistrements et transcriptions pour un atlas sonore des langues régionales de France », Géolinguistique, Grenoble, Université Grenoble-Alpes, vol. 17,‎ , p. 23-48 (lire en ligne).
  14. Frantz Brunet, Dictionnaire du parler bourbonnais et des régions voisines, Paris, 1964 ; rééd., De Borée, Clermont-Ferrand, 1993.
  15. Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda, Lori Lamel, « Comparaison dialectométriques de parlers du Croissant avec d’autres parlers d’oc et d’oïl », Le Croissant linguistique entre oc, oïl et francoprovençal : des mots à la grammaire, des parlers aux aires, Paris, L'Harmattan,‎ (ISBN 978-2-343-23050-4, lire en ligne).
  16. Maximilien Guérin, « Transmission et dynamique des parlers du Croissant », Cahiers du Groupe d'études sur le plurilinguisme européen, Université de Strasbourg, no 12,‎ (ISSN 2105-0368, lire en ligne).
  17. Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda (Limsi, CNRS), « Comparaison de dialectes du Croissant avec d’autres parlers d’oïl (berrichon-bourbonnais et poitevin-saintongeais) et d’oc », communication au colloque « 2èmes Rencontres sur les Parlers du Croissant », Montluçon, 2019, [lire en ligne].
  18. « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
  19. Les parlers du Croissant (groupe de recherches universitaires et académiques en linguistiques sur les parlers du Croissant ; CNRS)
  20. Bibliographie des productions du groupe de recherche sur les parlers du Croissant ; CNRS, 2020.
  21. Pierre Goudot, Microtoponymie rurale et histoire locale : dans une zone de contact français-occitan, la Combraille : les noms de parcelles au sud de Montluçon (Allier), Montluçon, Cercle archéologique de Montluçon, coll. « études archéologiques », (ISBN 9782915233018)
  22. (fr + oc) Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume (collectif), Patois et chansons de nos grands-pères marchois : Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon, Paris, Éditions CPE, , 160 p. (ISBN 978-2-84503-827-1).
  23. Marcel Bonin, Le patois de Langy et de la Forterre (région de Varennes-sur-Allier), Cahiers bourbonnais, .
  24. Simone Escoffier, La rencontre de la langue d'oïl, de la langue d'oc et du francoprovençal entre Loire et Allier : limites phonétiques et morphologiques (thèse), Mâcon, Imprimerie Protat,
    Édition identique de la même année : coll. Publications de l'Institut de Linguistique romane de Lyon, vol. 11, Paris, Les Belles Lettres
    .

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Collectif, Bourbonnais, Paris, Société française d'archéologie, coll. « Congrès archéologique de France », .
  • Achille Allier, L'Ancien Bourbonnais, 4 vol., réédition de l'édition de 1833, et annotée de 1934, Moulins, Crépin-Leblond.
  • Chanoine J.-J. Moret, Paroisses bourbonnaises (4 vol.), Imp. bourbonnaise, Moulins, 1902, 1912, 1913, 1920.
  • Louis Caillet, Les ducs de Bourbonnais et la ville de Lyon, Crépin-Leblond, Moulins, 1912.
  • Max Fazy, Le Bourbonnais symbole de l'unité française, Impr. du Progrès de l'Allier, 1929.
  • Maurice Duportet, Topobibliographie de la France (vol. Allier), 1937.
  • Augustin Bernard, Camille Gagnon, Le Bourbonnais, NRF, 1954.
  • Georges Rougeron et autres, Bourbonnais : Cadre naturel, histoire, art, littérature, langue, économie, Bonneton, 1984.
  • Guy Crouzet, Aspects insolites de la vie en Bourbonnais aux XVIIe et XVIIIe siècles, Charroux, Éditions des Cahiers bourbonnais, 1996.
  • Marcel Génermont, Bourbonnais, douce province au cœur de France, Charroux, Éditions des Cahiers bourbonnais, 1974.
  • René Germain, Les campagnes bourbonnaises à la fin du Moyen Âge (1370-1530), Clermont-Ferrand, Institut d'études du Massif central, coll. « Publications de l'Institut d'études du Massif central » (no 31), , 366 p.
  • René Germain, La France centrale médiévale : pouvoirs, peuplement, société, économie, culture, Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne / Centre interdisciplinaire d'études et de recherches sur les structures régionales, , 321 p. (ISBN 2-86272-166-2).
  • René Germain, Chartes de franchises et fortifications au duché de Bourbon, Gannat, Société culturelle du pays gannatois, , 602 p. (ISBN 2-9524104-0-2, présentation en ligne).
  • Pierre Pradel, Anne de France (1461-1522), Paris, 1953 ; rééd. Publisud, coll. « La France au fil des siècles », 1986.
  • Jean-Charles Varennes, Les très riches heures du Bourbonnais, Perrin, 1975.
  • Jean-Charles Varennes, Le Pays bourbonnais, Presses du Massif central, 1955.
  • André Leguai, Histoire du Bourbonnais (coll. « Que sais-je ? »), PUF, 1974.
  • André Leguai, De la seigneurie à l'État : le Bourbonnais pendant la Guerre de Cent Ans, Moulins, Imprimeries réunies, , 434 p. (présentation en ligne), [présentation en ligne], [présentation en ligne].
  • André Leguai (préf. Olivier Mattéoni), Les ducs de Bourbon, le Bourbonnais et le royaume de France à la fin du Moyen Âge : recueil d'articles, Yzeure, Société bourbonnaise des études locales, , 224 p. (ISBN 2-9517544-1-8, présentation en ligne).
  • Dominique Laurent, « Comment s’organise un territoire : l’exemple du Bourbonnais de la fin de l'Empire romain jusqu’à la fin du XVe siècle » (1re partie), Bulletin des amis de Montluçon, no 49, 1998, p. 33-50 ; (2e partie), Bulletin des amis de Montluçon, no 50, 1999, p. 23-60.
  • Jacques Château, Les Bourbons avant Henri IV, Éditions des Cahiers bourbonnais, 2002.
  • Max Fazy, Marcel Génermont, Pierre Pradel, Jacques Dupont et al., Millénaire du Bourbonnais : 955-1955, Moulins, Société d'émulation du Bourbonnais, 1955.
  • Le Duché de Bourbon des origines au Connétable, suivi d'un extrait du Désastre de Pavie de Jean Giono, Actes du colloque des 5 et 6 octobre 2000 organisé par le musée Anne-de-Beaujeu de Moulins, Saint-Pourçain-sur-Sioule, Bleu autour, 2001 (ISBN 2-912019-16-8).
  • Olivier Mattéoni, Servir le prince : les officiers des ducs de Bourbon à la fin du Moyen Âge (1356-1523), Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire ancienne et médiévale » (no 52), , 507 p. (ISBN 2-85944-354-1, présentation en ligne).

Articles connexes

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