Boulogne (Vendée)
Boulogne est une ancienne commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Boulogne | |
L’église Notre-Dame à l’occasion de « Ça dé’Boulogne », en . | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | La Roche-sur-Yon |
Commune | Essarts-en-Bocage |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays-de-Saint-Fulgent-les-Essarts |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Joël Mercier Depuis 2024 |
Code postal | 85140 |
Code commune | 85030 |
Démographie | |
Gentilé | Boulonais Boulognais |
Population | 859 hab. (2015) |
Densité | 69 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 47′ 43″ nord, 1° 19′ 11″ ouest |
Altitude | 82 m Min. 64 m Max. 93 m |
Superficie | 12,44 km2 |
Élections | |
Départementales | Chantonnay |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Essarts-en-Bocage |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier |
Au , elle devient l’une des 4 communes déléguées d’Essarts-en-Bocage[1].
Les habitants sont les Boulonais ou Boulognais.
Géographie
modifierLe territoire municipal de Boulogne s’étend sur 1 244 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 82 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 64 et 93 mètres[2],[3].
Situation
modifierBoulogne est situé dans le Bocage vendéen, à 18 kilomètres au nord-est de La Roche-sur-Yon et 8 kilomètres à l’ouest des Essarts.
Les communes limitrophes sont Chauché, Les Essarts, La Merlatière et Dompierre-sur-Yon.
Selon le classement établi par l’Institut national de la statistique et des études économiques en 1999[4], Boulogne est une commune rurale non polarisée, qui ne fait donc partie d’aucune aire urbaine ni d’aucun espace urbain. La commune est limitrophe de l’aire urbaine de La Roche-sur-Yon.
Géographie physique
modifierLa commune est traversée par la Boulogne qui prend sa source à 15 kilomètres au sud-est, à Saint-Martin-des-Noyers.
Le relief est dans l’ensemble peu vallonné.
Environnement
modifierBoulogne a obtenu une fleur au Concours des villes et villages fleuris au palmarès 2007.
Toponymie
modifierHistoire
modifierLa première mention historique de Boulogne est datée de 1306 ou il est fait mention de Bolonia[6].
Au XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, on trouve à Boulogne la famille de Montsorbier[Note 1].
À la fin du XIXe siècle et au XXe siècle, c’est la famille d’Arexy qui est la famille principale, donnant deux maires à la commune ; par mariage, cette primauté passe à la famille de Villiers dans les années 1950 à 1980.
Le développement de Boulogne comme commune de la périphérie lointaine de La Roche-sur-Yon marque les dernières décennies ; l’évolution de la population, l’arrivée de travailleurs urbains et la diminution de la population agricole, mettent fin à un système caractérisé par le conservatisme paternaliste.
Politique et administration
modifierListe des maires
modifierListe des maires délégués
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15],[Note 2].
En 2015, la commune comptait 859 habitants, en évolution de +26,14 % par rapport à 2008 (Vendée : +5,7 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (12,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,6 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 24,6 %, 45 à 59 ans = 22,5 %, plus de 60 ans = 12,1 %) ;
- 51,7 % de femmes (0 à 14 ans = 24,4 %, 15 à 29 ans = 20,2 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 21,3 %, plus de 60 ans = 13,4 %).
Lieux et monuments
modifierPlusieurs édifices marquent le territoire de la commune :
- le château de la Bralière, propriété successivement par héritages des familles Jupille, de Montsorbier, Guillet de La Brosse, de Cornulier, Le Gualès de Mézaubran, d'Arexy et Le Jolis de Villiers.
- le logis de la Macairière ;
- la maison de Gaston Chaissac et la stèle commémorative ;
- le moulin ;
- l’église Notre-Dame.
Personnalité liée à la commune
modifier- Fernand Martin, abbé et latiniste, y est né en 1879.
- Gaston Chaissac, peintre, y a vécu de 1943 à 1948.
- Philippe de Villiers, homme politique, y est né le .
- Bertrand de Villiers, président de radio, y est né le 26 Juillet 1950.
- Pierre de Villiers, général d'armée, y est né le 26 Juillet 1956.
Notes et références
modifierNotes
modifier- À la suite d’arrêtés préfectoraux de rétablissements des communes de L’Oie et de Sainte-Florence à partir du territoire de celle d’Essarts-en-Bocage au , le conseil municipal de cette dernière est dissous au [11],[12].
- Voir tombes au cimetière communal, près des tombes de la famille d’Arexy.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- « Essarts en Bocage, un mois avant sa création », Ouest-France, (lire en ligne)
- « Commune 31740 », Géofla, version 2.1, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2015 [lire en ligne].
- « Boulogne », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
- Page INSEE [1] ; cheminement : sur la petite carte de France, onglet Départements, puis choisir le département, puis menu déroulant Couches d’aide à la sélection
- Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 54.
- Louis Delhommeau : Églises de Vendée, vocables, titulaires et liste des documents relatifs à leur construction et à leurs travaux du XIe siècle à nos jours. 2000-2001.
- « Jean-Pierre Mallard élu maire pour un deuxième mandat », Ouest-France, (lire en ligne)
- Association des maires et présidents de communautés de la Vendée, Annuaire des maires et présidents de communautés de Vendée : Édition 2020-2026, , 128 p. (lire en ligne [PDF]), p. 35.
- « Un deuxième mandat pour Freddy Riffaud », Ouest-France, (lire en ligne).
- Claire Haubry, « Freddy Riffaud est le nouveau maire délégué de Boulogne », Ouest-France, (lire en ligne).
- Émilien Laquieze-Malmartel, « Le maire d’Essarts-en-Bocage annonce ne pas se représenter aux prochaines élections municipales », Ouest-France, (lire en ligne).
- « En Vendée, les communes de L’Oie et de Sainte-Florence officiellement divorcées d’Essarts-en-Bocage », Ouest-France, (lire en ligne).
- Patick Guyomard, « Le nouveau conseil municipal est installé à Essarts-en-Bocage », Ouest-France, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 », sur insee.fr (consulté le ).