Boris de Schlœzer

traducteur, critique musical et littéraire et romancier et traducteur français d'origine russe
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Boris Fiodorovitch Schlœzer (Борис Фёдорович Шлёцер, translittéré parfois Boris Fëdorovič Šlëcer ou Boris de Šlëcer), né à Vitebsk le et mort le à Paris, est un écrivain, musicologue et traducteur français d'origine russe.

Boris de Schlœzer
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalités
Activités
Père
Karl Nestor von Schlözer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Tatiana de Schlœzer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Issu de la branche russe d'une famille noble allemande (son père, Karl Nestor von Schlözer [1839-1906], était un haut fonctionnaire de l'Empire russe), il émigra en France après la révolution d'Octobre.

Il participa à La Nouvelle Revue française, et surtout traduisit de nombreux auteurs russes (Nicolas Gogol, Fiodor Dostoïevski, Vassili Rozanov, Anton Tchekhov, Léon Tolstoï et surtout son ami Léon Chestov dont il contribua à faire connaître la philosophie).

Passionné de musique, il écrivit des monographies sur des compositeurs, parfois en collaboration avec sa sœur Tatiana de Schloezer (1883-1922), qui fut l'épouse d'Alexandre Scriabine.

Gaëtan Picon dans son Panorama de la nouvelle littérature française écrit à son sujet : « [...] Boris de Schlœzer, dont l'admirable Introduction à J.-S. Bach est peut-être l'ouvrage d'esthétique musicale le plus important qui ait jamais été écrit... »[1].

Ouvrages de Boris de Schloezer

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  • Alexandre Scriabine (en russe, Berlin, Éditions Grani, 1923), trad. fr., Paris, Librairie des Cinq continents, 1975.
  • Igor Stravinsky, Paris, Éditions Claude Aveline, 1929.
  • Nicolas Gogol, Paris, Plon, 1932.
  • Nicolas Gogol, l'homme et le poète ou les frères ennemis, Paris, L'Herne, 1972. (Complète refonte du livre précédent).
  • Introduction à J.-S. Bach ; essai d’esthétique musicale (1947 pour la première édition), réédité aux Presses universitaires de Rennes, coll. "Aesthetica" (2009).
  • Problèmes de la musique moderne avec Marina Scriabine, sa nièce], Paris, Minuit, 1959. Réédition aux Presses universitaires de Rennes, 2016, (ISBN 978-2-7535-4766-7)
  • Mon nom est personne, roman, Paris, Seghers, 1969.
  • Nombreux articles dans la NRF, la Revue musicale, la Revue philosophique, Critique, Les Temps modernes, etc.

Traductions

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Ouvrages sur Boris de Schloezer

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  • Un volume collectif d'hommages à Boris de Schloezer, Cahiers pour un temps, Paris, Centre Georges Pompidou/Pandora éditions, 1981 (avec des articles d'Yves Bonnefoy, André Boucourechliev, Noël Delvaux, Gilbert Gadoffre, Henri Gouhier, Gaëtan Picon, Georges Poulet, Jean Rousset, Jean Starobinski et Michel Vinaver).
  • Mikel Dufrenne, Phénoménologie de l'expérience esthétique, Paris, PUF, 1967.
  • Christine Esclapez, La musique comme parole des corps. Boris de Schloezer, André Souris et André Boucourechliev, Paris, L'Harmattan, 2007.
  • Pierre-Henry Frangne (dir.) et Bernard Sève (dir.), Boris de Schlœzer, un intellectuel européen, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Aesthetica », , 343 p. (ISBN 978-2-7535-8807-3, SUDOC 272123595).
  • Gun-Britt Kohler, Boris de Schloezer ( 1881-1969 ). Wege aus der russischen Emigration, Cologne, Bölhau, 2003.

Références

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  1. Gaëtan Picon, Panorama de la nouvelle littérature française, Gallimard, 1949, p. 238-239.
  2. Google Livre "La lecture comme pratique cognitive et devoir d'éveil" de Isabelle Gabolde, page 12, consulté le 28 mars 2020

Liens externes

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